Actualités80 pc des éléphants du parc national de Minkébé au Gabon auraient été tués par les braconniers

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21 Mar

80 pc des éléphants du parc national de Minkébé au Gabon auraient été tués par les braconniers

Dakar – Presque 80 % des éléphants du parc national de Minkébé, au Gabon, auraient été tués par les braconniers, selon une étude réalisée par des chercheurs de l’université américaine Duke.

Plus de 25.000 éléphants semblent avoir été massacrés entre 2004 et 2014 pour leur ivoire dans ce parc qui compte parmi les plus importants du centre de l’Afrique, a indiqué le chercheur John Poulsen, dont les propos sont relayés par des médias locaux.

Le Gabon accueillerait à lui seul environ la moitié des quelque 100.000 éléphants de forêt que compte le coeur de l’Afrique, souligne le professeurs Poulsen, notant que la perte de ces 25.000 animaux représente ‘’un recul considérable pour l’espèce’’.
Par ailleurs,voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mardi 21 mars :
Sénégal:

La directrice de l’Agence nationale de la recherche scientifique appliquée (ANRSA), Sophie Gladima Siby, s’est désolée, dimanche à Dakar, de l’occupation anarchique du littoral sénégalais qui, a-t-elle estimé, est ‘’désolant’’ à voir.

« Nous avons un regard désolant sur notre littoral. Il est mal occupé et de manière anarchique. Il est anormal que des privés s’en approprient », a dit Mme Siby à la presse en marge d’une randonnée pédestre.

Cette manifestation était organisée dans le cadre de la 4e édition des journées des sciences de la terre (19-22 mars) de l’ANRSA. L’édition 2017 porte sur le thème: ‘’Sciences de la terre et émergence socio-économique des peuples dans l’espace francophone ».

Selon une note de l’ANRSA remise à la presse, l’urbanisation rapide et le changement climatique de Dakar ont accéléré la dégradation du littoral de la presqu’île et la construction d’édifices sur le littoral a limité l’accès à la mer. De même qu’elle a atténué les activités socio-économiques des populations.

Burkina Faso :

–Le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Nestor Batio Bassière, a inauguré, récemment, à Nahartenga dans la commune de Nagréongo (région Plateau-Central), un éco-centre qui permettra de faire la promotion des bonnes pratiques pour un environnement et une agriculture durable au Burkina Faso.

Créé par l’Ong Initiative développement durable-Burkina (IDD-Burkina) et l’Ong allemande Terra Verde, cet écocentre comprend un sentier pédagogique, plusieurs pavillons thématiques, un arboretum, un bureau et des bâtiments pour la formation des paysans et des agents de terrain.

Autour du centre, rapporte la presse locale, il y a cinq villages avec des pôles de compétence pour la conservation des eaux et des sols, la fertilisation des sols, la régénération assistée pour les ligneuses et d’autres mesures d’une bonne gestion des ressources naturelles.

Niger :

–Le Conseil des ministres a examiné et adopté, lors de sa dernière réunion, le projet de loi autorisant la ratification de l’Amendement au Protocole de Kyoto à la Convention-Cadre des Nations Unies sur les Changements Climatiques, adopté le 08 décembre 2012 à Doha (Qatar).

Le Protocole de Kyoto vise à renforcer la Convention Cadre dans son objectif obligeant certains pays industrialisés et à économie en transition de marché à une réduction ou une limitation des émissions de gaz à effet de serre. Il constitue ainsi le seul instrument international juridiquement contraignant de réduction des gaz à effet de serre.

Ce Protocole vise également à parvenir, durant la période d’engagement 2008-2012, à la réduction par les pays engagés des émissions de gaz à

effet de serre.

Quant à l’Amendement de Doha, il vient instaurer la «2ème période d’engagement de Doha» d’une durée de huit ans allant de 2013 à 2020.

Ouganda:

Une délégation de l’ »Uganda Electricty Generation Company Limited » (UEGCL), en inspection sur le site de construction du barrage d’Isimba, a relevé des violations techniques du contrat de construction, ont rapporté des médias locaux.

La compagnie en charge de la construction de ce barrage, d’une capacité de 183 MW et dont la réalisation nécessitera un investissement de 568 millions de dollars, ne dispose pas d’un ingénieur technique affecté spécifiquement aux travaux et manque de personnel clé sur le site, ce qui constitue une violation fondamentale des termes du contrat, selon la délégation.

Les travaux de construction de cet ouvrage ont atteint 76%, alors que la déviation de l’eau du Nil blanc pour le remplissage du réservoir du barrage est prévue pour le mois de mai, une étape dont la réalisation est remise en cause par les observateurs à cause des inquiétudes techniques relevées, indique-t-on de même source.

Côte d’Ivoire :

-En sa qualité de président de la 29ème Conférence régionale de la FAO pour l’Afrique (CRA), le ministre ivoirien de l’agriculture et du développement rural, Sangafowa Mamadou Coulibaly a fait le déplacement les 16 et 17 mars courant au Ghana, occasion de faire le suivi des recommandations de la 29ème session de la CRA, tenue à Abidjan en avril 2016.

A cette occasion, le ministre a tiré la sonnette d’alarme sur la question du changement climatique en Afrique,  » En Afrique, plus de 70 pc des habitants les plus pauvres vivent en milieu rural et la plupart d’entre eux tirent leurs revenus des divers secteurs d’activités agricoles (cultures agraires, élevage, forêts, pêche et aquaculture) et de l’exploitation d’autres ressources naturelles.

Ce sont donc des populations particulièrement vulnérables aux effets de l’évolution du climat », a-t-il précisé, avant de présenter sa feuille de route usqu’à la tenue de la 30ème CRA, au représentant régional de la FAO pour l’Afrique, Bukar Tijani.

-L’inspecteur d’Etat ivoirien, M.Emmanuel Niamien N’Goran a invité les cadres et les populations des régions de l’Iffou et du Moronou, à s’approprier le projet de construction des centrales solaires photovoltaïques et thermiques à biomasse, dénommé ‘’Daoukro énergie’’, rapporte lundi l’agence ivoirienne de presse (AIP).

Le projet ‘’Daoukro Energie’’ va donner du travail à tous les filles et fils des deux régions, s’est-il félicité, notant que ce projet cadre avec la vision du président Alassane Ouattara qui a souhaité que d’autres opérateurs s’intéressent à la production d’électricité en Côte d’Ivoire.

De son côté, le président du conseil d’administration de la société Seres Synergies Holding SA, initiateur de ce vaste chantier, N’da Comoé, a relevé que le projet ‘’Daoukro énergie’’ va permettre de construire des centrales solaires photovoltaïques et thermiques à biomasse, d’une capacité de 350 MW chacune, mais également des infrastructures socio-économiques et culturelles sur un espace de 1200 ha offerts par les villageois de Dengbê et d’Anoumabo.

‘’Nous voulons faire de Daoukro le hub de production et de transport d’énergie électrique en Côte d’Ivoire’’, a-t-il dit.

La pose de la première pierre de ce gigantesque projet qui s’élève à près de six milliards de francs CFA, a été effectuée le 28 janvier dernier par le président Henri Konan Bédié, en présence de Teresa Botasso, présidente de Energia Solare, partenaire italien de Seres Synergies holding SA, rappelle-t-on.

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