Algérie: Le problème de la décharge publique « Tablat » à Médéa donne une mauvaise image de cette ville (médias)
Alger – Le problème de la décharge publique « Tablat » à Médéa, donne une mauvaise image de cette ville, devenant, ainsi un « véritable défi environnemental » pour les autorités publiques et les responsables du secteur de l’environnement, rapporte la presse locale.
Ce « dilemme » qui a gâché la beauté de la région et continue de nuire à la nature et à ses espaces verts, est devenu un réel problème pour les autorités publiques, en raison de l’absence de solutions opportunes, efficaces et définitives, sans effets négatifs sur l’environnement local.
Les appels des habitants, accueillis avec indifférence de la part des élus locaux qui se succédaient, ont fini par créer l' »écho » escompté auprès des pouvoirs publics, qui avaient commencé depuis 2013 à agir face à cette situation.
Dans ce sens, deux projets ont été approuvés par le ministère de l’environnement, dont l’un prévoit la construction d’un centre technique de remblayage et le second porte sur les travaux d’anéantissement de ce site.
Une décision du gèle du projet de remblayage technique a été prise l’année suivante (2014), alors que le financement pour l’élimination de la décharge n’a été débloqué qu’en 2019, selon la même source.
Ainsi, la situation s’est de plus en plus dégradée au point de donner lieu à « des montagnes de déchets », qui se sont également accumulés au bord des routes polluant l’air et laissant sentir de mauvaises odeurs, surtout lorsque la température est élevée.
Malgré l’enveloppe financière estimée à 150 millions de dinars algériens consacrée au traitement des déchets et le choix d’un établissement spécialiste en la matière (mi-juin 2019) pour achever les travaux, le projet a de nouveau fait face à une opposition de la part de la population, qui réclamait la fermeture de la décharge.