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05 Juil

Les agriculteurs danois trouvent des difficultés à faire nourrir leurs animaux en raison de la sécheresse

Copenhague – Les agriculteurs danois ont de plus en plus de difficulté à obtenir suffisamment de nourriture pour leurs animaux en raison du temps chaud et sec de l’été, la sécheresse sévissant dans le pays ayant provoqué une pénurie de foin et de céréales adéquates.

« Nous n’avons pas eu un tel déficit hydrique comme nous l’avons maintenant depuis 1970 », a déclaré Troels Toft, le directeur du secteur des plantes au centre scientifique agricole Seges.

Une solution serait de récolter le maïs, mais il n’est pas encore mûr, une autre consisterait à transporter du foin à travers le pays.

« Je pense que nous allons devoir transporter du foin de l’est vers l’ouest du Danemark parce qu’à Zealand et à Funen, on n’a pas besoin de foin pour le fourrage. Il n’y a pas beaucoup d’animaux dans l’est du Danemark », a expliqué M. Toft.

La sécheresse a également provoqué une interdiction totale des feux ouverts dans tout le pays à partir de mercredi.

« Cela signifie qu’on n’a pas le droit d’utiliser des feux ouverts ou de barbecue dans les espaces publics ou d’utiliser des pistolets à flamme pour attaquer les mauvaises herbes », a indiqué Bjarne Nigaard, chef du secrétariat de l’organisation danoise Danske Beredskaber.

« Les sources de chauffage telles que les chauffe-terrasses sont également interdites. Vous devez éviter tout ce qui peut provoquer un incendie dans la nature », a-t-il ajouté.

Certaines municipalités autorisent les grillades dans les jardins privés tant que le barbecue est placé sur une surface ininflammable.

Stockholm – L’Agence suédoise de l’énergie, par l’intermédiaire d’Industriklivet (évolution industrielle), contribuera à hauteur de 6 millions de couronnes à la planification préliminaire d’une nouvelle usine de production d’hydrogène fossile d’une capacité de 18 mégawatts, qui sera la plus grande d’Europe.

Vattenfall avec Preem, la plus grande compagnie de carburant en Suède, ont pour objectif commun d’utiliser le gaz hydrogène dans la production à grande échelle de carburant renouvelable. Les deux sociétés vont de l’avant avec des projets de conception d’une usine de gaz hydrogène destiné à la fabrication de biocarburants à partir de résidus de l’industrie suédoise de la pâte à papier.

« Cette initiative a le potentiel de contribuer à la réalisation de l’objectif de zéro émission pour l’industrie et le secteur des transports », a déclaré Klara Helstad, chef de l’unité de l’industrie durable de l’Agence suédoise de l’énergie.

« C’est une étape importante dans notre transition vers la production de trois millions de mètres cubes de biocarburants d’ici 2030 et cela correspond parfaitement à la vision de Preem d’être un leader dans la transformation vers une société plus durable », a indiqué Petter Holland, PDG de Preem.

« Il est très gratifiant que l’Agence suédoise de l’énergie voit également dans le potentiel de réduction des émissions du transport routier de Preem et Vattenfall une opportunité supplémentaire de développer le marché de la production d’hydrogène gazeux à partir d’électricité », a de son côté relevé Magnus Hall, président et chef de la direction de Vattenfall.

L’hydrogène gazeux est actuellement généré principalement à partir de gaz naturel fossile, ce qui entraîne des émissions de dioxyde de carbone. En produisant de l’hydrogène à partir d’électricité sans fossiles, ces émissions peuvent être évitées.

L’usine contribuera à réduire les émissions de dioxyde de carbone de 25 000 tonnes par an, et les émissions dans le secteur des transports devraient diminuer d’environ 230 000 tonnes par an lorsque les biocarburants remplaceront le diesel et l’essence. C’est l’équivalent des émissions de 80 000 véhicules par an.

En tant que plus grand producteur de carburant de Suède, Preem joue un rôle de premier plan dans la transition vers des carburants renouvelables et vers une société durable ayant un impact moindre sur l’environnement.

Vattenfall est le plus grand producteur d’électricité de Suède et a clairement pour objectif de réduire les émissions de gaz à effet de serre et de jouer un rôle de premier plan dans la transition vers un système énergétique durable.

Les objectifs environnementaux de la Suède signifient que les émissions de dioxyde de carbone dues au trafic routier doivent baisser de 70% d’ici à 2030, ce qui signifie que la production de carburants renouvelables doit augmenter considérablement.

– La Suède devra importer plus d’électricité pendant l’hiver car le pays, exportateur net d’électricité vers le reste de l’Europe, passe du nucléaire à l’éolien, a déclaré son opérateur de réseau.

L’hiver dernier, le premier depuis la fermeture de son réacteur Oskarshamn 1, a étiré les ressources de la Suède alors que la consommation de pointe augmentait de 800 mégawatts (MW), déclenchant des procédures de démarrage dans ses centrales énergétiques de réserve.

Le bilan énergétique de la Suède se détériorera encore à partir de l’hiver prochain, lorsque le pays aura besoin d’importations avec la fermeture de deux autres réacteurs d’ici 2020, a indiqué la Svenska Kraftnat (SVK) dans un rapport.

Sur les huit réacteurs nucléaires restants de la Suède, deux fermeront prochainement, Ringhals 2 en 2019 et Ringhals 1 l’année suivante, coupant une production combinée de 1700 MW de son réseau électrique, dont 40% dépendent de la production nucléaire.

« L’énergie éolienne ne peut pas contribuer à l’équilibre énergétique pendant les heures de pointe hivernales avec la même disponibilité que l’énergie nucléaire qu’elle remplace », explique la SVK.

L’expansion de la capacité éolienne de la Suède, avec de nouveaux parcs, pourrait également être insuffisante pour couvrir le déficit laissé par l’arrêt des réacteurs nucléaires, poursuit l’opérateur de réseau, avertissant qu’une faible rentabilité pourrait même hypothéquer des projets énergétiques planifiés.

« Les marges pour le bilan énergétique suédois et la capacité à être autosuffisant avec assez d’électricité dans des situations de forte charge se réduisent », relève le rapport.

La consommation d’électricité la plus élevée enregistrée en Suède l’hiver dernier était d’environ 26 700 MW, soit près de 40% de l’ensemble de la région nordique.

L’année dernière, la SVK avait prévenu que la Suède devrait ajouter 2,6 gigawatt (GW) de plus à sa capacité de production d’électricité d’ici 2040 pour éviter les pénuries d’électricité, le pays risquant des pénuries d’électricité de 400 heures par an en moyenne.

– La compagnie aérienne SAS a annoncé que dans le cadre d’une nouvelle initiative lancée le 1er avril dernier, elle compensera les émissions de CO2 générées par les clients voyageant avec son billet jeunesse.

Avec Youth Tickets disponible pour les voyageurs âgés de 12 à 26 ans, cette initiative fait partie du travail environnemental et de développement durable de SAS, indique un communiqué de la compagnie.

« Beaucoup de nos passagers, en particulier les jeunes voyageurs, font des choix actifs pour promouvoir un développement durable. SAS s’efforce d’utiliser des solutions innovantes et de nouvelles technologies pour rendre l’aviation durable à long terme», explique Lars Andersen Resare, responsable environnement chez SAS.

La compagnie calcule les émissions de CO2 sur la base des statistiques de voyages et des données d’émissions et investit dans des projets d’énergie renouvelable fournis par un partenaire externe.

« Fondamentalement, cela signifie que la quantité de CO2 émise par les avions est compensée par des investissements dans ces projets. Nous prévoyons que cela entraînera des investissements d’environ 15 millions de couronnes suédoises par an», poursuit Lars Andersen Resare.

La compensation de CO2 est une initiative dans le cadre du programme environnemental et de développement durable de SAS visant à réduire les émissions générées par l’entreprise.

Une autre partie de ce travail est la transition vers une flotte composée des avions les plus économes en carburant disponibles, l’Airbus A320neo. De plus, SAS a acheté environ 100 tonnes de biocarburant et continue de promouvoir la commercialisation du biocarburant pour les aéronefs.

« Nos nouveaux A320neos consomment en moyenne 18% de carburant en moins par passager par rapport à l’ancien modèle A320. Depuis 2005, l’entreprise a réduit ses émissions de CO2 par passager-kilomètre de 22%. L’utilisation de solutions innovantes et de nouvelles technologies est et a toujours été la priorité absolue pour notre passage vers la prochaine génération de voyages », relève Lars Andersen Resare.

– Oslo – Le fournisseur de gaz et d’électricité Engie a signé avec le gestionnaire d’actifs suisse SUSI, les accords financiers pour le projet Tonstad, un parc éolien de 208 megawatts en Norvège.

« Engie a développé le projet, participera à la construction et assurera le support opérationnel du parc éolien avec 20% du projet », explique le groupe, en ajoutant que SUSI Partners, qui a structuré le financement, sera l’investisseur majoritaire du projet avec une participation de 80%.

La totalité de l’énergie produite par ce parc, qui sera l’un des plus grands du pays, sera vendue pendant 25 ans à Hydro Energi, une filiale du producteur d’aluminium norvégien Hydro, précise Engie.

– Tallinn – Au mois de juin, 12.636 clients du groupe d’énergie estonien Eesti Energia consomment de l’électricité 100% produite à partir de sources d’énergie renouvelables.

Par rapport au début de janvier 2017, le nombre de contrats d’énergie verte a plus que triplé, précise l’entreprise dans un communiqué.

Eesti Energia propose à ses clients de ne consommer que de l’énergie renouvelable dans tous les lots d’électricité en signant un contrat Green Energy.

Selon Jaak Jõgi, responsable des ventes d’énergie d’Eesti Energia sur le marché de l’énergie en Estonie, chaque client peut contribuer à la production de l’environnement et de l’énergie.

« En achetant Green Energy, nos clients affectent le développement de la production d’électricité, de sorte que l’environnement soit mieux protégé et que les ressources naturelles existantes soient utilisées de la meilleure façon possible. L’utilisation de l’énergie verte est une tendance croissante. Le nombre de clients qui ont choisi L’énergie verte a considérablement augmenté en 2017, avec la conclusion de plus de 7.000 nouveaux contrats au cours de l’année et le nombre de contrats d’énergie verte dans Eesti Energia a continué de croître au cours des six premiers mois de l’année, avec près de 2 000 nouveaux clients. Le choix de Green Energy soutient la croissance de la part des énergies renouvelables dans la production d’électricité », a ajouté M. Jõgi.

Près de 600 clients Eesti Energia, parmi lesquels figurent des entreprises de grande et petite taille, ont signé un contrat Green Energy à ce jour.

 

 

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