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15 Juin

Argentine: construction d’une nouvelle station de production de l’énergie éolienne avec un investissement de 200 millions de dollars

Buenos Aires – Le secteur de l’environnement de la province de Chubut (sud) se renforcera avec la construction d’une nouvelle station de production de l’énergie éolienne avec un investissement de 200 millions de dollars, selon les médias locaux.

L’annonce de la construction de cette station dans la région de Manantiales Behr a été faite lors d’une rencontre, organisée mercredi à Buenos Aires en présence de plusieurs responsables et acteurs économiques.
Le Parlement de Neuquén (centre) a approuvé un projet décrétant l’Etat d’urgence environnementale concernant les ressources hydriques dans la province pour une durée de cinq ans.

Le projet, soutenu par la majorité au Parlement, vise à créer un comité de veille à laquelle prennent part les forces vives de la société civile qui sera chargé de mettre en œuvre une stratégie d’urgence.

La projet a été signé grâce à la mobilisation des organisations « Sauvons les rivières  » et  » le réseau de protection des fleuves « .

 

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du jeudi 15 juin:.

 

-Brésil:

La Chambre brésilienne des députés a adopté récemment un projet de loi, soutenu par le ministre de l’environnement, Filho Sarney, portant sur l’entrée en vigueur au Brésil de la Convention de Minamata sur le mercure.

Après l’étape de la chambre basse, le projet de loi devra être approuvé par le Sénat en vue de son entrée en vigueur, indique le ministère de l’environnement, en rappelant que le Brésil a adhéré à cette convention en 2013 mais le congrès brésilien doit encore approuver un projet de décret législatif de ladite convention.

« Le traité est une étape importante dans le multilatéralisme, car il relie l’environnement, la santé et la compétitivité de l’industrie », a déclaré Letícia Carvalho, directeur du département qualité au sein du ministère de l’environnement.

La convention de Manamata vise à un contrôle strict de la pollution au mercure d’origine humaine considéré comme l’un des dix produits les plus dangereux pour la santé.

Ce texte de portée internationale doit son nom à une petite ville côtière de l’île de Kyushu au Japon, Minamata, où une usine a rejeté des métaux lourds en particulier du mercure dans la baie de cette ville de 1932 à 1966.

Selon les chiffres officiels du gouvernement, 1.784 personnes ont perdu la vie en raison de cette pollution au mercure de la mer et plusieurs milliers de personnes ont été victimes de la maladie de Minamata qui provoque de graves troubles nerveux pouvant entraîner la mort.

La Convention a été signée en 2013 par 128 pays. Mais pour entrer en vigueur ce texte devait être ratifié par 50 Etats parties.

Près de 8 900 tonnes de mercure sont émises chaque année, selon le programme des Nations Unies pour l’environnement. Elles peuvent être émises naturellement par l’érosion des roches contenant du mercure, les feux de forêts et les éruptions volcaniques.
Les tribunaux de Brasilia tiendront la semaine prochaine un séminaire sur le développement durable dans les administrations.

La rencontre qui se tiendra du 20 au 22 juin courant passera en revue l’ensemble des stratégies environnementales mises en place par l’administration publique fédérale afin d’améliorer la gestion, de rationaliser l’utilisation des ressources et de réduire les déchets.

Au programme de cette rencontre, organisé dans le cadre d’un partenariat entre la Cour des comptes (TCU), la Cour suprême de justice (STJ), la Cour Supérieure électorale (TSE) et la Cour de justice du District fédéral et des Territoires (TJDFT) avec le soutien du ministère de l’Environnement, figurent des tables rondes et des présentations sur des thèmes aussi variés que la gestion des déchets, l’utilisation de l’eau, les énergies renouvelables, l’éthique, l’approvisionnement, l’accessibilité et l’inclusion dans l’administration publique dans la perspective de la durabilité.

-Chili

Au programme de la « Semaine du climat » qui se tient du 13 au 16 juin à Santiago figurent plusieurs thématiques dont les effets et impacts du changement climatique sur le Chili, les options et mesures d’atténuation et d’adaptation au changement climatique, l’importance, les choix et les stratégies de recyclage, l’approvisionnement en énergie de l’avenir et la mobilité durable.

Au Chili, « il n’y a pas déni climatique » et « les écoles enseignent des cours sur le changement climatique », a indiqué le ministre de l’Environnement

Marcelo Mena lors de la conférence inaugurale de cet important évènement.

Au menu de cette semaine du climat, les visiteurs seront invités à assister à une série de conférences, d’expositions, d’ateliers et de débats, organisés par la Fondation Konrad Adenauer autour de la thématique de la durabilité et les efforts mondiaux pour lutter contre le changement climatique.

Les écoles de la commune de Renca (ville de Santiago) disposent désormais de nouveaux points de tri de déchets, une initiative réalisée grâce au partenariat public-privé entre la municipalité et des sociétés privées.

Ainsi, 14 écoles municipales et 6 écoles privées font désormais partie du réseau de points de collecte à même de sensibiliser davantage les écoliers et leurs familles à la protection de l’environnement.

Les enfants seront éduqués pour être des citoyens actifs de la protection du patrimoine naturel du Chili avec une forte conviction de l’importance de protéger, promouvoir et diffuser les valeurs universelles de protection de la planète, font savoir les initiateurs du projet.

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