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25 Déc

L’UE durcit sa législation sur le traitement des eaux urbaines

Bruxelles  – De nouvelles règles sur le traitement des eaux urbaines résiduaires entreront en vigueur le 1er janvier 2025, afin de mieux protéger les citoyens et l’environnement contre les rejets nocifs de ces eaux, a annoncé la Commission européenne.

Cette législation, qui s’inscrit dans la politique de l’UE en matière de pollution zéro, permettra d’assainir les rivières, les lacs, les eaux souterraines et toutes les côtes à travers l’Europe, produira des avantages financiers et simplifiera les obligations de compte rendu pour les États membres, explique l’Exécutif européen.

Les nouvelles règles européennes s’appliqueront désormais aussi aux plus petites agglomérations, à partir de 1.000 habitants. L’objectif est de permettre d’éliminer davantage de nutriments des eaux urbaines résiduaires, d’appliquer de nouvelles normes aux micropolluants, et d’exiger une surveillance systématique des microplastiques et des « PFAS » (substances per- et polyfluoroalkylées).

Il s’agit aussi, selon la CE, d’améliorer la gestion des déversoirs d’orage dans les villes et d’augmenter la circularité des eaux résiduaires.

De plus, conformément au principe du « pollueur-payeur », les coûts des traitements avancés seront principalement couverts par l’industrie responsable, plutôt que par les tarifs de l’eau ou le budget public.

Enfin, la directive prévoit de garantir l’accès à l’assainissement dans les espaces publics pour les deux millions de personnes les plus vulnérables et marginalisées de l’UE.

« Les nouvelles règles relatives au traitement des eaux urbaines résiduaires garantiront la protection de la santé des citoyens, stimuleront l’innovation et favoriseront la circularité, tout en permettant aux États membres de devenir plus résilients dans le domaine de l’eau », a commenté Jessika Roswall, commissaire européenne chargée de l’environnement, de la résilience de l’eau et d’une économie circulaire compétitive.

La Commission devra désormais collaborer avec les États membres afin d’assurer une mise en œuvre effective de la directive.

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