ActualitésAustralie : Les filets anti-requins ne réduisent en rien le risque d’attaques contre les baigneurs

Actualités

13 Déc

Australie : Les filets anti-requins ne réduisent en rien le risque d’attaques contre les baigneurs

Canberra – Les filets anti-requins posés au large des plages de la Nouvelle-Galles du Sud ne réduisent en rien le risque d’attaques contre les baigneurs et les surfeurs, indique un rapport publié mardi par un comité du sénat australien, ajoutant que ces mesures ont fourni aux amateurs de plage un faux sentiment de sécurité.

Le comité a recommandé d’éliminer ces filets car leur efficacité est difficile à évaluer, alors que les dommages importants qu’ils causent à d’autres espèces marines sont bien visibles.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour la journée de mercredi 13 décembre 2017:

— Thaïlande-Recyclage

La Thaïlande a annoncé le lancement d’un vaste programme de formation et de sensibilisation au tri des déchets ménagers, afin de permettre le développement de son industrie de recyclage et améliorer son empreinte écologique dans la région d’Asie du Sud-est.

« Nous mènerons une vaste campagne de sensibilisation sur toute l’année 2018 avec la participation de plusieurs organisations et des agents de l’administration locale. Il s’agit d’aller auprès des foyers et informer les gens sur le tri des ordures ménagères », a déclaré le directeur des administrations locales (DLA), Suttipong Juljarern.

Le projet prévoit que les déchets recyclables, notamment le plastique, seront collectés séparément et entreposée dans des décharges dédiées avant d’être remis à des entreprises de recyclage bénéficiant de subventions de l’Etat.

Selon des rapports internationaux, les pays de l’Asie du Sud-est figurent en tête des pays pollueurs des mers par les rejets des déchets en plastique.

A l’occasion d’un sommet régional tenu récemment à Bangkok sur cette question, la Thaïlande a annoncé sa volonté de réduire ses rejets plastiques en mer de 80 à 160 millions kg par an d’ici 2021.

— Inde-Assainissement

Le tribunal vert indien a appelé le Conseil de la capitale de New Delhi et la Mission nationale pour un Gange propre (NMCG) à fournir un rapport détaillé sur la deuxième phase de la réhabilitation de la rivière Yamuna.

La première autorité environnementale dans le pays a de même demandé aux pouvoirs locaux de New Delhi de l’informer du nombre des réseaux d’égouts qui coulent dans la rivière, ainsi que du volume des déchets industriels et chimiques déversés dans la région métropolitaine.

La Cour verte a indiqué qu’elle demanderait également des informations sur le nombre de stations d’épuration proposées pour cette phase du traitement des déchets liquides déversés dans la rivière Yamuna dans les zones de « Shahdara », « Barabula » et autres.

— Chine-Energie

L’énergie propre en Chine, qui comprend l’énergie nucléaire et les énergies renouvelables, devrait dépasser le charbon en termes de production d’électricité d’ici environ dix ans, a annoncé, lors d’un forum à Pékin, le directeur adjoint de l’Administration nationale chinoise de l’énergie (ANE), Liu Baohua.

La capacité installée d’énergie propre de la Chine a atteint 660 gigawatts (GW), alors que la capacité installée d’énergie thermique s’est élevée à 900 GW, a-t-il précisé.

En 2020, la Chine plafonnera à 10.000 GW la production d’électricité par le charbon, alors que les combustibles non fossiles représenteront la moitié de la production totale d’électricité du pays d’ici 2030, a-t-il ajouté.

Au cours des neuf premiers mois de l’année 2017, la Chine a ajouté 63 millions de kilowatts (KW) de capacité installée d’énergie renouvelable, soit environ 67 pc de la capacité totale de production d’électricité nouvellement installée durant cette période, selon l’ANE.

— Indonésie-Eruption volcanique

L’Eruption volcanique de Mont Agung à Bali a frappé de plein fouet l’économie de l’ile la plus touristique en Indonésie.

Ainsi, le tourisme qui constitue l’épine dorsale de l’économie balinaise, a fortement diminué après l’éruption enregistrée fin novembre. Les visiteurs de l’île sont passés à 6.000 touristes par jour, contre une moyenne de 13.000 touristes durant la même période l’année dernière.

Cette contre-performance, expliquée principalement par une forte crainte quant à l’évolution imprévue de l’activité volcanique du mont Agung, a aussi pesé sur le taux d’occupation des hôtels, qui a également diminué de 60 pc à environ 30 à 40 pc, selon le président de l’Association des agences de voyages et de tourisme indonésiens (Asita).

Voir Aussi