L’expérience marocaine en matière de promotion des zones humides d’importance écologique mondiale exposée à Dubaï
Dubaï – L’expérience marocaine en matière de promotion des zones humides d’importance écologique mondiale a été exposée à la 13e session de la Conférence des Parties contractantes à la Convention de Ramsar sur les zones humides (COP13), ouverte lundi soir à Dubaï avec la participation d’experts représentant près de 150 pays.
A cette occasion, M. Zouhair Amhaouch, chef de la division des parcs et réserves naturelles au sein du Haut commissariat aux eaux et forêts et à la lutte contre la désertification, a souligné que la position géographique privilégiée du Maroc fait que ses zones humides soient réputées pour leur abondance et leur diversité
Le Royaume est situé sur l’un des axes de migrations des oiseaux Europe-Afrique, ce qui lui permet de jouer un rôle vital comme habitat d’escale obligatoire pour des millions d’oiseaux migrateurs, a expliqué M. Amhaouch, lors de cette session qui s’est déroulée en présence de l’ambassadeur du Maroc aux Emirats Arabes Unis, Mohamed Ait Ouali.
Et de rappeler que le Maroc a inscrit 26 sites sur la convention des zones humides d’importance mondiale dont deux récent en 2018, à savoir Sebkha Imlily à Dakhla et Merja Fouarate à Kénitra, notant que dans le cadre de sa stratégie de conservation de la nature 2015-2024, le département des Eaux et Forêts, point focal de la convention Ramsar, compte inscrire 28 nouveaux sites pour renforcer la représentativité des zones humides marocaines dans le réseau des zones humides d’importance internationale.
Les Parties contractantes se penchent lors de cette réunion, tenue sous le thème « les zones humides pour un avenir urbain durable », sur l’évaluation des progrès d’application de la Convention et de l’utilisation rationnelle des zones humides et la planification de leurs propres travaux pour la prochaine période triennale.
La Convention sur les zones humides d’importance mondiale, signée en 1971 à Ramsar (Iran), vise à préserver et rationaliser la gouvernance des zones humides à travers des mesures locales, régionales, nationales et la coopération internationale, le but étant de parvenir à un développement durable à travers le monde.