Belgique: Le site Arcelor Mittal de la ville de Gand figure parmi les usines les plus polluantes d’Europe

Bruxelles, 11/07/2017 (MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du mardi 11 juillet 2017:

Belgique:

Le site Arcelor Mittal de la ville de Gand (nord de la Belgique) figure parmi les usines les plus polluantes d’Europe, selon un rapport de l’Agence européenne pour l’environnement.

L’usine située dans le port de Gand a surtout un mauvais score en matière de métaux lourds et de particules fines (pm10).

Le rapport, qui couvre l’année 2015, a examiné quelque 35.000 sites industriels et 3.400 centrales énergétiques, passant au crible huit importants polluants de l’air et de l’eau. Le document note une amélioration mais les centrales au charbon continuent d’afficher un bilan environnemental particulièrement mauvais. Le secteur sidérurgique reste également très polluant.

Les sites les plus polluants se trouvent au Royaume-Uni (14), en Allemagne (7), France (5) et Pologne (5). 59 usines sont qualifiées de « grands pollueurs » parmi lesquelles ArcelorMittal à Gand.

L’usine sidérurgique gantoise représentait en 2015, 5,8 pc de tous les métaux lourds (cadmium, mercure et plomb) émis en Europe et se trouvait à la quatrième place à cet égard, après US Steel à Kosice (Slovaquie), Eesti (Estonie) et ThyssenKrupp Schwelgern en Allemagne.

ArcelorMittal Gand figure également parmi les principaux pollueurs européens en matière de particules fines (pm10), avec 1,5 pc de l’ensemble des émissions européennes, ce qui la place à la neuvième position en Europe. Le premier émetteur de particules fines en Europe est Scunthorpe Intergrated Iron And Steel Works, au Royaume-Uni (3,4 pc).

France:

La France s’engage à fermer jusqu’à 17 réacteurs nucléaires à l’horizon 2025, a affirmé, lundi, le ministre de la Transition écologique Nicolas Hulot.

Cette mesure s’inscrit dans le cadre du respect de la loi sur la transition énergétique qui vise à ramener à 50 pc la part de l’atome dans la production d’électricité à l’horizon 2025.

« Chacun peut comprendre que pour tenir cet objectif, on va fermer un certain nombre de réacteurs (…) laissez-moi planifier les choses, ce sera peut-être jusqu’à 17 réacteurs, il faut qu’on regarde », a ajouté le ministre sur RTL.

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La nage avec les dauphins, nouvelle pratique des opérateurs touristiques en Méditerranée, inquiète certaines associations qui ont lancé une pétition, appelant à mettre fin « au harcèlement des dauphins sauvages ».

Adressée au président français Emmanuel Macron, la pétition a déjà reçu, depuis son lancement la semaine dernière, plus de 3.700 signatures sur les 5.000 attendues.

Lancée à l’initiative de France Nature Environnement et du Grec (Groupe de recherches sur les cétacés), la pétition appelle à mettre fin à « la nage commerciale », qui menace les dauphins et les baleines en « perturbant leur équilibre naturel ».

Royaume-Uni:

Les PCB (PolyChloroBiphényles), des dérivés chimiques, continuent à empoisonner les océans, selon les conclusions d’une étude britannique.

Les auteurs de cette étude soupçonnent les PCB d’être responsables de la très faible fécondité des marsouins, dont 40 pc des femelles présentent des troubles de la reproduction.

Le phénomène avait déjà été observé lors de précédentes études: les marsouins communs (Phocoena phocoena) peuplant les côtes européennes de l’océan Atlantique présentent une faible fécondité par rapport à ceux vivant dans d’autres eaux.

Une situation qui pourrait être liée aux PCB, composants d’appareils électroniques et de peintures interdits depuis les années 1980, mais qui continuent à imprégner l’environnement.

L’équipe de Paul Jepson, de la Société zoologique de Londres, a analysé 329 cadavres de marsouins femelles échoués sur les côtes britanniques.

Elle a conclu que sur l’ensemble des femelles, près de 20 pc présentaient des signes d’échec reproductif (morts nés, avortement spontané, etc.), tandis que 17 pc souffraient d’infections ou de tumeurs des organes génitaux, entraînant une incapacité à se reproduire.

Les PCB étaient utilisés dans l’industrie pour leurs qualités d’isolation électrique, de lubrification et de d’ininflammabilité. On les retrouvait comme isolants dans les transformateurs électriques et les condensateurs, comme lubrifiants dans les turbines et les pompes ou comme composants d’huiles, de soudures, d’adhésifs, de peintures et de papiers autocopiants.

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Plus d’un milliard de personnes dans le monde seront menacées par la montée des eaux d’ici 2060, selon le rapport publié par l’ONG britannique Christian Aid.

Le milieu humanitaire poursuit sa mobilisation contre les dommages causés par le changement climatique. La montée des eaux, les inondations et autres événements climatiques extrêmes risquent de provoquer « une crise humanitaire », prévient l’ONG.

Se basant sur les projections du Groupe intergouvernemental d’experts sur l’évolution du climat, l’étude montre que 1,2 milliard de personnes risquent d’être déplacées par les eaux d’ici 2060. Mais dès 2030, 824 millions d’êtres humains pourraient perdre leur foyer à cause des effets du changement climatique,soit une hausse de 50 pc de la population à risque en seulement 30 ans.

Si la Chine, l’Inde et le Bangladesh forment le top 3 des pays les plus menacés, les Etats-Unis arrivent tout de même en 8e position. L’Europe est également touchée, les Pays-Bas arrivant en 19e position et le Royaume-Uni occupant la 22e place.

Le rapport de Christian Aid liste également les villes les plus menacées d’ici 2070. Calcutta (Inde) arrive en tête avec 14 millions de personnes touchées, devant Bombay (Inde), Dacca (Bangladesh), Canton (Chine), Hô-Chi-Minh-Ville (Vietnam), Shanghai (Chine), Bangkok (Thaïlande), Rangoun (Myanmar) et Miami (Etats-Unis).

Portugal:

Environ 80 pc du territoire portugais (continental) était en juin dernier dans une situation de sécheresse grave et extrême, selon un rapport de l’Institut de météorologie (IPMA), qui a qualifié ce mois-ci comme « extrêmement chaud et très sec ».

Cette situation a amené le gouvernement à activer immédiatement la Commission permanente de la prévention, la surveillance et les effets de la sécheresse, créée il y a environ un mois, et à mettre en place un plan d’urgence.

« Il faut prendre des mesures pour la maîtrise de la consommation, créer des règles et surtout attirer l’attention sur la situation très grave que nous vivons », a déclaré Carlos Martins, secrétaire d’État à l’environnement.

Il a aussi mis en garde que dans certaines municipalités de l’Alentejo et de Beira Interior, les gens pourraient être en proie au manque d’eau en août.

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– L’Aire métropolitaine de Porto (AMP) a lancé récemment une enquête auprès de la population sur le changement climatique en vue d’établir un diagnostic des risques qui sont « perçus et évalués » par les habitants dans leur région de résidence.

Cette enquête qui se poursuivra jusqu’à la fin du mois d’août,  fait partie du projet « METROCLIMA – Adaptation au changement climatique dans l’AMP: connaitre, planifier, communiquer, anticiper ».

Le questionnaire sert à aider à élaborer un diagnostic des risques climatiques locaux perçus par les individus, en particulier dans cette région, a indiqué une source de l’AMP, notant que cela vise aussi à faire participer les gens à identifier les problèmes et proposer des solutions.

Suisse:

L’objectif de réduire les émissions polluantes en Suisse de 27 pc par rapport à 1990 n’a pas été atteint, a indiqué mardi l’Office fédéral de l’environnement (OFEV) dans un communiqué.

Les émissions de CO2 provenant des combustibles fossiles en Suisse « diminuent mais pas suffisamment », a estimé l’établissement, notant que la taxe sur le CO2 passera de 84 à 96 francs par tonne de CO2 au 1er janvier 2018.

« Ce mécanisme de correction automatique vise à encourager l’utilisation économe des énergies fossiles et le passage aux énergies renouvelables », a-t-il expliqué.

Une taxe est prélevée depuis 2008 sur les combustibles fossiles. Son montant est automatiquement relevé si les objectifs intermédiaires fixés pour les combustibles dans la loi sur le CO2 ne sont pas atteints.

Les entreprises qui s’engagent volontairement à réduire leurs émissions en contrepartie d’une exonération de la taxe sur le CO2 ne sont pas touchées par l’augmentation de la taxe. Leurs engagements de réduction ne sont pas renforcés.

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L’exécutif suisse a entamé l’examen d’une éventuelle réduction de la redevance applicable aux producteurs de l’énergie hydraulique, mettant en consultation un texte qui entrera en vigueur dès 2020.

Avec la mise en oeuvre de cette réduction, les cantons et communes suisses devraient perdre 150 millions de francs par an.

Le gouvernement compte en effet réviser le mode de calcul de la redevance, rémunération dont doivent s’acquitter les exploitants pour l’utilisation de l’eau. « Il s’agit d’introduire une part variable liée au marché, tout en maintenant une part fixe incompressible », explique-t-on auprès du département de l’environnement.

A ce stade, seul le principe est mis en consultation dans la révision de loi sur l’utilisation des forces hydrauliques en consultation jusqu’au 13 octobre.

Il est prévu en outre de réduire la redevance hydraulique maximale de 110 francs par kilowatt théorique à 80 francs pour la période 2020-2022. De l’avis des experts, cette mesure est une réaction aux bas prix de l’électricité qui met fortement sous pression certains secteurs de l’électricité suisse.

Espagne:

Le chercheur à l’Institut espagnol d’océanographie (IEO), Francisco Sanchez a affirmé que les études sur la situation des fonds marins sont en retard de 90 ans par rapport à ceux traitant des espaces terrestres.

C’est dans ce sens que l’IEO est en train d’intensifier ces recherches sur les fonds marins, à l’image de la mission que l’Institut mène actuellement dans le littoral des Asturies (nord) à travers le bateau de recherche océanographique « Angeles Alvarino », a-t-il souligné.

Cette mission vise à explorer l’écosystème du fond marin appelé « El Cachucho », située dans la mer de Cantabrie à hauteur des Asturies et qui s’étend sur 50 km de long et 20 km de large, à une profondeur de 425 mètres.

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Une nouvelle vague de chaleur est attendue dès mercredi sur quasiment l’ensemble de la péninsule ibérique, notamment en Andalousie, en Estrémadure, en Castille-La Manche et dans le centre péninsulaire, a indiqué l’Agence étatique de météorologie (AEMET).

La vallée du Guadalquivir (Andalousie) et le sud des régions de l’Estrémadure et de Castille-La Manche seront les zones les plus touchées, avec des températures très élevées (jusqu’à 42/44 degrés) qui dureront au moins trois jours.

Les températures nocturnes ne descendront pas en dessous des 22/24 degrés dans ces régions, a ajouté l’AEMET.