Brésil/environnement : Signature d’un un accord de coopération technico-scientifique pour l’échange d’expériences

Brasília – Le Conseil national de la justice (CNJ) et l’Association brésilienne des membres du ministère public de l’environnement (ABRAMPA) ont signé, mardi, un accord de coopération technico-scientifique pour l’échange d’expériences, d’informations et de technologies pour améliorer la gouvernance environnementale et élargir les connaissances visant à protéger l’environnement.

Le président du CNJ, le ministre Luiz Fux, a souligné la nécessité et l’urgence d’une action commune pour créer de meilleures solutions pour le pays et la planète. « Il y a un binôme constitutionnel très important : le droit fondamental de tous, qui est le droit à un environnement sain et la fonction constitutionnelle du ministère public, devant les tribunaux, pour rendre justice à qui de droit », a souligné Fux lors des travaux de l’Observatoire de l’environnement de la magistrature, créé par le CNJ en 2020 pour promouvoir avec la société civile des initiatives qui aident la justice à agir et à prévenir les reculs en matière environnementale.

Selon les informations fournies par la procureure Cristina Seixas, le Brésil est le 6ème pays avec la plus grande émission de gaz à effet de serre au monde.

Une enquête de l’organisation Global Forest Watch réalisée en 2019 montre que, en termes absolus, le Brésil est toujours le pays qui abat le plus de forêts indigènes de la planète et il est responsable de plus d’un tiers des pertes de forêts primaires tropicales humides dans le monde.

Il appartient aux membres du ministère public et de la magistrature de s’unir en faveur d’une gouvernance environnementale qui permette des réponses urgentes aux menaces sur un droit fondamental de tous, « qui est de vivre dans un climat stable et dans un environnement sain », a-t-elle soutenu.