Brésil: La Constitution fédérale de 1988 impose « au pouvoir public et aux collectivités » la préservation d’un environnement « écologiquement équilibré »
Brasilia – La Constitution fédérale de 1988 impose « au pouvoir public et aux collectivités » la préservation d’un environnement « écologiquement équilibré » pour « les générations présentes et futures ».
C’est dans les villes que le déséquilibre environnemental impact le plus la population, tels que les inondations, les glissements de terrain, la pollution des rivières, les pénuries d’eau et l’érosion des sols. En plus de ces phénomènes, les municipalités doivent faire face directement à des problèmes de durabilité, tels que l’assainissement de base, la collecte des déchets, le drainage des eaux usées et l’approvisionnement en eau potable.
Selon le Profil des municipalités brésiliennes réalisé par l’Institut brésilien de géographie et de statistique (IBGE), « entre 2013 et 2017, sur les 5570 municipalités brésiliennes, 2706 (48,6%) ont été touchées par des sécheresses, 1726 (31%) par des inondations, 1 093 (19,6%) par l’érosion des sols et 833 (15,0%) par des glissements de terrain. Cependant, en 2017, 59% des municipalités brésiliennes ne disposaient d’aucun instrument visant à prévenir les catastrophes, et seulement 14,7% (821 municipalités) avaient un plan d’urgence et/ou de prévention de la sécheresse.
Les risques de catastrophe, le manque de politiques préventives et les problèmes environnementaux exposent la vie de la population et peuvent exiger des dépenses futures des municipalités en matière de santé, par exemple. L’accumulation des responsabilités des mairies a inspiré la création de plateformes numériques qui serviront les gestionnaires et conseillers municipaux qui seront élus cette année et pourront également guider le citoyen pour prendre une décision de vote, selon l’agence officielle de presse.