La BIDC accorde au Bénin 64 millions euros pour améliorer la desserte en électricité et en eau potable

Dakar – La Banque d’investissement et de développement de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (BIDC) vient d’accorder au Bénin deux prêts d’une valeur globale de 42 milliards de Francs CFA (environ 64 millions euros), pour des projets d’amélioration de la desserte en électricité et en eau potable.

Il s’agit spécifiquement d’un prêt de 18,2 milliards de F CFA pour le projet d’alimentation en électricité dans 11 départements pour desservir au total 100 localités et d’un autre prêt de 23,8 milliards de F CFA pour la réalisation de 44 projets d’adduction d’eau villageoise (AEV), à destination d’environ 200.000 personnes, rapportent des médias locaux.

Les deux accords de prêt ont été signés par le président de la BIDC, Bachir Maman Ifo, et le ministre béninois de l’Economie et des Finances, Romuald Wadagni.

Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du lundi 14 janvier :

Sénégal :

–Le Sénégal a la capacité d' »attester de la qualité sanitaire de ses produits », a déclaré le coordonnateur du Réseau national des laboratoires de sécurité sanitaire des aliments, Papa Sam Guèye.

« Le Sénégal a actuellement une capacité analytique nationale pour attester de la qualité sanitaire de ses produits », a-t-il dit, lors d’un atelier de contrôle de suivi de la qualité des produits géolocalisés.

Il a souligné que les résultats « obtenus » par le pays ces deux dernières années « montrent qu’on ne retrouve plus les polluants organiques persistants dans nos produits agricoles ».

« Les pesticides, nous allons continuer à vivre avec parce qu’ils sont utilisés en hygiène publique, et sur les cultures. Pour nourrir le Sénégal, on aura toujours recours aux pesticides », a-t-il fait observer.

Rwanda :

–Le Rwanda vient de lancer le premier laboratoire régional du climat et des gaz à effet de serre afin de mesurer et de calculer la quantité des hydrofluorocarbures émises par le Rwanda et les pays de la région, rapporte lundi la presse locale.

Mobilisant un investissement de plus de 2 millions dollars, ce laboratoire est doté du «système Medusa» qui permet de mesurer plus de 50 type de substances appauvrissant la couche d’ozone, précise-t-on.

Hébergé à l’Université nationale du Rwanda (UNR), cet observatoire est le fruit d’un partenariat entre le ministère de l’environnement, le ministère de l’éducation et l’Agence rwandaise de météorologie.

Selon le ministre rwandais de l’éducation, Eugene Mutimura, « ce nouveau laboratoire offrira des données précises aux décideurs politiques sur les moyens d’atténuer les effets des changements climatiques ».

Côte d’Ivoire :

–Quelque 50 agents des Eaux et Forêts, affectés dans des directions régionales des Forêts et de la Faune du Sud de la Côte d’Ivoire, ont bénéficié récemment d’un atelier dédié au renforcement de leurs capacités sur les questions de changements climatiques et leurs incidences sur la sécurité humaine.

Initié par le secrétariat du conseil national de sécurité (S-CNS) en collaboration avec la direction générale des Forêts et de la Faune, et l’appui financier du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement), cet atelier vise à renforcer le professionnalisme des agents ainsi que leurs connaissances sur les problèmes de changements climatiques et les comportements à adopter en relation avec les communautés locales.

Ces agents ont été instruits sur divers modules devant participer à la protection du patrimoine forestier, détruit à près de 90% par l’exploitation anarchique des terres, l’orpaillage clandestin etc.

Ghana :

–Environ 27.000 agriculteurs ont bénéficié du Projet de gestion durable des ressources en eau financé par le Fonds pour l’environnement mondial et la Banque mondiale pour accroître la production agricole et conservation de la forêt.

Ce projet vise à former les agriculteurs aux pratiques de gestion des terres et des eaux telles que la culture intercalaire, la rotation des cultures, le boisement, les cultures mixtes et la protection contre les feux de brousse.