Burkina Faso : Atelier d’information sur les mécanismes d’accès aux fonds d’adaptation aux changements climatiques
Dakar – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du samedi 29 avril 2017 :
Burkina Faso :
— Le Secrétariat permanent du conseil national pour le développement durable (SMCNDD) a organisé, du 19 au 21 avril courant à Ouahigouya (Nord), un atelier d’information sur les mécanismes d’accès aux fonds d’adaptation aux changements climatiques.
Réaliser des projets financés par les outils mis en place dans le cadre du protocole de Kyoto, tel est l’objectif général de cet atelier organisé à l’intention des responsables des structures déconcentrées de l’Etat et des collectivités de la société civile au Nord.
Selon les organisateurs, il s’est agi de renforcer les capacités des acteurs nationaux dans l’élaboration de projets éligibles aux fonds émanant de la convention cadres des Nations unies sur les changements climatiques, d’appréhender les notions de base sur les changements climatiques, de s’informer sur les données en lien avec les changements climatiques au Burkina Faso, de présenter les instruments de lutte contre les changements climatiques aux niveaux global et local, et de faire découvrir les processus théoriques et spécifiques pour accéder aux fonds.
Sénégal :
— La non pérennisation des financements dédiés au reboisement de la mangrove constitue « une menace » sur les stratégies de survie des familles dans le delta du Saloum (Fatick), a soutenu, vendredi à Djilor, le consultant sénégalais en éducation et environnement, Boubacar Tall.
Les modes de financement de ce type de projets « ne sont pas pérennes », a-t-il fait observer en introduisant la note introductive d’un atelier de partage d’expériences organisé par l’Agence de presse sénégalaise (APS) et la Fondation Konrad Adenauer.
Prévu pour trois jours, ce séminaire porte sur les relations entre « les problèmes de l’environnement et le tourisme dans les îles du Saloum », relativement aux perspectives offertes par l’écotourisme.
Malgré la difficulté de pérenniser les financements dédiés, « il faut trouver des fonds pour reboiser car sans la mangrove, les stratégies de survie des familles sont menacées », selon le consultant Boubacar Tall.
— La mer avance à telle enseigne que le village de Djilor Djidiack et ses voisins risquent de disparaître si aucune action n’est menée contre l’érosion côtière dans cette partie de la commune de Fimela (centre), dans la région de Fatick, a averti vendredi Birame Senghor, un adjoint au maire.
« Si rien n’est fait, dans 10 ans, Djilor et les villages environnants vont disparaître », a prévenu M. Senghor à l’ouverture d’un séminaire axé sur la problématique des « relations entre les problèmes de l’environnement et du tourisme dans les Iles du Saloum ».
L’avancée de la mer est en train de faire disparaître progressivement les villages situés aux alentours de Djilor Djidjack, selon Birame Senghor, qui dirige la commission chargée de l’environnement à la mairie de Fimela. « Cela devient inquiétant pour les populations, qui ne savent pas à quel saint se vouer. »
La lutte contre l’érosion côtière coûte assez cher pour que la mairie de Fimela puisse bien la mener, selon M. Senghor. « Il faut ériger des digues ou des murs de protection. Et cela coûte excessivement cher. »
Kenya :
— Les travaux de construction de la nouvelle centrale géothermique d’Olkaria V, d’une capacité 158 MW et dont le coût est estimé à 41 milliards de shillings financés par le gouvernement japonais, ont été lancés vendredi.
S’exprimant lors de la cérémonie de lancement des travaux de mise en place de cette usine, le président Kenyatta a souligné que le renforcement de la production d’énergie géothermique contribuerait à la prospérité du Kenya.
Le pays est-africain dispose de «l’une des plus grandes réserves d’énergie géothermique et davantage de plates-formes seront construites pour exploiter cette énergie au bénéfice des Kényans », a-t-il dit.
« Ce type d’énergie n’est pas soumis aux aléas météorologiques, et fonctionne à un taux de plus de 90% du temps chaque année, ce qui signifie que nous pouvons apporter l’électricité fiable à chaque maison kényane », a déclaré le chef d’Etat kényan.