Congrès international à Rabat sur la valorisation des ressources naturelles face aux changements climatiques
Rabat – « La valorisation des ressources naturelles face aux problèmes de stress hydrique et des changements climatiques : conséquences et proposition de solutions », est le thème d’un congrès international qui s’est ouvert jeudi à Rabat.
Cette manifestation scientifique, tenue à l’École normale supérieure, s’inscrit dans le cadre des efforts déployés pour relever les défis liés aux changements climatiques et préserver la biodiversité afin d’assurer la pérennité des économies modernes et du capital naturel.
Co-organisé par la Faculté des Sciences de l’Université Mohammed V de Rabat et l’École Normale Supérieure de Rabat, ce congrès international de trois jours se veut une plateforme internationale pour l’échange et la diffusion des recherches scientifiques récentes. Il se propose, de même, d’établir les objectifs prioritaires qui tiennent compte des changements environnementaux majeurs et des exigences du développement durable.
Cette rencontre se veut également l’occasion de réunir les spécialistes en ressources naturelles et de discuter des activités de recherche scientifique, afin d’identifier les perspectives de synergie pour une coopération plus étroite et un échange d’informations plus avancé entre les chercheurs à l’échelle nationale et internationale.
A cette occasion, le vice-président chargé de la coopération et de la recherche à l’Université Mohammed V de Rabat, Ismaïl Kassou, a affirmé que ce forum constitue une opportunité d’enrichir le débat sur la gestion des ressources, notamment hydriques, d’explorer les moyens de relever les défis climatiques susceptibles d’affecter les ressources naturelles, et de partager les expériences réussies dans ce domaine.
Il a, à cet égard, relevé que la participation de l’Université Mohammed V à cet évènement procède de son engagement à poursuivre la coopération et le partenariat avec les différentes institutions concernées.
Par ailleurs, M. Kassou a noté que cet événement international constitue une occasion d’échanger les idées, de formuler des propositions constructives, et de mettre en lumière les efforts déployés par le Maroc pour la préservation et la valorisation des ressources naturelles, soulignant que la valorisation de ces ressources est l’un des piliers de la réalisation d’un développement durable.
De son côté, le vice-doyen de la Faculté des Sciences de l’Université Mohammed V, Mohamed Tabyaoui, a insisté sur la nécessité d’intégrer la recherche scientifique dans les programmes de développement, notant que cet événement d’envergure intervient dans un contexte marqué par des transformations profondes, tant sur le plan démographique que scientifique.
M. Tabyaoui a, d’autre part, affirmé l’adhésion de toutes les composantes de la faculté des sciences aux différents partenariats constructifs visant à favoriser une action commune pour atteindre le développement escompté.
Pour sa part, le directeur de l’École normale supérieure de Rabat, Mohamed Garoum, a souligné que ce congrès offre un espace d’échange ouvert réunissant étudiants, enseignants et experts en environnement pour présenter les résultats de leurs travaux et recherches, nouer des partenariats et élaborer des programmes de recherche pour des solutions appropriées aux problématiques actuelles liées au changement climatique.
Mettant en avant l’importance de la valorisation et de l’utilisation rationnelle des ressources naturelles, M. Garoum a estimé que la gestion des phénomènes environnementaux modernes est tributaire de la conjugaison des efforts des experts et des spécialistes, locaux et internationaux, en environnement, et de l’ouverture sur les expériences des pays pionniers dans le domaine des énergies alternatives.
Ce congrès scientifique comprend plusieurs sessions et ateliers scientifiques traitant de sujets liés à l’environnement et aux changements climatiques, notamment « la sensibilisation et la gestion des risques chimiques », « chimie de formulation : applications industrielles en chimie pharmaceutiques et cosmétiques », ou encore « le potentiel de l’hydrogène vert dans le cadre de la transition énergétique ».