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Le gouvernement britannique
04 Fév

Le gouvernement britannique compte avancer l’interdiction de la vente de voitures diesel et essence à 2035

Londres – Le gouvernement britannique compte avancer l’interdiction de la vente de voitures diesel et essence à 2035 au lieu de 2040, comme prévu initialement.

Dans un discours que devra prononcer le Premier ministre britannique, Boris Johnson, lors de la conférence de présentation de la COP26 qui se tiendra ce mardi en présence du Premier ministre italien Giuseppe Conte et du célèbre naturaliste David Attenborough, l’accent sera mis sur l’engagement du gouvernement britannique à respecter son objectif de zéro émissions nettes d’ici 2050, ainsi que sur la décision d’avancer la date actuelle pour la suppression progressive de la vente de véhicules à essence et diesel à 2035.

« Accueillir la COP26 est une opportunité importante pour le Royaume-Uni et les nations du monde entier afin d’intensifier la lutte contre le changement climatique », va déclarer le Premier ministre britannique, selon des extraits de son discours transmis à l’avance par ses services.

« Alors que nous définissons nos plans pour atteindre notre objectif ambitieux de zéro émission pour 2050 tout au long de cette année, nous invitons donc les autres à se joindre à nous », soulignera-t-il.

Le gouvernement britannique devrait maintenant mener une consultation sur le report de la date de fin de la vente de voitures et de camionnettes neuves à essence et diesel à 2035, ou plus tôt si une transition plus rapide est possible.

L’interdiction proposée inclurait pour la première fois les hybrides, fournissant ainsi un coup de pouce majeur aux développeurs de voitures électriques, mais pouvant aussi déclencher un recul de certains fabricants automobiles britanniques.

Le Royaume-Uni abritera la 26-ème Conférence des Nations Unies sur le Climat (COP26) du 9 au 19 novembre 2020 à Glasgow, en Écosse.

Désireux de renforcer sa position en tant que chef de file mondial de la lutte contre le changement climatique, le Royaume-Uni a inscrit un nouvel objectif climatique « zéro émissions nettes » au cœur de ses priorités, dans le but de mettre fin à la contribution de ce premier pays industrialisé au monde au réchauffement climatique.

En relevant son objectif précédent de réduction des émissions du dioxyde de carbone de 80% à l’horizon 2050 à « zéro émissions nettes » d’ici la même année, le Royaume-Uni est la première grande économie mondiale à fixer une loi visant à atteindre la neutralité carbone.

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