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10 Fév

Belgique: Le seuil d’information des particules fines, établi à 50 µg/m³, est dépassé dans les trois Régions

Bruxelles – Le seuil d’information des particules fines, établi à 50 µg/m³, est dépassé dans les trois Régions de la Belgique, a annoncé jeudi après-midi la Cellule interrégionale de l’environnement (Celine).

‘’La concentration de particules fines (PM10) moyenne sur les dernières 24 heures a dépassé le seuil de 50 µg/m³ dans les trois Régions et la situation météorologique sera défavorable à la dispersion des polluants pendant les prochaines 24 heures’’, a expliqué la Cellule.

Toute activité physique prolongée en plein air est déconseillée pour les personnes souffrant de problèmes respiratoires et cardiaques, les asthmatiques, et les personnes âgées et les très jeunes enfants.

Voici, notamment,  le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi :.

.- La ministre flamande de l’Environnement, Joke Schauvliege, est favorable à une interdiction générale des sacs plastiques à usage unique.

Cette interdiction ne vaudrait pas uniquement pour les supermarchés, mais pour tous les magasins, confirme son porte-parole. Une exception serait faite pour les sacs plastiques pour fruits et légumes, car il n’y a pas immédiatement d’alternative.

‘’Le but est d’exclure le plus possible de l’environnement le plastique non réutilisable’’, indique-t-on au cabinet de la ministre.

La même mesure est déjà appliquée en Wallonie depuis fin 2016 et entrera en vigueur en septembre à Bruxelles. La ministre flamande vise surtout les sacs plastiques jusqu’à 50 microns. La mesure aurait une portée générale, mais ce sont surtout les supermarchés qui sont visés.

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.- Madrid – Le groupe espagnol d’ingénierie en infrastructures publiques Inypsa a lancé une filiale spécialisée dans l’efficience énergétique, regroupant toutes les activités liées à ce secteur et qui étaient réparties sur les différents services de la compagnie, a indiqué Inypsa dans un communiqué.

La création de cette nouvelle filiale s’inscrit dans la nouvelle politique de diversification du groupe présidé par Fransisco Lazcano, conformément au plan stratégique tracé pour les prochaines années.

Inypsa a mis l’accent, à cette occasion, sur les potentiels ‘’prometteurs’’ du secteur de l’efficience énergétique à court terme, ce qui se reflète dans les contrats signés par le groupe dernièrement, estimant que cette nouvelle filiale constituera ‘’l’un des moteurs de développement et de croissance pour le groupe dans le futur’’.

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.- Un projet espagnol, pionnier en Europe, a été lancé pour sélectionner les parties des fleuves et rivières les mieux préservées en Espagne d’un point de vue écologique et social, rapporte la presse spécialisée.

Le projet, baptisé ‘’Reservial’’ et qui s’étalera sur deux années, vise à analyser à travers de nouveaux outils techniques et méthodologiques, les parties des cours d’eau qui gardent la meilleure valeur écologique, dans le but d’agrandir le réseau actuel des réserves fluviales.

‘’Il est primordial d’œuvrer pour la préservation des rares cours d’eau vierges qui subsistent en Espagne, à travers une action collective avec la participation des citoyens et acteurs de la société civile’’, a souligné Nuria Bonada, chercheuse en biologie évolutive, écologie et sciences de l’environnement à l’Université de Barcelone, à l’origine de cette initiative.

.- Paris – Le ministre français de l’agriculture Stéphane Le Foll a réitéré, récemment, le soutien des pouvoirs publics à la filière apicole, en affirmant que le Plan de développement de l’apiculture a enregistré d’importants progrès, notamment en ce qui concerne les actions visant à améliorer l’état de santé du cheptel apicole et celles relatives à la formation ainsi que des aides au maintien et au développement du cheptel et à la transhumance.

Il a réitéré, par ailleurs, son souhait de voir la filière apicole, dont le potentiel de développement est énorme, se structurer, estimant que seule la création d’une interprofession permettra aux acteurs économiques de développer une véritable stratégie de filière, tournée vers la valorisation des produits.

En 2015, la France comptait 41.500 apiculteurs, dont 3.700 apiculteurs professionnels (soit 9pc) détenant plus de 50 ruches et représentant 75pc de la production française de miel, qui selon les estimations, se situe entre 15.000 et 17.000 tonnes.

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.- Une ferme d’hydroliennes sera mise en service sur le Rhône d’ici 2018. Dans un communiqué, la Compagnie nationale du Rhône (CNR) a indiqué qu’elle exploitera le site et sera aussi chargée de la maintenance et de l’ingénierie hydroélectrique.

Le projet, qui a été retenu dans le cadre du Programme ‘’Démonstrateurs pour la Transition écologique et énergétique’’,  comprend la réalisation d’une ferme de 39 hydroliennes fluviales HydroQuest River immergées, sur deux kilomètres, dans le Rhône à l’aval de Génissiat, dans le département de l’Ain(Est du pays), totalisant 2 MW de puissance installée et une production moyenne annuelle de 6 700 MWh (soit la consommation annuelle d’environ 2 700 habitants), selon le CNR.

Ce démonstrateur va permettre de valider la viabilité technico-économique de cette technologie et devrait participer à la création d’une filière industrielle française en matière d’hydroliennes fluviales.

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.- Londres – La Grande-Bretagne s’est engagée à maintenir ses aides à l’énergie solaire jusqu’en 2020, ce qui attire les investisseurs étrangers.

Le Royaume-Uni s’est tourné vers le solaire bien plus tard que ses voisins européens. Le pays a ainsi pu apprendre de leurs erreurs et développer un marché plus stable et moins onéreux – parce que le coût des équipements a considérablement diminué.

Le marché attire même les investisseurs étrangers dont le portugais Portugal’s Martifer SGPS SA et le néerlandais Dutch Infrastructure Fund BV. La capacité de production du pays pourrait dépasser les 20 gigawatts d’ici 2020 selon le ministère britannique de l’Energie.

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.- Une étude réalisée par des chercheurs de l’Université de Loughborough au Royaume-Uni révèle que les substances qui entrent dans la fabrication des sacs plastiques oxo-biodégradables pourraient avoir des effets nocifs pour l’environnement.

Ces composants, qui permettent d’accélérer la vitesse de dégradation du plastique, ne seraient pas totalement dégradables dans la nature. ‘’Le terme biodégradable est donc virtuellement dépourvu de sens’’, soulignent les auteurs de cette étude.

Au Royaume-Uni, de nombreuses enseignes comme Tesco, Ocado ou encore Waitrose mettent à la disposition de leurs clients des sacs plastiques de ce type.

.- Lisbonne – L’incident survenu jeudi dans la centrale nucléaire de Flamanville, en France, sans « aucun risque nucléaire », selon les autorités françaises, pourrait renforcer la position du Portugal dans son différend avec l’Espagne concernant le nouveau site de stockage de déchets nucléaires que Madrid compte construite à la centrale d’Almaraz, selon Diario de Noticias.

En tout cas, c’est ce que les militants portugais et espagnols du Mouvement Ibérique Antinucléaire (MIA) souhaitent, du fait que les deux centrales sont exactement du même type. Toutes les deux ont deux réacteurs à eau pressurisée et commencé à fonctionner au cours de la même décennie. Almaraz a démarré en 1981 et Flamanville en 1986.

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.- Une tache noire à la surface d’eau et beaucoup de mousse le long des roches, en particulier dans les zones du barrage d’Abrantes et à l’embouchure de la rivière Zêzere, à Constancia, au Ribatejo, ont fait l’objet d’une vidéo capturée et publiée dernièrement par un membre de la plate-forme environnemental Protejo.

Ce mouvement a déjà prévu pour le 4 mars une nouvelle manifestation au quai de Vila Velha de Rodao, afin d’attirer l’attention sur ce phénomène, rapporte Jornal de Noticias.

Pour sa part, l’association environnementale Quercus a indiqué avoir reçu ces derniers jours plusieurs plaintes de citoyens sur une « décharge polluante d’extrême gravité dans le fleuve du Tage ». Il s’agit d’une tache brune et beaucoup de mousse sur la surface, a-t-elle expliqué dans un communiqué.

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.- Genève – Les conséquences du changement climatique sur l’approvisionnement en eau dans de nombreuses régions de l’Asie, de plus en plus exposées à des conditions météorologiques extrêmes, seront au menu d’une conférence dimanche à Abou Dhabi, indique l’Organisation météorologique mondiale (OMM).

L’évènement, initié en collaboration avec le gouvernement des Émirats Arabes-Unis, examinera les moyens de renforcer les services météorologiques, climatiques, hydrologiques et environnementaux afin de répondre à l’évolution rapide des besoins en la matière.

La région est touchée par des risques naturels aussi variés que les cyclones tropicaux, les tempêtes de sables, les épisodes de chaleur et de froid, les feux de forêt, les inondations et glissements de terrain, souligne l’organisme onusien dans un communiqué, notant que la pollution atmosphérique reste « l’une des préoccupations majeures ».

Au cours des dernières années, les pays de la région asiatique ont été exposés à des phénomènes météorologiques et climatiques « avec une intensité et une fréquence accrues », a affirmé le secrétaire général de l’OMM, Petteri Taalas.

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.- Les risques météorologiques et les catastrophes naturelles sont placés en tête des plus grands dangers pour 2017, selon les experts du Forum économique mondial (WEF).

Déjà en seconde position en 2014, 2015 et 2016, les phénomènes météorologiques extrêmes sont suivis par les migrations involontaires, les attaques terroristes importantes, la fraude ou le vol de données informatiques.

« Depuis deux ans, les menaces environnementales et sociétales sont passées en tête, dépassant les inquiétudes qui restent réelles, sur les risques économiques », souligne-t-on dans le rapport Global risk 2017 du WEF.

En 2014, les phénomènes climatiques extrêmes passaient à la seconde place et le changement climatique remplaçait le souci de pénurie d’eau à la 4ème position.

Dans une étude publiée début janvier, le réassureur allemand Munich Re a recensé l’an dernier près de 750 évènements (inondations, tempêtes, ouragans, séismes…) au niveau mondial, contre 730 en 2015.

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