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14 Sep

Sénégal: La ville de Pikine lance un projet « Energie et changement climatique »

Dakar – La ville de Pikine lance ce jeudi un projet « Energie et changement climatique », annonce un communiqué de presse.

« Ce projet est financé à plus de 500 millions FCFA par l’Union européenne pour l’élaboration d’un Plan intercommunal sensible au changement climatique et à l’énergie entre les départements de Pikine et de Guediawaye », souligne le communiqué.

Le texte indique qu’il « ambitionne de renforcer les capacités des villes bénéficiaires à fournir l’accès à des services énergétiques durables et sûrs aux populations urbaines et péri-urbaines ».

— Le coordonnateur de la Fédération nationale pour l’agriculture biologique (FENAB), Ibrahima Seck, sollicite des pouvoirs publics un accompagnement pour le développement de l’agriculture biologique.

« Nous continuons à recevoir de la part des autorités, un soutien verbal. Il n’y a pas une volonté politique pour accompagner le développement de l’agriculture biologique au Sénégal », a-t-il dit dans un entretien avec la presse.

Selon lui, les autorités compétentes investissent beaucoup de ressources financières dans l’agriculture conventionnelle au détriment de celle biologique.

Voici par ailleurs le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du jeudi 14 septembre :

Côte d’Ivoire :

-Les pluies diluviennes qui s’abattent sur certaines localités du pays en inondant des quartiers, préoccupent de plus en plus les populations de Guiglo (Ouest, région du Cavally).

Les habitants des quartiers Boribana, Cocotier après PMI ont été obligés d’abandonner leurs habitations devenues des zones à risques proches des fleuves, Nzo et Nicla.

Fort de ce constat, les autorités préfectorales ne cessent de multiplier les messages de sensibilisation au niveau des radios locales afin d’éviter les zones dangereuses.

-La Côte d’Ivoire n’est pas concernée par le phénomène des ouragans, assure le chef du service prévision générale et météo marine de la Société d’exploitation de développement aéroportuaire aéronautique météo (SODEXAM), Eklou Ferdinand se prononçant sur la probabilité de la survenance des ouragans en Côte d’Ivoire.

« La Côte d’Ivoire se trouve à proximité de l’équateur. Cette position lui permet de bénéficier d’une +force de Coriolis+ (ndlr : une force inertielle agissant perpendiculairement à la direction du mouvement d’un corps en déplacement dans un milieu) qui est +quasi nulle+ (…) La Côte d’Ivoire n’est pas sur une trajectoire de cyclone, et se trouve donc véritablement épargnée de ce phénomène », a expliqué M. Eklou.

Mali :

-La 2ème édition du Forum Africain itinérant des énergies renouvelables, AFER FORUM, aura lieu les 28, 29 et 30 septembre, à Bamako, sous le signe « la révolution verte de l’Afrique ».

Le Forum AFER rassemblera pendant trois jours les Chefs d’Etat de plusieurs pays africains, des ministres, des acteurs économiques et un grand nombre d’experts du monde entier afin de partager les expériences des pays pionniers dans le domaine des énergies renouvelables, de débattre des sujets qui concernent le développement du secteur et de mettre en lumière les enjeux spécifiques au continent africain.

Ghana :

-Le Fonds vert du Ghana, une initiative gouvernementale visant à mobiliser des ressources financières intérieures pour lutter contre le changement climatique et d’autres défis environnementaux dans le pays, est en cours de finalisation.

Fruit d’un partenariat entre le ministère des finances et l’Agence de protection de l’environnement (EPA), cette initiative s’appuiera sur le principe pollueur-payeur pour recueillir des fonds auprès des pollueurs.

Burkina :

-Le secrétaire exécutif du Comité permanent inter-Etats de lutte contre la sécheresse dans le Sahel (CILSS), Adoum Djimé, a fait état des difficultés que les pays du Sahel et de l’Afrique de l’Ouest rencontrent dans la gestion des terres et de l’environnement au regard des changements climatiques intervenus ces dernières années.

L’Atlas intitulé « Les paysages de l’Afrique de l’Ouest: un monde en pleine évolution », réalisé avec le soutien de l’USAID, démontre qu’entre 1975 et 2013, les habitats naturels des régions sahéliennes et soudaniennes comme la steppe et la savane, ont été fortement dégradées à cause de la forte croissance démographique, a rappelé M. Djimé, lors d’une cérémonie organisée à Ouagadougou, à l’occasion du 44ème anniversaire du CILSS.

-Des sorties inopinées sur le terrain de la « police de l’eau » burkinabè, ont été effectuées à l’ensemble des structures présentant des risques potentiels de pollution des ressources en eau à Bobo-Dioulasso (2ème ville du Burkina Faso et capitale économique du pays).

L’objectif de ces sorties était le contrôle des rejets des déchets et des risques potentiels de pollution des ressources en eau. Selon le chef de mission, Garba Florentin, cité par la presse locale, « il n’y a pas de prétexte possible pour polluer l’environnement ».

Plusieurs études réalisées dans le sous-bassin ont montré qu’il est très vulnérable. Cette vulnérabilité due à la pollution des eaux souterraines est accentuée par les rejets des déchets sans traitement préalable, a-t-il précisé.

-Les travaux de construction de la centrale solaire photovoltaïque de Zagtouli, la 1ère en Afrique de l’Ouest, sont réalisés à 98% et l’injection des premiers Kwh sur le réseau de la nationale d’électricité sont attendus d’ici trois semaines.

Cette déclaration a été faite par le directeur général-adjoint du Fonds monétaire international (FMI), Mitsuhiro Furusawa, lors de sa visite du site à Ouagadougou.

Avec 129.600 modules photovoltaïques de 260 Wc et 16 postes transfo/onduleurs érigés sur une superficie de 60 ha, cette centrale, financée par l’UE et l’Agence française de développement va accroître l’offre énergétique du Burkina Faso.

Tanzanie :

-Au moins 42 hippopotames ont été tués, récemment, à cause d’un foyer d’anthrax signalé dans le célèbre parc national de Ruaha en Tanzanie, ont rapporté des médias, citant le chef des gardes forestiers du parc, Christopher Timbuka.

Les résultats préliminaires des investigations faisaient état que ces animaux sauvages ont été tués par l’anthrax, une infection provoquée par la bactérie Bacillus anthraces, a relevé le responsable.

Il s’agit du « plus grand nombre d’hippopotames tués par cette maladie jamais enregistré dans ce parc », a indiqué M. Timbuka, ajoutant que des échantillons de ces animaux ont été envoyés aux laboratoires en vue d’une analyse plus approfondie.

Cameroun :

-Des experts du Cameroun et du Centre Commun de Recherche de l’Union Européenne (UE) se sont réunis, du 5 au 7 septembre 2017, à Yaoundé, pour procéder à la validation des réponses au Questionnaire spécifique d’évaluation des besoins nucléaires, radiologiques, biologiques et chimiques (NRBC) et l’élaboration du Plan d’Action National (PAN) de lutte contre les risques liés aux agents et matériaux NRBC.

Cette activité s’inscrit dans le cadre d’une initiative plus large de l’UE dite des « Centres d’Excellence pour la réduction des risques NRBC », une action de portée mondiale qui soutient ces centres pour renforcer la coordination politique et opérationnelle dans ce domaine.

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