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30 Mar

Algérie: Les feux ont ravagé près de 29.000 hectares de forêts en 2017

Tunis –  En Algérie, les feux ont ravagé près de 29.000 hectares de forêts, 10.400 hectares de maquis, 12.000 hectares de palmiers et 24.000 arbres fruitiers durant l’année 2017, selon un bilan avancé jeudi par la Direction générale de la Protection civile.

Les wilayas du nord sont les plus touchées par les feux et enregistrent des pertes humaines et matérielles. Durant l’année 2017, près de 15 200 incendies et feux de forêt ont été traités par les éléments de la Protection civile pour un nombre d’interventions estimé à 20 251 opérations.

Dans un communiqué, la Protection civile indique que «ces incendies ont généré des dégâts évalués à 28 841 hectares de forêts, 10 389 hectares de maquis, 14 745 hectares de broussaille, 2 141 hectares de récoltes, 12 461 hectares de palmiers et 246 272 arbres fruitiers».

Et dans le cadre de la campagne estivale 2018, la Protection civile prévoit la mobilisation de 490 unités d’intervention et 27 colonnes mobiles, réparties à travers les wilayas classées à risque élevé.

De son côté, le directeur de la protection de la faune et de la flore à la direction générale des forêts, Belkhira Abdelkader, a indiqué qu’«un dispositif de prévention est mis en place pour parer à toutes éventualités, notamment l’indice forêt-météo».

Belkhira a expliqué que l’indice forêt-météo est calculé à partir de composantes qui tiennent compte des effets de la teneur en eau des combustibles et du vent sur le comportement des incendies. «Les trois premières composantes sont des indices d’humidité des combustibles et les deux autres sont des indices de comportement du feu», a-t-il ajouté.

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-. Le ministre algérien de l’Agriculture, du Développement rural et de la Pêche, Abdelkader Bouazgui, a affirmé jeudi que près de 800.000 hectares avaient été reboisés depuis le lancement en 2000 du Programme national de reboisement.

Présidant la cérémonie de célébration de la Journée mondiale des Forêts au niveau de la forêt de Beni Messous (Alger), le ministre a saisi cette occasion pour rappeler les orientations en matière de préservation des ressources naturelles, notamment les forêts.

M. Bouazgui a évoqué l’importance des forêts dans la préservation de l’écosystème et dans le développement des activités touristiques, notamment le tourisme vert. Il a estimé que la Journée mondiale des Forêts, organisée cette année sous le thème « Les forêts au service des villes durables », constituait une occasion pour sensibiliser les citoyens et les parties concernées à la nécessité de préserver ce patrimoine naturel et de l’intégrer dans une approche environnementale et urbaine pour le développement des villes.

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-. L’Association des chasseurs d’Alger oeuvre à la réalisation d’une étude de recherche scientifique et d’un programme de recensement des animaux sauvages vivant en milieu forestier, en prévision de l’apparition de maladies ou de virus transmissibles aux animaux vivant en milieu urbain, a indiqué jeudi le président de l’Association, Saoudi Mohamed.

L’Association se penche actuellement sur la réalisation d’une étude de recherche scientifique et d’un programme de recensement des animaux sauvages vivant en milieu forestier à Alger, en collaboration avec des médecins vétérinaires, des chercheurs scientifiques et des spécialistes en recherches médicales scientifiques et biologiques pour déterminer les maladies ou les virus transmissibles aux animaux vivant en milieu urbain (chats ou chiens errants), a déclaré M. Saoudi à la presse. Le programme consiste à faire des prélèvements sur ces animaux sauvages dans des laboratoires spécialisés.

Des chercheurs de la Fédération nationale des chasseurs participent à cette recherche scientifique dont les résultats sont attendus fin 2019.

Active depuis 2015, l’Association des chasseurs d’Alger compte 150 membres actifs et des centaines d’adhérents, a fait savoir son responsable, indiquant qu’elle effectue des opérations de chasse sur autorisation du wali d’Alger durant des périodes définies (du 15 septembre au 1er janvier) pour le petit gibier et jusqu’au 28 février pour le gros gibier (sanglier).

Des battues exceptionnelles aux sangliers sont organisées à la demande d’agriculteurs ou de citoyens sur autorisation des autorités locales ou de wilaya. La dernière battue a été organisée, il y a une vingtaine de jours, au parc de la concorde civile dans la forêt de Ben Aknoun.

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150 millions de tonnes de phosphogyps ont été jetés au Golfe de Gabès, durant les 25 dernières année, selon le 30ème rapport annuel de la Cour des Comptes (CC) tunisienne.

La CC indique dans son rapport sur la gestion des déchets dangereux que ), que ce déchet de substances toxiques pollue les eaux et a des effets néfastes sur les espèces maritimes et la santé humaine, précisant que le groupe chimique tunisien (GCT) a élaboré, depuis les années 90, plus de 32 études pour l’aménagement d’une décharge spécifique à ce genre de déchets.

Le site de Mekhacherma dans le gouvernorat de Gabès, d’une superficie de 950 hectares, a été identifié et le coût du projet a été estimé à 400 millions de dinars (MD), mais, le projet n’a pas encore vu le jour faute d’adoption des études d’impact sur l’environnement, déplore la même source qui ajoute que le groupe chimique tunisien jette, chaque jour, l’équivalent de 15 mille m3 d’eaux fluorées, considérées comme déchets dangereux aux impacts néfastes sur l’environnement.

 

 

 

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