El Kelâa des Sraghna : Vers l’augmentation de la capacité de production de la station de traitement des eaux

El Kelâa des Sraghna – L’augmentation de la capacité de production de la station de traitement des eaux à El Kelâa des Sraghna est de nature à couvrir et à garantir l’approvisionnement en cette matière vitale de la ville et des communes avoisinantes, a indiqué le directeur provincial de l’Office National de l’Electricité et de l’Eau potable (ONEE-Branche Eau), Saleh Hakkaoui.

Dans une déclaration à la MAP en marge de la session extraordinaire du conseil provincial tenue, lundi, M. Hakkaoui a précisé qu’un projet portant sur l’extension de la station d’El Kelâa des Sraghna, dédiée au traitement des eaux en provenance du barrage Hassan Ier (Azilal) est en cours de réalisation.

Ce projet, a-t-il précisé, comprend le renforcement de la capacité de production de la station par un débit supplémentaire équivalent à 60 litres/seconde et la construction de deux nouveaux réservoirs de stockage d’une capacité de 3.000 m3, en plus des 4 réservoirs existants d’une capacité de 6.000 m3, pour un coût estimé à 80 millions DH.

Il a fait savoir que la station de traitement, qui avec sa capacité supplémentaire sera prête avant l’été 2021 au plus tard, contribuera à assurer l’approvisionnement en eau potable d’El Kelâa des Sraghna et des communes avoisinantes (Znada, Oulad Yaacoub, Mayate, El Marbouh, Lounasda, Oulad Bougrine, Chtiba et Oulad Cherki).

Et de poursuivre que les services provinciaux de l’eau potable procéderont à la réalisation de nouveaux forages dans les communes de Fraita, El Aamiria, El Attaouia, Tamallalt et de Sidi Rahal pour augmenter la capacité de production d’eau, satisfaire les besoins des populations de ces centres en cette matière et, partant, remédier au déficit hydrique qui pourrait survenir.

M. Hakkaoui a, d’autre part, relevé que les conditions d’approvisionnement de la province d’El Kelâa des Sraghna en eau potable durant l’été 2020 ont été « normales » en dépit de certaines « perturbations limitées », dues généralement à la forte hausse des températures ou à des dysfonctionnements touchant certains équipements.

Dans ce cadre, il a expliqué que la hausse du mercure et les conditions climatiques qui caractérisent la région ont conduit à une baisse significative des ressources hydriques au niveau des forages.

Par ailleurs, le responsable a rappelé que la Branche Eau de l’ONEE demeure, conformément aux attributions qui lui sont conférées, à la disposition des conseils élus pour la réalisation d’études, la recherche de nouvelles ressources en eau, la construction de réservoirs et la rénovation du réseau d’approvisionnement, entre autres.