Grande Bretagne : Une ONG averti sur la flexibilité des politiques environnementales répressives

Londres – Le gouvernement britannique n’a pas mis en place de politiques solides qui répriment les impacts environnementaux négatifs de la mode rapide, malgré le lourd tribut du secteur en termes de pollution de l’eau, d’émissions de gaz à effet de serre et de déchets mis en décharge, avertit une étude de l’association caritative environnementale, Hubbub.

L’étude, réalisée en collaboration avec la campagne Buy Better, révèle que le gouvernement n’a publié que 19 politiques sur cinq stratégies au cours des 14 dernières années pour lutter contre l’industrie de mode non-recyclable, bien que le secteur soit un grand utilisateur de combustibles fossiles, deuxième plus grand utilisateur et pollueur de l’eau dans le monde et la principale cause d’environ 13 millions d’articles envoyés aux décharges britanniques chaque année.

Les politiques, qui ont été introduites, se sont largement concentrées sur des orientations et des normes volontaires, ou sur des tentatives d’inciter les producteurs à adopter des pratiques plus durables, plutôt que sur des réglementations, des législations ou de fortes incitations pour aider à réduire l’impact du secteur, souligne l’étude.

Cette étude avait en effet révélé une « absence choquante de leadership » du gouvernement qui avait conduit à un « manque de changement percutant et systémique » dans le secteur de la mode, a déclaré le PDG de Hubbub, Trewin Restorick.