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08 Déc

En 2030 les véhicules dotés d’une motorisation diesel aux normes actuelles et anciennes seront bannis des routes

Bruxelles – Le gouvernement wallon se serait entendu sur un calendrier de sortie du diesel, rapporte vendredi L’Echo, précisant qu’en 2030, les véhicules dotés d’une motorisation diesel aux normes actuelles et anciennes seront bannis des routes.

Après Bruxelles, qui va bannir les véhicules diesel les plus polluants de ses rues dès le 1er janvier 2018, la Wallonie emboîte le pas, en optant pour interdiction progressive.

Le gouvernement wallon a ainsi validé jeudi un avant-projet de décret qui dresse, selon le journal, les grandes étapes menant vers la fin du diesel en 2030. À cette date, les véhicules diesel des particuliers répondant aux normes actuelles et anciennes ne seront plus autorisés à circuler sur les routes wallonnes.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du vendredi 08 décembre 2017:

Londres- Le groupe pétrolier Shell investit dans les bornes de recharge pour voitures électriques. Il a racheté en octobre NewMotion, propriétaire de l’un des plus vastes réseaux de bornes de recharge pour véhicules électriques en Europe.

Et Shell vient maintenant d’annoncer qu’il va s’associer au projet Ionity, un réseau européen de stations de recharge ultrarapide (jusqu’à 350 kW) pour véhicules électriques, créé conjointement par BMW, Daimler, Porsche, Audi et Ford.

Le but des partenaires est de construire et gérer environ 400 stations de rechargement rapide sur les principaux axes de circulation européens d’ici à 2020.

Shell va accueillir des bornes de recharge électrique dans 80 de ses stations-service situées au bord des autoroutes de 10 pays européens.

Au total, 500 bornes seront disponibles dans le réseau Shell, soit en moyenne 6 par station, pour permettre aux automobilistes d’effectuer de longues distances à bord de leur véhicule électrique.

Genève, – La Suisse se fixe pour objectif de réduire de moitié d’ici à 2030 ses émissions de gaz à effet de serre de moitié par rapport à 1990 dans le cadre de ses engagements conformément à l’accord de Paris, a annoncé le gouvernement dans un communiqué.

Au menu figurent notamment des exigences renforcées pour les émissions des voitures neuves sachant que le secteur des transports émet le plus de gaz à effet de serre (32,1 pc du total).

La taxe sur le CO2 sur les combustibles est appelée à augmenter de 84 francs par tonne de CO2 à 96 francs dès janvier prochain, puis à 210 francs dans les années à venir.

Une interdiction des combustibles fossiles pour les chauffages sera l’une des options possibles, mais uniquement pour les bâtiments neufs.

Un système d’échange de quotas d’émissions a également été mis en place pour les grandes entreprises suisses : avec une part de 20,3 pc, l’industrie représente le troisième plus grand émetteur de gaz à effet de serre

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-. Environ 40 pc des denrées alimentaires en Suisse présentent des traces quantifiables de glyphosate, une substance chimique controversée présente dans certains herbicides, révèle une étude suisse publiée ce week-end.

Plus de 230 échantillons de denrées alimentaires ont été analysés afin de déterminer l’exposition de la population à cet herbicide utilisé dans le pays helvétique, précise une étude de l’Office fédéral de la sécurité alimentaire (OSAV) mandatée par le parlement.

Les plus fortes concentrations ont été mesurées dans les pâtes, les céréales et les légumineuses. Le monitorage n’est pas encore terminé, mais cette première évaluation montre que les résidus de glyphosate dans les aliments ne présentent pas de risque pour la santé.

Le glyphosate est l’herbicide le plus utilisé au monde. En Suisse, on évalue la quantité à 300 tonnes par année. Il est classé « cancérogène probable » par le Centre international de recherche sur le cancer, un organe de l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
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Madrid, – La Commission européenne a ouvert un «processus formel pour infraction» contre l’Espagne pour la transgression de la norme européenne liée à la protection de l’environnement, a indiqué la commission.

L’objet de cette procédure de sanction est le projet urbanistique Origo Mare à Majanicho, dans l’île de Fuerteventura (archipel des Canaries), qui a été approuvé sans la présentation des rapports préalables nécessaires, a expliqué la commission dans son inventaire mensuel des infractions.

Bruxelles a, à cet égard, attiré l’attention de l’Espagne sur cette infraction et a demandé de garantir que les constructions autorisées par la législation régionale respecteront les normes européennes.

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-La mairie de Madrid a déclenché jeudi le «scénario 2» du protocole contre la pollution atmosphérique en raison d’un nouvel épisode de forte pollution, avec pour mesures principales la restriction du stationnement en centre-ville et la limitation de la vitesse maximale autorisée à 70 km/h.

La municipalité a adopté ces mesures après que dix stations du Réseau de vigilance de la qualité de l’air ont enregistré des niveaux supérieurs à 180 microgrammes de dioxyde d’azote (NO2) par mètre cube d’air durant deux heures consécutives.

Deux stations de ce réseau ont même dépassé la barre de 300 microgrammes de dioxyde d’azote (NO2) par mètre cube durant une heure.

Lisbonne – Les niveaux des eaux souterraines dans le bassin du Tage ont connu des « baisses significatives » au cours des derniers mois, similaires à la sécheresse de 2004-2005 et, dans certains cas, même plus bas, selon une source de l’Agence portugaise de l’environnement (APA).

La baisse des précipitations au cours de la dernière année hydrologique et les utilisations existantes ont entraîné des « baisses significatives » des niveaux des eaux souterraines, tant au niveau des systèmes aquifères qu’à l’intérieur de la région, dans les formations du massif « Maciço Antigo ».

Le recul des niveaux piézométriques (niveau des eaux souterraines) peut conduire à une sécheresse des captations d’eau de moindre profondeur et à l’utilisation de réservoirs, et des « puits improductifs » peuvent également apparaître plus fréquemment, estime l’APA.

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– Le Portugal a reçu, ces dernières années, plus de déchets dangereux à traiter qu’il n’a envoyés à l’étranger, et ce pour profiter de la capacité installée, selon le secrétaire d’Etat à l’Environnement.

Au cours des trois dernières années, « il y a eu un mouvement transfrontière de déchets qui a favorisé plus d’entrées vers les infrastructures nationales que par le passé », a déclaré Carlos Martins. « Le fait que le Portugal dispose de bonnes infrastructures » peut conduire les pays qui n’en disposent pas à choisir d’envoyer certains déchets pour qu’ils soient traités ou éliminés, a-t-il dit.

Quant aux pays qui envoient des déchets dangereux à traiter au Portugal par valorisation ou élimination, ils sont passés de 13 sources différentes dans l’Union européenne (UE) en 2015, à seulement deux ou trois d’entre eux qui représentaient plus de 80 pc des déchets expédiés en 2016, selon le secrétaire d’Etat.

Le pays qui a le plus augmenté ses envois de 2015 à 2016 était l’Italie, qui envoyait auparavant peu de déchets au Portugal.
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Paris, – Dans le cadre du One Planet Summit, le Ministère français de la Transition écologique et solidaire organise le 13 décembre une conférence sur le thème de la solidarité climatique.

En effet, si l’ensemble de la population subit et subira les conséquences du changement climatique, les travaux sur la justice climatique montrent bien les vulnérabilités cumulées et la surexposition de certaines populations face aux impacts du changement climatique, indique le ministère, notant que cette vulnérabilité se traduit aussi bien à l’échelle internationale, certains États subissant d’ores et déjà plus fortement les conséquences du changement climatique, qu’à l’échelle nationale. Cette conférence permettra de mettre en lumière les enjeux sous-jacents à la notion de solidarité climatique à l’échelle nationale et internationale et les pistes d’action possibles à travers les interventions d’experts et acteurs de la société civile.

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Près de 80 économistes de 20 pays ont appelé, jeudi, à « la fin immédiate » de tout investissement dans les énergies fossiles tout en préconisant « une hausse significative » du financement des énergies renouvelables ».

« Nous appelons à la fin immédiate de tout investissement dans de nouveaux projets de production et d’infrastructure de combustibles fossiles, et encourageons une hausse significative du financement des énergies renouvelables », ont-ils affirmé dans une Déclaration lancée par l’ONG 350.org et publiée jeudi avant le Sommet sur le climat prévu mardi prochain à Paris.

Cette déclaration, signée par des économistes en provenance notamment de France, des Etats-Unis, du Royaume Uni, de Suède, du Japon et de Grèce, rappelle l’engagement du président français Emmanuel Macron et d’autres dirigeants en faveur d’un soutien financier accru aux solutions climatiques.

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