ActualitésAucune trace de ruthénium-106 n’a été détectée en Belgique (L’Agence fédérale de contrôle nucléaire)

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22 Nov

Aucune trace de ruthénium-106 n’a été détectée en Belgique (L’Agence fédérale de contrôle nucléaire)

Bruxelles – Aucune trace de ruthénium-106 n’a été détectée en Belgique, a assuré mardi l’Agence fédérale de contrôle nucléaire (AFCN), citée par l’agence Belga.

L’agence russe de météorologie Rosguidromet avait reconnu lundi qu’une concentration « extrêmement élevée » avait été détectée fin septembre dans plusieurs régions de Russie, confirmant les rapports de plusieurs réseaux européens de surveillance de la radioactivité.

L’AFCN affirme qu' »aucune hausse des taux de ruthénium n’a été constatée en Belgique », que ce soit via son système de mesure permanent Telerad ou lors de mesures complémentaires.

L’institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN) français avait indiqué auparavant que les niveaux de concentration relevés étaient « sans conséquence tant pour la santé humaine que pour l’environnement ».

Selon Rosguidromet, la concentration la plus élevée a été enregistrée par la station d’Arguaïach, à 30 kilomètres du complexe nucléaire Maïak, touché par un des pires accidents nucléaires de l’histoire en 1957 et servant aujourd’hui de site de retraitement de combustible nucléaire usé.

L’agence russe précise que le ruthénium-106 a ensuite été détecté au Tatarstan puis dans le sud de la Russie, avant qu’il ne se fixe à partir du 29 septembre « dans tous les pays européens, à partir de l’Italie et vers le nord de l’Europe ».

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Genève, – Le groupe nucléaire français Areva aurait fourni des barres de combustible défectueuses à la centrale suisse de Leibstadt (nord), a indiqué l’Inspection fédérale de la sécurité nucléaire (IFSN).

« La centrale de Leibstadt a informé il y a quelques jours l’IFSN que des éléments combustibles ne remplissaient pas les spécifications exigées », a expliqué l’organisme dans un communiqué.

Le défaut en question serait lié à un « dysfonctionnement sporadique du système de contrôle » des tubes de zirconium qui abritent le combustible.

« Aucun assemblage contenant des tubes impactés n’a présenté la moindre défaillance en réacteur à ce jour », a-t-on affirmé de même source.

La Suisse utilise l’énergie nucléaire pour produire de l’électricité depuis 1969. Elle compte cinq réacteurs dans quatre centrales qui fournissent 26.300 GWH d’électricité, représentant 41,3 pc de l’électricité produite.

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-. Le nombre de décès prématurés provoqués en Suisse par la pollution de l’air, en particulier par les particules fines, a atteint 2.500, selon une étude de l’Office fédéral du développement territorial.

Ce chiffre représente 5 pc des décès en Suisse, précise l’office, ajoutant que la plupart de ces cas sont consécutifs à des maladies cardiovasculaires liées à la pollution.

Les résultats montrent que les personnes les plus exposées à la pollution de l’air sont ceux qui se déplacent en bus ou en voiture, et les moins exposés ceux qui prennent le train.

Les cyclistes et les piétons sont ceux qui inhalent le plus de particules fines en raison de la durée moyenne plus longue de leur déplacement et de l’augmentation de la respiration due à l’activité physique.

Lisbonne  – L’Association des constructeurs européens d’automobiles (ACEA) a déclaré mardi à Lisbonne que les exigences de la Commission européenne visant à réduire de 30 pc les émissions de CO2 dans le secteur d’ici 2030 sont « un peu agressives ».

« Les 30 pc qui sont proposés sont, à notre avis, un peu agressifs et nous aurons besoin de plus de temps pour y arriver », a déclaré le secrétaire général de l’ACEA, Erik Jonnaert, à la presse en marge de la conférence « Mobilité au 21ème siècle – Aperçu et défis ».

« Nous disons oui à l’objectif de 2030 et à la décarbonisation, mais il faut que ce soit un objectif réaliste et que nous tenions compte de ce que nous sommes aujourd’hui dans l’Union européenne », a ajouté Erik Jonnaert.

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– Plus de 5.000 arbres seront plantés sur une superficie de sept hectares dans la Serra do Açor (centre du Portugal), une région qui a été dévastée par les incendies de l’été dernier, et ce dans une action de volontariat environnementale qui rassemble les collaborateurs, partenaires, clients et fournisseurs du groupe énergétique Galp.

Cette initiative fait partie du mouvement Terra de Esperança, qui résulte du partenariat établi entre la compagnie énergétique et l’Association nationale des entreprises forestières, agricoles et environnementales (ANEFA), pour répondre au besoin urgent de reboiser le pays.

Galp a financé la plantation de 500.000 arbres et une plateforme qui permettra à l’ANEFA de donner un nouvel élan aux actions de volontariat qui aideront les zones qui ont été ravagées au cours des deux dernières années à tourner la page.

Londres- L’Irlande devient le 42è pays à bannir totalement ou partiellement l’utilisation d’animaux sauvages dans les cirques dès 2018 et ce dans le cadre d’une démarche visant à protéger la faune sauvage.

« L’utilisation d’animaux sauvages à des fins de divertissement dans les cirques ne peut plus être autorisée », affirmé le ministre irlandais de l’agriculture Michael Creed.

L’association Peta (people for the ethical treatment of animals, population pour le traitement éthique des animaux), la première ONG mondiale de défense des animaux a applaudi la décision. « Le gouvernement irlandais l’a compris, les mœurs ont changé et le public comprend qu’il est immoral d’enfermer et d’exploiter ces individus sensibles et intelligents », soulignent les dirigeants de Peta.

Le mouvement international œuvrant pour la protection de la faune sauvage s’est accéléré ces dernières années. Pour la seule année 2017, et outre l’Irlande, plusieurs pays ont adopté des interdictions, comme le Guatemala, la Roumanie et tout dernièrement l’Italie.

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Madrid,  – La ministre espagnole de l’Agriculture, de la pêche, de l’alimentation et de l’environnement, Isabel Garcia Tejerina, à demandé à l’ensemble des citoyens de faire un usage «plus efficient, plus rigoureux et plus solidaire», au moment où l’Espagne connait une situation de sécheresse pour la cinquième année consécutive.

Cette efficience est nécessaire devant l’absence presque totale de précipitations afin de consacrer l’eau disponible aux besoins de la population et, dans la limite du possible, aux activités économiques, a dit la ministre en marge de l’ouverture d’une conférence à Valence (est).

Le gouvernement suit avec attention la situation et met en œuvre des mesures pour atténuer les effets de la sécheresse, a-t-elle assuré.

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-La quasi absence de précipitations en Espagne durant les derniers jours ont provoqué une nouvelle chute des réserves en eau dans les barrages, dont le taux de remplissage est descendu à 37 pc contre 48,1 pc lors de la même période de 2016, selon les chiffres du département de l’Agriculture.

La quantité d’eau stockée jusqu’à présent est inférieure de 20 points à la moyenne des cinq dernières années (57,6 pc) et reste aussi très éloignée de la moyenne sur les dix dernières années (54,6 pc), a noté le ministère, ajoutant que la situation la plus précaire est enregistrée au niveau des bassins de Segura (sud-est), où le taux de remplissage est de 13,1 pc.

La valeur moyenne accumulée des précipitations depuis le 1er octobre à mi-novembre s’est située à 48 litres/m2, en baisse de 57 pc par rapport au volume moyen pour cette période (113 litres/m2).

Dans le cadre du Sommet sur le Climat, « One Planet Summit », initié par le président français, Emmanuel Macron, qui se tiendra le 12 décembre prochain à Paris, l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie (ADEME) et le Syndicat des énergies renouvelables (SER) organisent le lundi 11 décembre à la maison de l’UNESCO, une conférence labellisée « One planet summit ».

Intitulée « Energies Renouvelables : les entreprises engagées pour le Climat », elle portera sur les solutions que peuvent apporter les énergies renouvelables dans l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris.

A travers différentes tables rondes et échanges qui accueilleront des personnalités françaises et internationales, seront notamment évoqués le rôle crucial des énergies renouvelables dans la lutte contre le changement climatique et l’état d’avancement des différentes initiatives post Accord de Paris, indiquent les organisateurs dans un communiqué, notant que les parties prenantes – professionnels du secteur, bailleurs de fonds, investisseurs, décideurs politiques et ONG – débattront pour identifier les points de blocage qui persistent encore dans le financement des projets et leur mise en œuvre.

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La préfecture de la Gironde a publié a déclenché en début de semaine la procédure d’alerte pollution aux particules fines.

Avec l’arrivée cette semaine d’une baisse des températures et notamment de l’utilisation du bois comme moyen de chauffage, un épisode de pollution aux particules fines est en cours sur le département de la Gironde.

Le préfet a ainsi décidé de limiter les vitesses sur les communes de l’agglomération bordelaise : à 110 km/h sur les portions d’autoroutes normalement limitées à 130 km/h ; à 90 km/h sur les portions d’autoroutes et de voies rapides normalement limitées à 110 km/h ; à 70 km/h sur les portions d’autoroutes, de voies rapides et de routes nationales et départementales normalement limitées à 90 km/h.

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