La FAO se projette dans la perspective d’une bioéconomie sans déchets
Washington – L’organisation des Nations-Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO) a dit miser sur une bioéconomie sans déchets, qui soit soucieuse des questions environnementales et sociales, affirmant contribuer ainsi à la transition vers une bioéconomie durable et circulaire.
Une bioéconomie circulaire et durable utilise l’innovation et exploite le potentiel des biosciences et des biotechnologies afin de produire des aliments de manière responsable, de réduire les déchets et de remplacer les matières plastiques et les combustibles fossiles par des solutions biologiques, permettant ainsi de répondre aux besoins d’une population qui s’accroît et en même temps de préserver nos ressources naturelles.
Selon la FAO, il s’agit essentiellement d’un système révolutionnaire et réparateur, qui stimule l’industrie et l’économie, mais qui protège aussi la planète pour les générations futures.
Il s’agit notamment de remplacer les matières plastiques et les combustibles fossiles par des solutions biologiques, de supprimer l’utilisation de produits chimiques toxiques et de réduire les déchets grâce à des matériaux, des produits, des systèmes et des modèles commerciaux novateurs.
Il s’agit également d’exploiter le potentiel des biosciences et de la biotechnologie afin de relever les défis auxquels nous sommes confrontés, comme la fourniture de denrées alimentaires, d’aliments pour animaux, de fibres, de produits du bois et de produits chimiques d’origine biologique, y compris des solutions de rechange aux plastiques, afin de subvenir aux besoins d’une population croissante en même temps que l’on préserve nos ressources naturelles.