ActualitésGabon : Mise en exergue à New York des initiatives entreprises pour la préservation des forêts

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11 Mai

Gabon : Mise en exergue à New York des initiatives entreprises pour la préservation des forêts

Dakar –  La ministre gabonaise de l’Economie forestière, Estelle Ondo, a présenté, récemment à New York, les initiatives entreprises par son pays dans le secteur de la forêt, notant que l’éradication de la pauvreté, la sécurité alimentaire et l’implication des femmes constituent les grands axes de la politique menée dans ce secteur.

S’exprimant lors de la 12ème session des Nations Unies sur les forêts, tenue du 1er au 5 mai au siège des Nations Unies, Mme Ondo, cité par un communiqué de son département, a mis en exergue les objectifs poursuivis par ces initiatives qui visent à concilier la gestion durable des forêts et la lutte contre la pauvreté pour la sécurité alimentaire.

Cette politique, a-t-elle expliqué, est consignée dans le Plan Stratégique Gabon Emergent (PSGE) à travers son pilier ’’Gabon Vert’’, relevant qu’en termes de cette politique, avec l’élaboration du Plan national d’affectation des terres, près de 90 pc des forêts gabonaises sont aménagées soit dans un processus de concessions forestières, soit dans les aires protégées.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 11 mai 2017 :
Congo :

— Le Groupe de la Banque mondiale a approuvé une allocation de 40 millions de dollars de l’Association internationale de développement (IDA) et un financement additionnel de 6,5 millions de dollars en provenance du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), deux enveloppes destinées à renforcer la gouvernance des forêts en République du Congo.

D’après le représentant de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa, « ces financements qui ont été approuvés le 4 mai courant à Washington vont, d’une part, appuyer les efforts du gouvernement congolais dans le domaine de la gouvernance et, d’autre part, renforcer les initiatives de gestion participative des forêts ».

‘’La Banque mondiale par l’approbation de ces financements, répond à l’appel du gouvernement pour l’aider à opérer les réformes nécessaires, notamment dans le secteur public, afin de créer un environnement propice à une croissance durable, en harmonie avec le patrimoine naturel et forestier du Congo», a-t-il ajouté.

D’un montant de 40 millions de dollars, la première allocation permettra de lancer le Projet de réformes intégrées du secteur public (PRISP) dont la mise en œuvre couvrira la période 2017-2022. Le projet vise à améliorer la gestion du secteur public et la transparence.

Tchad :

— L’association SOS Eléphants a lancé une opération consistant à soigner les éléphants blessés au Tchad par les braconniers qui traquent les pachydermes dans certaines régions du pays, notamment au Mayo Kebbi (Sud) et à Chari Baguirmi (centre).

L’équipe de secours, spécialisée en faune sauvage, est venue de l’Afrique du Sud et du Zimbabwe, a fait savoir, mercredi, un membre de l’association.

L’équipe médicale s’engage à soigner les éléphants blessés, notamment, ceux victimes de braconnage en faisant des interventions chirurgicales pour extraire des balles des pieds et autres parties du corps des pachydermes.

La présidente de l’association SOS Eléphants, Stéphanie Vergniault, reconnait que, même si «l’opération est compliquée, elle sera, au final un succès». «C’est la toute première mission qui fait du sauvetage de cette ampleur au Tchad pour éviter que des éléphants ne meurent d’un braconnage», ajoute-t-elle, soulignant que les éléphants sont un patrimoine inestimable pour les Tchadiens.

Kenya :

— L’Alliance pour une Révolution verte en Afrique (AGRA) a annoncé, mardi à Nairobi, la mise en place d’un fonds spécial «l’Africa Enterprise Challenge Fund» (AECF) en vue de renforcer les efforts du développement de l’agriculture dans le continent, de l’agroalimentaire et des énergies renouvelables.

« Nous voulons renforcer l’autonomie des jeunes et des femmes en leur apportant les compétences recherchées sur le marché », a déclaré, à cette occasion, le président du conseil de l’AECF, Paul Boateng, cité par des médias.

De son côté, la présidente de l’AGRA, Agnes Kalibata a estimé que l’agriculture reste la voie la plus sûre vers la prospérité en Afrique, ajoutant que l’action de l’AECF pour intensifier les investissements dans les activités agroalimentaires et les secteurs associés serait essentiel pour réaliser ce potentiel.

Côte d’Ivoire :

— Deux cents soixante-dix spécimens de bois rouge dissimulés dans des sacs et embarqués dans un camion frigorifique ont été saisis récemment à Assaoufoué (Bongouanou) par des éléments des eaux et forêts de Bongouanou.

Selon le commandant des eaux et forêts, Antchouro Boko il s’agit d’une nouvelle forme de fraude, de plus en plus courante dans la zone depuis que l’interdiction est intervenue, notant que cette forme de fraude échappe souvent à la vigilance des agents des eaux et forêts.

‘’Nous sommes obligés d’axer les contrôles sur les camions transportant les denrées alimentaires car ceux-ci se trouvent être au centre de cette fraude’’, a-t-il soutenu, notant qu’une enquête a été diligentée pour déterminer les contours de ce trafic.

— La troisième édition de l’opération ‘’Grand Ménage’’ initiée par le gouvernement ivoirien via le ministère de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, continue de susciter un intérêt au sein des populations, rapporte mercredi la presse locale.

Si cette opération n’a pas été encore épousée par les populations à une échelle remarquable, force est de constater qu’elle fait progressivement son chemin, a exprimé la ministre de la salubrité, Mme Anne Désirée Ouloto, faisant savoir qu’au niveau du bilan national, le taux de participation enregistré est de 55 pc, dont 74 pc pour la ville d’Abidjan.

Au chapitre des mauvais élèves, Adjamé en particulier a été désignée comme l’une des communes où l’insalubrité bat son plein d’où, a estimé la ministre, la nécessité d’établir un plan d’urgence pour cette commune, tout en favorisant la concertation collective pour résorber l’équation de l’insalubrité galopante dans cette commune.

Burkina Faso :

— Pour donner à la pêche burkinabè sa place de promotrice d’emplois et de revenus financiers pour le monde rural, le ministère des Ressources animales et halieutiques (MRAH) et son traditionnel partenaire au développement, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) organisent, du 9 au 11 mai à Ouagadougou, un atelier de sensibilisation et de diffusion des directives pour une pêche durable.

A l’ouverture des travaux de cette rencontre, les acteurs ont expliqué les motivations, et le bien-fondé des stratégies mises en œuvre pour une compétitivité « efficiente inclusive » du secteur de la pêche.

Pour le représentant du ministre en charge des ressources animales, Charles Luanga Ouédraogo, directeur de cabinet du ministre Sommanogo Koutou, le secteur rural joue un rôle prépondérant dans le développement socioéconomique du pays. Il occupe, selon lui, 86% de la population active et contribue pour près de 30% à la formation du Produit intérieur brut (PIB).

— Le comité de suivi du projet «Renforcement des capacités des systèmes d’innovation agricole » (CDAIS) a tenu, mercredi à Ouagadougou, sa première session en vue de faire le point de la mise en œuvre du projet.

Veiller à ce que les activités dudit projet soient en adéquation avec les politiques nationales, le cadre-programme-pays de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), mais aussi s’assurer que les activités du projet soient menées par les partenaires nationaux en collaboration avec l’équipe chargée de l’exécution du projet, sont, entres autres, les missions assignées au comité de suivi du CDAIS.

Financé à environ huit milliards de F CFA par l’Union européenne pour une période de quatre ans, le projet «Renforcement des capacités des systèmes d’innovation agricole» composé d’une seule action intégrée est testé et adopté dans huit pays que sont l’Angola, le Burkina Faso, le Rwanda, le Laos, le Bangladesh, l’Ethiopie, le Guatémala et le Honduras.

Mali :

— Le ministre malien de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseiny était du 6 au 7 mai derniers dans la région de Sikasso pour y voir de visu l’état des installations d’eau et d’électricité, rapporte la presse locale.

A Kadiolo, la délégation a entamé sa visite par l’adduction d’eau de la ville, réalisée en 2009.

Le directeur régional de l’Hydraulique de Sikasso, Ousmane Yattara, qui a guidé la visite, a indiqué que le château a une capacité de 200 m3 avec un réseau d’adduction et de distribution de 22.743,4 mètres linéaires comprenant 339 branchements particuliers et 35 bornes fontaines. Les travaux ont coûté 450 millions de Fcfa financés par l’Etat avec l’appui de l’Agence française de développement (AFD).

Le ministre et sa délégation ont visité également les quatre forages d’alimentation dont trois de 6 m3 chacun. Le quatrième de 14 m3 se trouve malheureusement dans un mauvais état. Le château d’eau de Kadiolo fonctionne à partir de l’électricité fournie par la société Energie du Mali. Il est constamment endommagé à cause des coupures intempestives du courant.

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