La BM offre au Congo 46,5 millions de dollars pour améliorer l’investissement public dans le secteur forestier
Dakar – La Banque mondiale vient d’offrir au Congo quelque 46,5 millions de dollars, une contribution financière destinée à améliorer l’investissement public et la transparence dans le secteur forestier et à encourager la participation des communautés locales.
L’institution financière internationale indique que sur cette somme, 40 millions proviennent de l’Association internationale de développement (IDA) et 6,5 millions représentent un financement additionnel du Fonds pour l’environnement mondial (FEM), rapportent des médias locaux.
L’enveloppe de 40 millions de dollars vise à favoriser le lancement du Projet de réformes intégrées du secteur public (PRISP), dont la mise en œuvre couvrira la période 2017-2022, alors que les 6,5 millions de dollars restants sont destinés au renforcement du Projet forêt et diversification économique (PFDE), selon la même source.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du vendredi 12 mai 2017 :
Sénégal :
— L’Office national de lutte contre la fraude et la corruption (OFNAC) a entamé depuis mercredi des échanges avec les acteurs de la foresterie, dans le but d’identifier les risques liés à l’exploitation des ressources forestières et améliorer la gouvernance de ce secteur d’activité.
Des techniciens de la Direction des eaux, forêts chasses et conservation des sols (DEFCS), des représentants de la société civile et des forces de défense et de sécurité, ainsi que des membres de l’OFNAC et des agents de l’administration territoriale participent à cette concertation.
Selon son vice-président, Cheikh Tidiane Mara, l’organe anticorruption organise depuis deux jours cet atelier pour identifier les « vulnérabilités du secteur forestier », sous l’angle de la gestion de ses ressources.
« Les coupes de bois sont en train de causer des préjudices énormes à l’économie nationale », a dit M. Mara pour faire souligner l’importance de l’atelier.
Selon lui, l’OFNAC veut connaître les « problèmes » du secteur forestier et définir « un plan d’action » pouvant permettre de les résoudre.
Mali :
— Plus de 1280 villages et fractions du Mali n’ont pas encore accès à l’eau potable, a déclaré récemment à Bamako, le ministre malien en charge du secteur de l’eau, Malick Alhousseini, cité par la presse locale.
Le ministre Alhousseini a ainsi expliqué le Programme d’urgence sociale en faveur de l’accès à l’eau potable au Mali. Ce programme d’urgence adopté au conseil des ministres veut relever le niveau d’accès à l’eau potable estimé à 66%.
Plus de 300 centres urbains et 90 centres semi-urbains ne disposent pas d’adductions d’eau potable et tous les chefs-lieux de cercle devront avoir des adductions d’eau potable.
Le gouvernement entend apporter une solution durable au problème d’eau, en lieu et place des opérations citernes habituellement en faveur des populations pendant les périodes de forte chaleur. Les populations rurales aussi bénéficieront des mêmes types d’adductions d’eau potable gérés par les sociétés publiques de gestion de l’eau potable.
Tanzanie :
— Le vérificateur général en Tanzanie a appelé le gouvernement à donner un nouveau souffle au projet de construction de la centrale hydroélectrique de « Stiegler Gorge » d’une capacité de 2.100 MW, ont rapporté des médias locaux.
Dans un rapport soumis au parlement, le vérificateur général a souligné que la « Rufiji Basin Development Authority » (Rubada) en charge de la réalisation du projet faisait face à d’importantes difficultés, notamment en matière de mobilisation des fonds.
Selon les médias, la reprise de ce projet qui se situera au cœur de la réserve de « Selous Game », un site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, suscite des inquiétudes dans les rangs des environnementalistes.
D’après Rugemeleza Nshala, environnementaliste et directeur exécutif de la « Lawyers Environmental Action Team » (LEAT), le gouvernement devrait tout simplement suspendre le projet en raison des risques et effets importants qu’il aurait sur l’environnement.
Côte d’Ivoire :
— Plusieurs centaines d’étudiants de l’Université Félix Houphouët Boigny à Abidjan seront mobilisés samedi dans le cadre de l’opération de salubrité publique ‘’Grand ménage’’, selon une note du ministère ivoirien de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Outre des actions d’assainissement, il est prévu au programme de cette journée, plusieurs activités de sensibilisation et d’information sur l’importance de la salubrité.
Le gouvernement ivoirien, à travers le ministère de la salubrité, de l’environnement et du développement durable a initié depuis le 4 mars dernier l’opération ‘’Grand ménage’’, prévue pour se tenir les premiers samedis de chaque mois, dans toutes les villes et communes de Côte d’Ivoire afin de lutter contre l’insalubrité.
— Le barrage hydroélectrique de Buyo, en fonction depuis 1980, va bénéficier de travaux de réhabilitation d’un coût d’environ 78,8 milliards de FCFA, financés par l’Agence Française de Développement (AFD), dans le cadre global d’un programme pour l’accès à l’électricité et la production d’électricité renouvelable en Côte d’Ivoire.
Le gouvernement ivoirien, réuni mercredi à Abidjan, en Conseil des ministres, a ratifié l’accord de prêt conclu le 13 avril dernier, laisse savoir la porte-parole adjointe du gouvernement, Mme Anne Désirée Ouloto.
Ce financement, explique Mme Ouloto, servira également à l’extension des réseaux de distribution de 12 chefs-lieux de la région, à savoir Daloa, Korhogo, Yamoussoukro, Divo, Abengourou, Bouaflé, Dabou, Ferkessédougou, Dimbokro, Toumodi, Boundiali et Minignan.
L’accord de prêt prévoit aussi l’électrification de près de 350 villages dans les régions du centre et du sud, ainsi que des branchements sociaux, dans le cadre du programme gouvernemental ‘’Electricité pour tous’’.
— Le Conseil des ministres, dans le cadre de sa réunion hebdomadaire tenue mercredi à Abidjan, a ratifié un accord de prêt portant sur un montant de 195,8 millions FCFA, conclu le 21 avril dernier avec l’Association Internationale de Développement (AID), portant sur l’amélioration de la qualité et de la fiabilité de la distribution d’électricité et à l’augmentation du nombre d’usagers ayant accès à cette énergie et ce, dans le même programme gouvernemental.
Le projet prend en compte la réhabilitation, le renforcement et l’extension des réseaux de distribution dans des communes du district autonome d’Abidjan et de dix chefs-lieux de région, signale-t-on.
Burkina Faso :
— L’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN), a organisé les 9 et 10 mai à Ouagadougou, un atelier d’opérationnalisation et de lancement de l’Alliance nationale d’apprentissage sur l’Intensification agricole durable au Burkina Faso (ANA-IAD).
Selon le coordonnateur de l’ANA-IAD, Dr Patrice Djamen, l’Alliance est une plateforme qui inclut plusieurs types d’acteurs intervenant dans le secteur agricole au «pays des Hommes intègres». Son objectif est de contribuer à une intensification agricole qui intègre l’accroissement de la productivité, l’acceptation sociale et la préservation de l’environnement.
«Le but ultime de l’Alliance est d’aider les politiques et les investisseurs à avoir des programmes plus favorables pour l’intensification agricole durable», a-t-il ajouté, expliquant qu’intensifier l’agriculture durable au Burkina Faso, c’est arriver à mettre en œuvre des pratiques qui permettent d’une part, de produire beaucoup plus à l’hectare, sans dégrader l’environnement et d’autre part, de lutter contre le changement climatique.