ActualitésBelgique : L’estimation du coût de démantèlement des installations nucléaires des déchets a…

Actualités

13 Mar

Belgique : L’estimation du coût de démantèlement des installations nucléaires des déchets a augmenté de 25%

Bruxelles – L’estimation du coût de démantèlement en Belgique des installations nucléaires et de la gestion des déchets a augmenté de 25%, soit un total de 15,1 milliards d’euros, selon l’Organisme national des déchets radioactifs et des matières fissiles enrichies (Ondraf).

Ce passif nucléaire concerne pas moins de 603 établissements, mais Electrabel, avec ses centrales nucléaires de Doel et Tihange, s’y taille la part du lion avec 4,9 milliards d’euros pour la gestion du combustible usé des centrales et 5,4 milliards d’euros pour leur démantèlement.

La révision à la hausse de l’estimation de l’Ondraf s’explique principalement par l’augmentation du coût de déclassement des centrales de Tihange et de Doel (+ 1,6 milliard), l’augmentation de la quantité de combustibles usés vu les années supplémentaires d’exploitation des centrales, mais aussi la révision du taux d’actualisation imposée par la Commission des provisions nucléaires (+ 596 millions), précise la même source.

Il s’agit également de l’augmentation du coût de la gestion des déchets radioactifs déjà physiquement présents chez Belgoprocess (+ 623 millions), ajoute l’Ondraf qui souligne que ses estimations ne couvrent pas les incertitudes liées à l’absence de décision quant à la destination finale des déchets de haute radioactivité et/ou de longue durée de vie, ou au retraitement ou non du combustible nucléaire.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe Occidentale pour la journée du mardi 13 mars 2018:

 

– Le ministre belge de l’agriculture Denis Ducarme a décidé de reformer l’Agence Fédérale de Sécurité de la Chaîne Alimentaire (AFSCA) sur fond du nouveau scandale qui secoue la filière bovine belge, mettant en cause l’abattoir Veviba, l’un des plus importants du pays.

Des réformes auront lieu au sein de l’AFSCA) afin de mettre fin à certains « déficits » en matière de contrôle et de transmission de l’information, a-t-il annoncé lors de son audition lundi en commission de l’Agriculture de la Chambre (des représentants).

« J’ai constaté un certain nombre de déficits et j’ai le soutien du Premier ministre pour opérer des réformes en cette matière. Nous devons apporter pleinement au consommateur la garantie, le droit d’avoir accès à une nourriture conforme et saine », a explique M. Ducarme, précisant qu’un audit sera mené à cet effet.

Au cours de son audition consacrée au scandale Veviba, le ministre a retracé devant les députés la chronologie des faits depuis octobre 2016, quand les autorités kosovares ont informé la Belgique d’une saisie de viande fournie par Veviba, jusqu’à ces derniers jours.

La découverte de la falsification a entraîné l’ouverture d’une instruction judiciaire mais il a fallu attendre le 28 février pour qu’une perquisition de grande ampleur soit menée chez Veviba pour déboucher sur les mesures sanitaires prises au début mars.

++++++++++++++++++

 

– Madrid, La Fondation Ecomar, active dans la protection du milieu marin, a récupéré plus d’une tonne de déchets sur les côtes de l’Espagne et du Portugal en 2017, selon son dernier rapport annuel.

La fondation, qui fête l’automne prochain son 20ème anniversaire, a notamment souligné que près de 15.000 enfants espagnols et portugais ont participé à son programme de sports nautiques, réalisé à travers 65 clubs et écoles de voile et de surf, avec pour objectif de sensibiliser à la protection de l’environnement et à l’importance du recyclage des déchets.

La présidente de la fondation, Theresa Zabell, a rappelé à cet égard que les cinq piliers de l’action d’Ecomar sont le sport, la sensibilisation, la vie seine, la durabilité et la solidarité.

+++++++++++++++++++

-Le conseil insulaire de Grande Canarie a trouvé un accord avec les bergers de l’île afin qu’ils collaborent tout au long de l’année aux efforts de prévention des incendies, moyennant une indemnité.

Le président du conseil insulaire, Antonio Morales, a souligné que cette collaboration s’inspire d’expériences réussies réalisées dans certaines zones de France et d’Andalousie.

Il s’agit d’atteindre deux objectifs : prévenir les incendies et faire que l’activité pastorale, en déclin, ne disparaisse pas, a-t-il expliqué, notant que la superficie concernée atteint 3.283 hectares.

 

Lisbonne – L’Agence portugaise de l’environnement (APA) va enquêter sur la présence présumée de déversements dans la rivière de Boa Água, dans la municipalité de Torres Novas, à la suite d’une plainte déposée par une entreprise.

L’information fait suite à un communiqué de Fabrióleo, une usine d’huiles végétales, à Torres Novas, qui prétend avoir détecté, le dimanche après-midi, « une décharge illégale de l’eau sale, de la mousse et une forte odeur de fumier de porc », et a reçu « des images montrant une grande quantité d’effluents d’élevage/coulée de lixiviat » provenant d’une ferme d’élevage de bétail, ainsi que « des déchets/boues /lixiviat » d’une société de compostage.

Selon le cabinet du ministre de l’Environnement, l’APA a reçu une plainte concernant la société de compostage, Componatura, « qui avait déjà été notifiée pour la construction d’une couverture des sédiments de stockage des boues pour la valorisation agricole des terres ».

« Après les pluies des derniers jours, une équipe de l’APA va se rendre sur le terrain pour vérifier s’il y a eu des déversements sur la ligne d’eau. Nous avons déjà des informations selon lesquelles il pourrait y avoir eu un éboulement de sols », indique la source du ministère.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

Londres- Les coûts de production des énergies renouvelables sont en constante baisse et devraient continuer à évoluer dans cette tendance pour atteindre des prix compétitifs face aux énergies fossiles, selon une étude de l’Agence internationale pour les énergies renouvelables.

D’ici 2020, toutes les énergies renouvelables seront compétitives face aux énergies fossiles, estime International Renewable Energy Agency (IRENA).

Ainsi, d’après les projections de cette agence, toutes les technologies renouvelables afficheront un coût moyen compris entre 0,03 et 0,10 dollars/kWh en 2020, quand les énergies fossiles devraient quant à elles, afficher des coûts compris entre 0,05 et 0,17 dollars/kWh.

Les baisses de coûts dans les différentes technologies solaires sont sans précédent et montre la capacité de l’énergie renouvelable d’apporter des changements dans le système énergétique mondial.

Les experts relèvent que les coûts de production d’électricité éolienne ont chuté d’environ 23 pc et ceux de l’électricité solaire de 73 pc entre 2010 et 2017.

L’année passée, ils ont atteint 0,06 dollars/kWh pour l’éolien terrestre, 0,10 dollars/kWh pour le photovoltaïque. Les projets éoliens offshore commandés entre 2020 et 2022 devraient coûter entre 0,06 et 0,10 dollars/kWh.

 

– Zurich, Les glaciers suisses régressent toujours plus vite en raison des effets de plus en plus visibles du changement climatique, selon les conclusions d’une récente étude scientifique.

Se basant des enregistrements réguliers sur les glaciers remontant jusqu’en 1850, des scientifiques suisses ont modélisé le développement futur de ces étendues gelées en supposant que le climat se réchaufferait de 4 degrés d’ici à la fin du siècle.

Dans le bassin versant de la Reuss (nord), 60 kilomètres carrés sont encore glacés selon l’inventaire de 2010, relève cette étude mandatée par la commission de surveillance du lac des Quatre cantons. Entre 1973 et 2010, environ 15 kilomètres carrés de la surface et un volume de glace de 1,4 kilomètre cube ont disparu, précise-t-on.

Même le plus grand glacier du bassin versant du lac des Quatre cantons, le Huffirn, aura fondu à 90% en 2090, selon les projections des chercheurs. Un sort qui attend la majorité des glaciers helvétiques, selon l’étude.

++++++++++++++++

-. Les normes en vigueur depuis une vingtaine d’années en Suisse en matière de contamination aux macropolluants ne sont toujours pas respectées, révèle une enquête de la Radio-télévision suisse (RTS).

Le gouvernement helvétique avait en effet dévoilé un plan de modernisation des stations de traitement des eaux usées pour filtrer les micropolluants (pesticides ou médicaments) rejetés dans les rivières.

Or l’enquête de la RTS montre que les normes de macropolluants définies par l’ordonnance sur la protection des eaux en 1999 ne sont encore respectées que de manière partielle par les cantons.

« Les macropolluants, particulièrement des matières organiques et des engrais, sont présents naturellement dans l’eau, mais en trop grande concentration, ils polluent les rivières », soulignent les auteurs de l’étude.

Depuis l’an dernier, ont-ils fait observer, les autorités du canton de Valais (sud) ont reconnu que 80 % des stations d’épuration des eaux usées ne respectent pas les normes fédérales en la matière.

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-

MEDEF International et le Syndicat des Energies Renouvelables en France, la Confédération des Industries Indiennes (CII) et la Fédération des Chambres de Commerce et d’Industrie Indiennes (FICCI) ont impulsé la création d’une plateforme internationale regroupant les associations professionnelles des pays membres de l’Alliance Solaire Internationale (ASI).

Ce partenariat Franco-Indien, première étape d’un comité international élargi et inclusif, a été lancé lors du Sommet fondateur de l’ASI qui s’est tenu, dimanche en présence du président français, Emmanuel Macron et du Premier ministre Indien, Narendra Modi.

Il a pour objectif de soutenir les pays membres de l’ASI dans la mise en place de mesures concrètes permettant d’accélérer le déploiement des projets solaires dans la zone Intertropicale et d’atteindre l’objectif de 1.000 GW d’ici 2030, indique un communiqué conjoint du MEDEF International et du Syndicat des Energies Renouvelables.

Ces associations professionnelles regroupent les acteurs privés responsables du développement des projets solaires sur le terrain et qui font face à de nombreux obstacles d’ordre réglementaire, législatif, fiscal, liés au financement et au renforcement des capacités humaines. Leur retour d’expérience est essentiel pour lever ces barrières et changer d’échelle dans le développement des projets solaires connectés au réseau électrique et de ceux favorisant l’accès à l’énergie hors réseau, souligne le communiqué.

Ce Comité International du secteur privé, placé sous partenariat officiel de l’Alliance Solaire Internationale, a pour mission d’appuyer l’Alliance dans la mise en place des programmes déjà établis et de proposer la création de nouveaux programmes, bâtissant ainsi une passerelle entre les acteurs institutionnels et les acteurs privés, ajoute la même source.

Voir Aussi