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20 Mar

Algérie: Un milliard de m3 d’eau est perdu du fait de gaspillage et de fuites

Alger – Un milliard de m3 d’eau est perdu en Algérie du fait de gaspillage et de fuites qu’enregistrent le réseau de distribution, selon les enquêtes de terrain réalisées par les services du département des ressources en eau.

Le ministre du secteur a affirmé que ce chiffre représente 30% des ressources hydriques nationales ; auquel s’ajoutent 15% des eaux consommées mais non facturées, autrement dit «vol d’eau potable».

S’agissant du problème des fuites sur les réseaux d’alimentation en eau, estimées à 30% et correspondant à un milliard de m3, le ministre a assuré que la réduction de cette perte fait partie des grands chantiers du secteur, ajoutant que la rénovation des réseaux, notamment des grandes villes, entamée depuis des années, se poursuit toujours.

Le ministère indique qu’il compte réduire ce taux de fuites à environ 18% par l’augmentation de la cadence annuelle de la rénovation des réseaux de distribution d’eau potable à 2 000 km/an, contre 1500 km/an actuellement.

Le ministre a fait état de vols quotidiens d’eau signalés et estimés entre 10 et 15% de la production nationale, évaluée à neuf millions de m3 d’eau par jour.

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-. L’Algérie et le Canada sont décidés de développer leur partenariat et d’échanger leurs expériences dans les domaines de l’environnement et des énergies renouvelales, indique le ministère algérien de l’Environnement et des Energies Renouvelables dans un communiqué.

Lors d’un entretien avec l’ambassadeur du Canada à Alger, Patricia Mc Cullagh, la ministre Fatima Zohra Zerouati a affirmé que son pays était disposée à tirer profit des autres expériences notamment dans le secteur de l’environnement et des énergies renouvelables, d’autant que les visions de l’Algérie et du Canada sont convergentes dans ce domaine.

La rencontre ‘à laquelle ont pris part un grand nombre d’hommes d’affaires canadiens et algériens spécialisés dans le domaine de l’environnement et des énergies renouvelables, a porté essentiellement sur « la relance des projets de développement, la gestion optimale des déchets ainsi que l’investissement dans le domaine des énergies renouvelables », ajoute la même source.

Les efforts du secteur s’inscrivent « dans le cadre du programme et de la stratégie tracés par le ministère de tutelle afin d’atteindre les objectifs du développement durable à l’horizon 2030 », a-t-elle dit.

Pour sa part, le diplomate canadien a exprimé la disposition de son pays à coopérer avec l’Algérie dans le cadre de projets communs, d’autant que les deux parties ont défini des priorités similaires en ce qui concerne les questions de l’environnement et du développement des énergies renouvelables.

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-. Le flamant rose trouve dans les zones humides d’Oum El Bouaghi un habitat idéal, a affirmé Abdallah Ouldjaoui, chercheur au département des sciences de la nature et de la vie à l’université Larbi Ben M’hidi et auteur d’une thèse de doctorat sur l’environnement des flamants roses dans les Hauts plateaux dans l’Est d’Algérie.

Selon ce chercheur, les effectifs de cet échassier empruntent depuis trois années une « courbe descendante » en raison du dessèchement des lacs, des chotts et des marais de la wilaya observé lors de sorties d’étude destinées à analyser la faune des zones humides.

La grande étendue de plans d’eau de la wilaya, leur salinité et le peu de leur profondeur ainsi que leur emplacement à l’écart des agglomérations favorisent le développement des crustacés offrant habitat et nourriture au flamant à l’instar de la zone humide de Timerganine, située dans la partie Sud de la wilaya, dit-il.

« Il serait très intéressant de voir des investissements orientés vers la création de complexes éco touristiques et des espaces de villégiature écologique et la proposition de sorties guidés vers les milieux naturels », soutient-il.

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