Le Kenya ambitionne de transformer la moitié de sa production de café et de thé sur le moyen terme
Nairobi – Le Kenya s’est fixé pour objectif de transformer la moitié de sa production de café et de thé sur le moyen terme, a fait savoir le ministre kényan de l’Industrie et des Entreprises, Adan Mohamed.
A travers ce plan dont les principaux axes n’ont pas été dévoilés, le pays est-africain ambitionne d’augmenter la valeur ajoutée liée à la transformation de ces denrées et, partant, tirer profit des prix élevés sur les marchés à l’export.
Cité par des médias locaux, le ministre a relevé que le gouvernement envisage ainsi d’amender la législation et la politique régissant les produits agricoles et prévoit d’accorder des incitations fiscales aux transformateurs locaux.
Les sous-secteurs du café et du thé jouent un rôle socio-économique important au Kenya.
Le café, dont 95% de la production principalement est exporté sous forme de fèves brutes, constitue la source des moyens de subsistance pour environ 5 millions de personnes.
De son côté, le thé représente l’une des principales sources de revenus du pays avec 120 milliards de shillings en 2016 et assure l’emploi pour 10% de la population.