ActualitésAccord de coopération entre le Rwanda et l’ARC pour la gestion des catastrophes climatiques extrêmes

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22 Nov

Accord de coopération entre le Rwanda et l’ARC pour la gestion des catastrophes climatiques extrêmes

Kigali – Le gouvernement rwandais et l’Institution de la Mutuelle panafricaine de gestion des risques (ARC) ont paraphé un protocole d’accord visant à renforcer la coopération dans la gestion des catastrophes climatiques au Rwanda.

Le protocole d’accord définit les conditions générales et un cadre visant à faciliter la coopération et la collaboration entre l’Institution de l’ARC et le gouvernement rwandais afin de « faire face aux conséquences des événements météorologiques extrêmes, en fournissant entre autres un soutien à la formation des fonctionnaires de l’Etat », indique un communiqué de l’ARC, parvenu jeudi à la MAP.

Dans ce cadre, l’institution devra utiliser son outil d’assurance paramétrique et le logiciel Africa RiskView pour soutenir les efforts du gouvernement rwandais visant à concevoir des réponses aux événements météorologiques extrêmes et autres risques de catastrophes naturelles afin de réduire leur impact sur la population du pays, précise-t-on.

En vertu de cet l’accord, l’ARC fournira également une formation à la modélisation et à la quantification des risques aux fonctionnaires publics, ce qui « contribuera à faciliter la définition des paramètres de transfert de risques du pays pour chaque événement météorologique extrême ».

« Le Rwanda a été l’un des premiers signataires de l’Accord portant création de l’Institution de l’ARC en novembre 2012 et siège au conseil d’administration de l’Institution de l’ARC », rappelle l’organisation.

L’ARC est une société d’assurance mutuelle offrant des services de transfert de risques aux États membres à travers la mutualisation des risques et l’accès aux marchés de la réassurance

Avec l’appui du Royaume-Uni, de l’Allemagne, de la Suède, de la Suisse, du Canada, de la France et des États-Unis, l’ARC aide les États membres à réduire les risques de pertes et de dommages causés par les événements météorologiques extrêmes affectant les populations africaines en apportant, à travers une assurance souveraine des risques de catastrophe, des réponses ciblées aux catastrophes naturelles de manière plus opportune, économique, objective et transparente.

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