Colombie: l’extension des cultures du palmier à huile met en danger la survie de quelques espèces de mammifères

Colombie :

L’extension des cultures du palmier à huile met en danger la survie de plusieurs espèces de mammifères dans le pays sud-américain, selon la revue Biological Conservation, citée par les médias locaux.

D’après les conclusions d’une enquête menée par cette publication dans l’Orénoque, l’une des cinq régions naturelles de Colombie où se concentre la culture de palmier à huile, des changements drastiques en termes de diversité des espèces de mammifères sauvages ont été constatés dans les zones abritant 45 à 75% de champs de palmier.

Les surfaces dédiées à la culture du palmier à huile ne devraient pas dépasser 45% dans cette région, tandis que 55% des superficies devraient être épargnés afin de préserver les écosystèmes naturels.

Buenos Aires- Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Sud pour la journée du jeudi 18 octobre :

Argentine:

Plus de 80% des Argentins ont entendu parler de durabilité et plus de 60% ont acheté des produits durables, a indiqué une récente étude sur la consommation responsable publiée dans les médias locaux.

Selon le Centre d’études organisationnelles de la Faculté des sciences économiques de l’Université de Buenos Aires, auteur de l’étude, parmi les facteurs expliquant le manque de demande de produits durables, 51% des répondants ont mentionné le manque d’informations suffisantes et le manque de produits durables (37%).

« Certaines personnes connaissent la durabilité et en parlent, mais il reste encore beaucoup de travail à faire », a déclaré Juan Carlos Gomez, directeur du Centre d’études réglementaires.

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Brésil:

Une opération de lutte contre la chasse et le trafic des tourterelles oreillardes lancée par l’institut brésilien de l’environnement et des ressources naturelles (IBAMA), à la fin du mois de septembre a empêché la capture quotidienne d’au moins 64.000 oiseaux dans l’arrière-pays de Paraíba.

Les agents environnementaux ont saisi et incinéré 16.130 pièges, chacun capable de capturer 4 oiseaux par jour, a annoncé l’organisme chargé de la protection de l’environnement au Brésil sur son site web.

Les amendes infligées lors de l’opération Migratorius II s’élevaient à 96.500 réais, tandis que 32 oiseaux sauvages capturés vivants par l’équipe de surveillance ont été relâchés dans la nature.

Les opérations de surveillance ont été intensifiées dans l’Etat de Paraiba, lieu de reproduction de plusieurs espèces d’oiseaux, pour éviter que les oiseaux migrateurs soient tués ou capturés par les chasseurs.

La Tourterelle oreillarde (Zenaida auriculata) est une espèce d’oiseaux des zones tropicales du Nouveau Monde. Elle réside dans toute l’Amérique du Sud de la Colombie au nord jusqu’à l’Argentine et au Chili au sud.

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L’Équateur:

La République de l’Équateur est un pays d’Amérique du Sud, frontalier du Pérou au sud et à l’ouest de la Colombie au nord, baigné à l’ouest par l’Océan Pacifique. Ses 283.520 km2 de superficie sont partagés en trois grandes régions, à savoir, la côte du Pacifique, où se trouve la principale ville du pays (Guayaquil), la partie andine où se trouve la capitale Quito, et l’Amazonie équatorienne, dans l’Est du pays.

Les deux premières régions concentrent l’essentiel de la population et de l’activité économique du pays, tandis que la partie amazonienne, moins peuplée, recèle des ressources significatives en hydrocarbures, ainsi qu’une biodiversité extrêmement importante. À ces trois régions continentales, il faut ajouter une région insulaire formée par les îles Galápagos, situées dans l’Océan Pacifique à un millier de kilomètres à l’ouest de la côte équatorienne.

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Pérou:

Le président péruvien, Martin Vizcarra, a déclaré mercredi que l’un des objectifs de son gouvernement pour le deuxième centenaire de l’indépendance du pays était de réduire de manière significative le nombre de personnes sans accès à l’eau, grâce aux projets en cours.

Dans un discours prononcé lors de l’inauguration d’une exposition sur l’eau, le président a ajouté que la priorité pour l’État était de fournir des ressources en eau à la population, que ce soit pour boire ou pour d’autres usages.

« Nous devons réduire considérablement le nombre des 3,5 millions de Péruviens qui ne disposent pas d’eau en finalisant des projets … mais nous ne pouvons le faire seuls sans le soutien des gouvernements régionaux et locaux auxquels nous avons transféré des ressources financières ».

Le chef d’Etat péruvien a souligné qu’il resterait vigilant pour atteindre les objectifs du centenaire de l’indépendance (2021) avec des indicateurs sociaux permettant une réflexion sur le développement à court terme.