Danemark : Orsted cherche à vendre ses activités danoises de distribution d’électricité

Copenhague – Le géant énergétique danois Orsted, le plus grand promoteur éolien offshore au monde, cherche à vendre ses activités danoises de distribution d’électricité et de clients résidentiels pour se concentrer sur le développement de ses activités internationales d’énergie renouvelable.

La société, qui a vendu ses activités pétrolières et gazières à Ineos l’année dernière, a nommé Danske Bank en tant que conseiller et prévoit de prendre une décision sur un éventuel désinvestissement avant la fin du mois de juin de l’année prochaine.

« Les entreprises sont bien gérées mais ne soutiennent pas la stratégie de croissance internationale à long terme dans le secteur des énergies renouvelables, et le conseil d’administration a donc décidé d’entamer un processus pour évaluer l’intérêt du marché pour ces dernières », a indiqué Orsted.

Les acheteurs les plus probables sont d’autres distributeurs d’électricité danois, et le prix pourrait être de 8 à 13 milliards de couronnes danoises (1,3 à 2 milliards USD), compte tenu d’un bénéfice d’exploitation de 1,3 milliard de couronnes l’année dernière, a précisé Morten Imsgard, analyste chez Sydbank.

Orsted a également annoncé la création d’une nouvelle division, Customer Solutions, dirigée par le vice-président exécutif Morten Buchgreitz.

Les activités envisagées pour le désinvestissement seront organisées dans une unité d’affaires distincte, qui sera également dirigée par Buchgreitz.

Les flux de trésorerie provenant d’un désinvestissement éventuel seront inclus dans la planification globale des immobilisations de la société où les priorités sont de maintenir sa cote de solvabilité et sa politique de dividendes et de réaliser des « investissements créateurs de valeur dans les énergies renouvelables ».

Orsted a conservé ses prévisions financières pour 2018.

.- Le fabricant danois des éoliennes Vestas a obtenu sa première commande pour un parc éolien détenu par des citoyens à partir du deuxième tour des enchères 2017 en Allemagne.

« La commande est passée par le client à long terme Rakower Bürgerwindpark GmbH & Co. KG et porte sur un parc éolien appartenant à des citoyens situé à Rakow, en Allemagne de l’Est, à la mer Baltique », indique un communiqué de Vestas.

Le projet remplacera quatre turbines V66-1,65 MW par quatre turbines V117-3,45 MW, totalisant 14 MW, ce qui fait plus que doubler la capacité installée et tripler la production annuelle d’énergie grâce aux turbines plus efficaces.

« La transition rapide entre les résultats des enchères et les commandes pour ce projet n’a été possible que grâce à une étroite collaboration entre Rakower Bürgerwindpark GmbH et Vestas, qui démontre notre capacité à aider les clients à gagner dans des environnements d’enchères très compétitifs », a affirmé Nils Baar, président de Vestas pour l’Europe du Nord et centrale.

L’offre a été faite sans permis de construire lors du second tour des enchères en 2017, date à laquelle les promoteurs du projet pouvaient participer aux enchères allemandes sans permis. En conséquence, près de 97% du volume accepté a été attribué à des projets sans permis de construire.

L’absence de permis a créé des délais de réalisation longs allant jusqu’à 54 mois, ce qui a suscité des inquiétudes quant au fait qu’une part importante de ces projets sera retardée ou ne sera pas construite du tout.

« Vestas se félicite donc de la récente décision du Parlement allemand de demander des autorisations pour tous les projets de participer aux enchères pour les deux prochaines années », s’est félicité M. Baar.

« Afin d’assurer la sécurité d’investissement et de planification nécessaire, Vestas se réjouit de la décision de demander des permis pour tous les projets de participer aux enchères », a-t-il ajouté.

Horst Podssun, entrepreneur et promoteur privé du Rakower Bürgerwindpark GmbH & Co. KG, a indiqué qu’après plusieurs retards « nous avons finalement réussi à obtenir l’autorisation de construire, au début de l’année 2018. Ce fut une grande réussite de concourir et de gagner contre des technologies nouvelles lors du second tour des enchères ».

« Nous avons apprécié aller jusqu’au bout et nous attendons avec impatience la mise en service en 2018 », a-t-il dit.

La commande comprend la fourniture et la mise en service des éoliennes et un contrat de service complet pour 20 ans. La livraison et la mise en service des éoliennes devraient débuter au quatrième trimestre de 2018.

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.-Stockholm- L’Institution suédoise de financement du développement, Swedfund, continue d’étendre son portefeuille au sein des énergies renouvelables en investissant 15 millions de dollars dans le fonds Climate Investor One.

Le fonds développe, construit et exploite des projets d’énergie renouvelable dans les pays en développement. La structure de financement mixte innovante du fonds cherche à mobiliser des capitaux privés pour influer sur les investissements dans les marchés émergents.

« L’accès à une énergie propre et fiable est une condition préalable à la réduction de la pauvreté. C’est pourquoi les investissements dans l’énergie sont prioritaires pour Swedfund », a affirmé Maria Håkansson, PDG de l’entreprise.

« Climate Investor One est également un exemple intéressant de la manière dont le financement des investisseurs privés peut être canalisé vers les pays en développement, ce qui est nécessaire si nous voulons atteindre les objectifs de développement durable », a-t-elle indiqué.

Climate Investor One cherche à s’investir dans l’énergie renouvelable provenant des énergies solaire, éolienne et hydroélectrique dans les pays en développement, y compris en Afrique subsaharienne.

Le fonds vise à augmenter la disponibilité de l’énergie renouvelable de plus de 1 000 MW et à créer environ 10 000 emplois. Il prévoit de fournir de l’électricité propre abordable à environ 7 millions de personnes. En outre, il ambitionne de contribuer à la réduction d’environ 1,8 million de tonnes de CO2 par an, ce qui équivaut à retirer environ 350 000 voitures de tourisme des routes.

Parmi les autres investisseurs du fonds figurent l’Institution néerlandaise de financement du développement, FMO, et des investisseurs scandinaves et néerlandais.

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.- Reykjavik- La plupart des plastiques jetés par les Islandais sont brûlés ou envoyés en Suède, rapporte la presse locale.

 » Pure North Recycling », la seule entreprise de recyclage de plastique du pays, fonctionne 24 heures sur 24, mais ne répond toujours pas à la demande, et son PDG, Sigurður Halldórsson, affirme que l’Islande est à la traîne en ce qui concerne le recyclage du plastique.

« Nous sommes derrière d’autres pays contre lesquels nous nous mesurons et il nous manque une direction claire et intelligente », a-t-il dit à propos de l’état du recyclage des plastiques en Islande.

« Les gens en Islande et en Europe se rendent compte que ce système ne fonctionne pas comme ils le pensaient, mais l’Union européenne indique clairement que chaque pays est responsable de son propre recyclage et c’est ce que nous faisons ici », a-t-il expliqué.

Situé à Hveragerði, dans le sud de l’Islande, Pure North Recycling est peut-être la seule au monde à utiliser l’énergie géothermique pour recycler le plastique. L’entreprise recycle une variété de produits en plastique, comme le film étirable et les engins de pêche.

« Les Islandais peuvent être à la pointe du recyclage du plastique, nous avons un grand potentiel ici avec l’énergie que nous avons », a fait observer M. Sigurður, notant qu’avec l’utilisation de « la chaleur et de la vapeur géothermiques dans ce processus et, de cette façon, nous pourrions assumer un leadership clair sur ces questions ».

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.-Oslo – Le volume de saumon dans les cages des fermes piscicoles norvégiennes, mesuré en poids, a augmenté de 6% en glissement annuel en mai, a déclaré le groupe de pression de l’industrie Seafood Norway dans un communiqué.

Également connue sous le terme de biomasse, la quantité a été estimée à 628 000 tonnes de saumon, en baisse par rapport à 635 000 le mois précédent, ajoute-t-il.

Seafood Norway représente environ 500 entreprises norvégiennes de produits de la mer.

Les grands producteurs de saumon norvégiens comprennent Marine Harvest, Leroey, Salmar, Grieg Seafood et Norway Royal Salmon.

La Norvège est le premier producteur de saumon au monde, suivie par le Chili.

En avril, la biomasse du saumon a augmenté de 5% d’une année sur l’autre et, en mars, la croissance a été de 4% en glissement annuel.

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.- Helsinki – La Finlande fait partie d’un groupe de 14 pays membres de l’UE ayant fait une déclaration appelant à relever les ambitions affichées par l’UE dans l’accord de Paris sur la lutte contre le changement climatique et à accélérer l’effort de réduction des émissions de carbone d’ici 2030.

« L’UE doit viser la réduction des émissions d’ici 2050, et notre objectif à l’horizon 2030 doit être sur la bonne voie. Cela devrait servir de base à la stratégie climatique à long terme et aux préparatifs de l’UE pour la conférence de Katowice sur le changement climatique « , a déclaré Kimmo Tiilikainen, ministre finlandais de l’Environnement, de l’Energie et du Logement, cité dans un communiqué.

Les 14 ministres se sont retrouvés lundi matin en marge d’une réunion des ministres de l’Environnement à Luxembourg.

L’UE doit également réviser l’objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre pour 2030 sur la base des réductions déjà réalisées dans différents secteurs et examiner si les intrants de l’accord de Paris devraient être mis à jour dès 2020, indique le communiqué.

La Commission européenne présentera la proposition pour la stratégie climatique à long terme en novembre, bien avant la Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques à Katowice, en Pologne.

« L’UE doit donner un message fort que nous sommes engagés à assumer notre responsabilité et à diriger les efforts internationaux sur le climat par notre propre exemple », a insisité M. Tiilikainen.

Lors de la réunion, les ministres ont discuté des normes d’émission pour les voitures particulières neuves et les véhicules utilitaires légers pour 2025 et 2030. La Finlande, ainsi que d’autres États membres plus ambitieux, demande une politique plus stricte dans la proposition de la Commission.

« Nous avons d’ambitieux objectifs de réduction des émissions pour le secteur des échanges sans émissions, ce qui explique pourquoi des normes d’émission plus strictes sont nécessaires pour les constructeurs automobiles. Comment les consommateurs peuvent-ils acheter des véhicules à faibles émissions si ce n’est pas ce que les fabricants doivent produire « , a déclaré Tiilikainen.

Les ministres ont également parlé de la directive sur l’eau potable et ont entamé le débat sur la proposition de la Commission concernant les plastiques à usage unique.

« L’initiative concernant le plastique à usage unique est extrêmement urgente. La question clé est de réduire la consommation de plastiques à usage unique et d’éviter que les déchets plastiques ne se retrouvent dans l’environnement. Le recyclage des plastiques doit être considérablement augmenté et, si possible, des matériaux biosourcés doivent être utilisés pour remplacer les plastiques. La Finlande possède également une solide expertise dans ce domaine », a expliqué le ministre.