Belgique: La phase d’information sur les particules fines, dont le seuil est établi à 50 µg/m³, reste d’application dans les trois Régions
Bruxelles – La phase d’information sur les particules fines, dont le seuil est établi à 50 µg/m³, reste d’application dans les trois Régions de la Belgique, indique la Cellule interrégionale de l’environnement (Celine). Elle avait été déclenchée jeudi dernier.
La concentration moyenne sur 24h mesurée samedi était de 76 µg/m³ en Flandre (valeur moyenne), de 58 µg/m³ à Bruxelles (valeur moyenne) et de 58 µg/m³ en Wallonie (valeur moyenne sur la Région), précise la cellule.
‘’Le vent faible n’assure pas une bonne dispersion des polluants atmosphériques. En outre, les masses d’air d’origine nord-est à est nous apportent de l’air pollué en provenance des pays voisins’’, explique-t-elle encore.
Voici, notamment, le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du lundi :.
.- Les Régions wallonne et bruxelloise n’en font pas assez pour encourager le développement des voitures électriques, a estimé le PDG de l’entreprise de matériaux technologiques Umicore, qui fabrique entre autres des batteries pour ce type de véhicules.
‘’En Belgique, on se demande si les voitures électriques trouveront leur place’’, s’est interrogé Marc Grynberg.
Selon lui, les efforts en Belgique ne sont pas suffisants, ni répartis équitablement entre les trois Régions. ‘’En Flandre, il y a une politique claire de soutien à la voiture électrique via la fiscalité, alors qu’à Bruxelles et en Wallonie très peu a déjà été fait. Les voitures électriques sont même lourdement taxées. C’est tout à fait contraire aux objectifs que se sont fixé ces deux Régions’’, regrette le CEO d’Umicore.
*-*-*-*-*-*.
.- Madrid – L’Espagne compte la deuxième plus grande masse forestière d’Europe après la Suède, ce qui fait de la forêt une importante source de richesse et d’emploi dans le pays ibérique, en plus de ses rôles écologiques et sociaux difficilement quantifiables, rapportent les médias spécialisés.
Ces forêts servent aussi pour capturer le CO2 et contribuent à la régulation hydrique, à la lutte contre l’érosion des sols, à l’amélioration de la qualité de l’air et à la diversité biologique de l’Espagne, la plus importante d’Europe, soulignent ces médias.
Ils ont, à cet égard, appelé à une gestion forestière adéquate permettant de soutenir un secteur économique important lié à la forêt tout en préservant l’environnement et améliorant la prévention des incendies.
*-*-*-*-*-*.
.- Une étude européenne à laquelle participe l’Institut de science et de technologie environnementales (ICTA) de l’Université autonome de Barcelone (UAB) aura pour mission d’analyser et proposer des solutions au problème des déchets que génère le tourisme durant la période de l’été dans les îles de la Méditerranée.
La région méditerranéenne est la principale destination touristique du monde et les îles méditerranéennes reçoivent un grand nombre de visiteurs spécialement pendant l’été, ce qui aggrave également le problème des déchets dans des milieux particulièrement vulnérables, a expliqué la chercheuse de l’ICTA, Patrizia Ziveri.
Il faut trouver des solutions au problème d’augmentation du volume des déchets enregistré en une courte période (l’été) ainsi que du faible recours au tri des déchets par les touristes, ce qui complique le recyclage des déchets, a-t-elle souligné.
*-*-*-*-*-*.
.-Paris – La pollution est de retour en Alsace, où la vitesse sur les routes a été abaissée de 20km/h, alors que les autorités vont tenir ce lundi une réunion pour réfléchir à de nouvelles mesures, comme la circulation différenciée.
Selon Atmo Grand Est, l’air alsacien contient actuellement trop de particules fines de type PM10, majoritairement issues de combustion de chauffage et/ou de moteurs de véhicules. Les conditions météorologiques sont par ailleurs défavorables à une bonne dispersion des particules, dont la proportion se maintiendra à des niveaux élevés au cours des prochains jours.
.- Le nouveau programme national de la forêt et du bois (PNFB) 2016-2026, qui vient d’être approuvé par décret, définit les grandes lignes de la politique forestière française publique et privée, en métropole et en outre-mer, des dix prochaines années.
Le programme vise ainsi à augmenter la récolte de bois tout en assurant le renouvellement de la forêt. Cette augmentation des prélèvements devra porter principalement sur des parcelles en déficit de gestion et sa valorisation « devra se faire dans le respect de l’articulation des usages », selon le document du programme.
Le PNFB vise aussi à « intensifier » la recherche et l’expérimentation sur les processus entrant en jeu dans la vulnérabilité /résilience et l’adaptation au changement climatique des forêts françaises. Le programme vise aussi la préservation et la valorisation de la biodiversité forestière, qu’elle soit ordinaire ou patrimoniale. Pour ce faire, le PNFB prévoit de développer les actions d’inventaires et de suivis continus de la biodiversité à l’échelle nationale d’évaluer l’impact et l’efficacité des politiques publiques forestières et des pratiques sylvicoles sur la biodiversité.
*-*-*-*-*-*.
.- Londres – Des chercheurs anglais soulignent la nécessité d’encourager le recyclage dans le monde pour évoluer vers une économie verte fondée sur de faibles émissions de carbone et une utilisation rationnelle des ressources.
Ils disent que le recyclage des métaux offre une efficacité énergétique de deux à dix fois supérieure à celle de la fusion des métaux à partir de minerais vierges.
Dans le même temps, l’extraction de minerais et de minéraux représente actuellement 7pc de la consommation énergétique mondiale, associée à des émissions de CO2 qui contribuent au changement climatique.
D’après Greenpeace, l’ère des minerais bon marché et facilement accessibles arrive à son terme. Environ trois fois plus de matériaux doivent être déplacés pour extraire la même quantité de minerai qu’il y a un siècle, avec la dégradation des sols et de la qualité de l’eau, outre la consommation d’énergie que cela entraîne.
*-*-*-*-*-*.
.- Rome – L’Italie et le Programme des Nations unies pour l’Environnement (PNUE) viennent de signer un accord visant à renforcer leur coopération en matière de protection de l’environnement notamment dans les domaines de l’énergie propre et l’éducation environnementale.
En vertu de cet accord, signé par le ministre italien de l’Environnement, Gian Luca Galletti, et le directeur exécutif du PNUE, Erik Solheim, le gouvernement italien verse une contribution financière de 5 millions d’euros au Programme. Cette somme aidera l’ONU à mettre en œuvre des projets pour la conception d’un système financier durable, le renforcement de l’efficacité des ressources et de la gestion durable des ressources naturelles et de l’économie maritime.
»Cette généreuse contribution est un signe supplémentaire de l’engagement inébranlable de l’Italie pour une planète propre, sûre et saine. Nous sommes impatients de travailler avec le gouvernement italien pour construire l’avenir vert que nous méritons tous », a déclaré M. Solheim.
Les contributions totales allouées par l’Italie au PNUE depuis 2014 s’élèvent ainsi à plus de 10,5 millions d’euros.
.- Selon deux nouvelles études réalisées par des scientifiques, en collaboration avec l’Organisation des Nations unies pour l’Alimentation et l’agriculture (FAO), la rouille du blé, qui fait partie de la famille des maladies fongiques et est capable de ravager des cultures entières de blé sensibles et non traitées, gagne du terrain en Europe, en Afrique et en Asie.
Publiés par l’Université danoise Aarhus et par le Centre international pour l’amélioration du maïs et du blé (CIMMYT), les études soulignent l’apparition de nouvelles races de rouille jaune et de rouille noire dans plusieurs régions du monde en 2016, souligne la FAO.
Au même moment, des races de rouille déjà bien connues se sont répandues dans d’autres pays. Les deux études confirment l’importance d’une détection et d’une action précoce afin de limiter les dégâts sur la production de blé, surtout dans le bassin méditerranéen.
La rouille du blé se propage rapidement, traversant de grandes distances, grâce au vent. Si elle n’est pas détectée et traitée à temps, elle peut transformer des cultures saines, dont la récolte est prévue très prochainement, en amas de feuilles jaunes, de tiges noires et de grains aplatis.
Selon la FAO, la région Méditerranée est la plus affectée par ces nouvelles races de rouille.
*-*-*-*-*-*.
.- Genève – Trente-neuf hydroliennes seront immergées dans le fleuve du Rhone, à la frontière franco-suisse, un projet présenté comme une « première mondiale » par son ampleur et sa complexité.
La Compagnie nationale française du Rhône (CNR), chargée de mettre en oeuvre le projet, compte mettre en service ce projet de 12 millions d’euros au cours de l’année 2018.
Totalisant plus de deux mégawatts (MW) de puissance installée, les hydroliennes seront fixées par groupes de trois « sur un linéaire de deux kilomètres » et pourront produire 6.700 MWh en moyenne à l’année. Il s’agit de la consommation d’environ 2.700 habitants et l’équivalent de 2.000 tonnes d’émissions de CO2 évités par an, explique la CNR dans un communiqué.
La Compagnie sera en charge de l’exploitation, de la maintenance et de l’ingénierie hydroélectrique de la ferme. CMN, partenaire industriel d’HydroQuest, assurera la fabrication des machines.
Le projet permettra de valider la viabilité technico-économique de cette innovante technologie de production d’énergie renouvelable, déclare Ahmed Khaladi, chef de projet chez CNR, dans le communiqué.
*-*-*-*-*-*.
.- Lisbonne – Il n’y a aucune raison pour les Açoriens de craindre la création d’un incinérateur de nouvelle génération sur l’île de São Miguel, a assuré Fatima Reis, enseignante à la Faculté de médecine à l’Université de Lisbonne.
Fatima Reis a été l’un des intervenants lors d’une séance d’éclaircissement organisée dans la ville de Lagoa sur l’île de São Miguel aux Açores, dans le cadre du programme MUSAMI (opérations municipales de l’environnement) sur le projet d’une centrale de valorisation énergétique, qui prévoit la création d’un incinérateur.
« Il y avait beaucoup d’incinérateurs qui ont fermé parce qu’ils ne prenaient pas encore en compte l’évolution technologique qui permet maintenant d’avoir une nouvelle génération d’incinérateurs qui ne causent pas les problèmes que les gens craignent », a-t-elle déclaré à la presse à l’issue de cette séance.
*-*-*-*-*-*.
.- Les 27 stratégies municipales pour l’adaptation aux changements climatiques (EMAAC), qui ont été présentées en décembre dernier à Coimbra, à l’occasion du séminaire de clôture du projet ClimAdaPT.Local, sont désormais disponibles en ligne pour la visualisation et le téléchargement, rapporte le magazine Ambiente.
Ces documents, qui sont disponibles sur le site web du projet, représentent l’aboutissement de près de deux années de travail, dans le cadre d’un projet pionnier au Portugal dans le domaine de l’adaptation aux changements climatiques et qui impliquait 26 municipalités dans la création de ces stratégies, indique l’association Quercus dans un communiqué cité par la publication.