Belgique: Augmentation des déchets organiques et médicaux à risque depuis le début du confinement
Bruxelles – Les déchets organiques et médicaux à risque ont augmenté respectivement de 30% et 40% en Belgique depuis le 15 mars, soit au début du confinement, selon les chiffres de l’entreprise de traitement des déchets « Suez ».
Dans la ville de Gand, à titre d’exemple, l’entreprise a constaté une « nette augmentation des différents flux de déchets ménagers ». Les déchets résiduels, le verre et les bouteilles en plastique ont augmenté respectivement de 10%, 16% et 20%, tandis que les déchets organiques ont bondi de 30%.
L’augmentation des déchets a été également constatée dans le secteur des soins de santé, avec un premier pic de déchets médicaux à risque (aiguilles, d’implants, de médicaments périmés, de masques, etc.) dans les hôpitaux, suivi d’un pic dans les maisons de repos, selon la même source.
En moyenne, Suez collecte quelque 34 tonnes de déchets médicaux à risque par jour. Le nombre de camions collectant ceux-ci est passé de 13 à 21 lors du pic de la crise du coronavirus.
La quantité de déchets industriels (de cantine, de bureau, de production, etc.) collectés a, elle en revanche, diminué. « A un moment, la quantité de déchets industriels collectés a été inférieure à 50% par rapport à la quantité d’avant Covid-19 », note l’entreprise.