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15 Mai

Le Gabon s’achemine vers la résolution du conflit homme-faune

Dakar – Le Gabon s’achemine vers la résolution du conflit homme-faune, à travers le début du projet ‘’fils et faune’’, a indiqué, vendredi à Libreville, la ministre de la Protection de l’environnement et des ressources naturelles, de la forêt et de la mer, Flore Joséphine Mistoul-Yame.

S’exprimant lors d’une conférence de presse, Mme Mistoul Yame a déclaré que ce projet vise à contribuer à empêcher l’accès des pachydermes dans les champs, contribuer à restaurer le bon rapport Homme-faune et permettre un développement agricole dans les zones rurales ainsi que la création d’emplois et une subsistance alimentaire plus élevée.

Il s’agit, à travers le projet ‘’fils et faune’’, d’installer, dans les sites identifiés, des barrières électriques sur un linéaire de plus de 5 km par site, soit des poteaux de 90 cm de haut et 2 rangs de fils de fer électrifié (tension 7 et 8.000 volts).

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Voici le bulletin de l’écologie en Afrique pour la journée du lundi 15 mai :

Sénégal :

— Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a approuvé vendredi, pour un montant de plus de 60 milliards de francs CFA (91, 5 millions d’euros), un projet portant notamment sur la construction d’une ligne électrique devant relier la sous-station de Kayes (Mali) à celle de Tambacounda.

Ce projet, dénommé Projet d’extension du système de transport électrique, ‘’permettra d’améliorer la fourniture d’électricité auprès des usagers’’, souligne un communiqué.

Dans cette perspective, souligne le texte, il devrait augmenter ‘’considérablement le commerce de l’électricité au sein de l’Organisation pour la mise en valeur du fleuve Sénégal (OMVS)’’.

Ghana :

— Le Ghana pourrait devenir un exportateur régional d’électricité, d’ici les quatre prochaines années, selon Henry Kerali, le responsable de l’institution financière dans le pays.

Selon lui, les accords de construction de centrales énergétiques conclus par le précédent gouvernement ont engendré un excédent de plus de 1,5 GW qui ne pourra pas être absorbé par le pays.

L’institution conseille donc au gouvernement d’entrer, dès à présent, en négociation avec ses voisins pour pouvoir leur céder ce surplus. Cependant, elle s’inquiète de la compétitivité de l’offre ghanéenne sur le marché régional, car les prix de rachat convenus avec les producteurs indépendants d’énergie sont assez élevés. La Banque mondiale suggère donc au gouvernement de renégocier ces tarifs afin d’avoir des prix plus compétitifs.

Kenya :

— Le Kenya a revu à la hausse ses prévisions de la production du thé pour l’année en cours suite à l’amélioration de la pluviométrie et des conditions climatiques dans le pays est-africain.

Ainsi, les autorités kényanes prévoient que la production de cette denrée s’établisse entre 420 et 450 millions de kilogrammes en 2017, contre des estimations de 416 millions de kg faites en janvier dernier, a déclaré le directeur général de l’Autorité kényane de l’agriculture, de la pêche et de l’alimentation (AFFA), Alfred Busolo, cité par des médias.

Il convient de noter que le Kenya a vu sa production de thé chuter de 30% au cours des neuf mois derniers en raison de la sécheresse prolongée qui sévissait dans différentes régions du pays, selon les chiffres de l’Agence de Développement du Thé (KTDA).

La production de la denrée s’est établie à 705,2 millions de kilogrammes durant les neuf mois derniers, contre 936,6 millions de kg à la même période une année auparavant.

Mali :

— Le gouvernement malien à travers le ministère de l’Energie et l’Eau, a pris l’initiative d’injecter 450 milliards FCFA dans le secteur pour la période 2017-2020, selon la presse locale.

L’objectif de cette mesure est de connecter les chefs-lieux des cercles au réseau électrique d’Energie Du Mali (EDM SA) et rendre plus accessible le coût de l’électricité aux populations.

L’initiative s’inscrit dans le cadre programme présidentiel d’urgence sociale d’accès à l’électricité.

Elle s’inscrit également dans le cadre du programme d’urgence sociale d’accès à l’Energie qui a pour finalité de soulager les populations de l’intérieur en rendant le coût de l’électricité plus accessible, a indiqué aux médias le ministre de l’Energie et de l’Eau, Malick Alhousseini Maïga.

Interrogé sur la centrale solaire de Pelengana en cours de réalisation dans le cadre d’un partenariat public-privé, le ministre a rassuré que d’ici 2018, le chantier prendra fin.

Côte d’Ivoire :

— La ministre ivoirienne de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Bakayoko-Ly Ramata et son homologue de la salubrité, de l’environnement et du développement durable, Anne Désirée Ouloto, ont convenu, samedi, de parapher un accord de partenariat visant à ‘’aseptiser’’ºtous les espaces publics pour préserver la santé des populations.

‘’En définitif, la question de l’environnement et de la salubrité doit être un projet commun qui doit nous permettre d’aseptiser tous les lieux publics, notamment nos villes et communes, pour la préservation de notre santé et pour embellir notre cadre de vie’’, a déclaré à cette occasion, Mme Bakayoko-Ly Ramata.

Plusieurs enseignants et chercheurs ont effectué des travaux en matière de préservation de l’environnement dont Mme Bakayoko-Ly Ramata a remis copies à son homologue Ouloto à cette occasion.

En réponse, Anne Ouloto, a convenu avec le président de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, Abou Karamoko, qu’un ‘’Grand ménage’’, mené chaque premier samedi du mois ne suffit pas, mais qu’il faut un ‘’Plan vert’’ à la Côte d’Ivoire pour assainir le cadre de vie des populations, assurer leur santé dans un cadre de vie sain.

— Le DG de ‘’Smart entreprise’’, une structure opérant dans le secteur de l’exploitation forestière, Gilles Diénot Gueu, a relevé samedi à Abidjan que la mise en place d’une gouvernance forestière s’impose pour améliorer le couvert forestier ivoirien, rapporte dimanche, l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP).

‘’Il faut mettre en place une bonne gouvernance forestière pour permettre de récupérer les reboisements faits par les exploitants forestiers qui constituent un vrai réservoir de couverture forestière’’ a-t-il expliqué, ajoutant que l’activité d’exploitation forestière est ‘’la seule opportunité en Côte d’Ivoire pour assurer un bon reboisement’’.

Le responsable ivoirien a préconisé dans ce sens, une communication sur les reboisements à faire par ces exploitants, révélant que dès le premier trimestre de l’année, les sites de reboisement ainsi que les types de reboisement sont identifiés.

BZ-LS

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