Bulgarie: 55 pc de l’électricité bulgare était encore produite à partir de combustibles fossiles

Varsovie: La diversification est encore très partielle en Bulgarie puisque plus de la moitié de l’électricité bulgare (55 pc) était encore produite à partir de combustibles fossiles, principalement venus de Russie.

Les énergies renouvelables représentaient presque 12 pc du mix électrique et le dernier tiers de la production était assuré par deux réacteurs nucléaires.

Mais les deux réacteurs nucléaires de 1.000 MW chacun, situés sur le site de Kozlodoï, utilisent une technologie soviétique avec 100 pc d’uranium en provenance de Russie.

Cela fait de la Bulgarie l’un des cinq pays européens qui dépend entièrement de la Russie pour son combustible nucléaire avec la Finlande, la République Tchèque, la Hongrie et la Slovaquie.

-Voici, par ailleurs, le bulletin de l’écologie de lvEurope Orientale pour la journée du jeudi 2 février 2017:

Autriche:

Les premières politiques autrichiennes de recherche dans le domaine de l’énergie ont été mises en œuvre en 1974 par le Ministère fédéral de la Science et de la Recherche. Ces politiques sont actualisées et révisées à intervalles réguliers.

Les points forts de la recherche énergétique autrichienne sont l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Malgré des budgets de recherche publique plutôt modestes, les recherches dans le domaine de l’énergie ont un niveau de priorité élevé: les chercheurs et entreprises autrichiens sont ainsi parmi les leaders mondiaux dans plusieurs domaines, notamment en ce qui concerne le solaire thermique, le chauffage par biomasse, les pompes à chaleur, l’hydraulique ou encore les maisons passives.

Les raisons de cette excellence sont une perception très positive du thème énergétique en Autriche par les scientifiques, les politiques et la population, une grande capacité de coopération des différents acteurs, une forte cohérence des domaines soutenus sur le long terme, un soutien efficace lors de la mise sur le marché de nouvelles technologies.

En revanche, des experts relèvent la persistance de certaines faiblesses, entre autres, un manque de recherche fondamentale, une carence de soutien gouvernemental à la recherche par rapport à d’autres pays, la forte concurrence internationale dans les énergies renouvelables alors que le marché domestique est peu important ou encore le manque d’une grande structure de recherche visible à l’international.

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Autriche:

Dans ce petit pays alpin, très soucieux de l’environnement, les labels écologiques ont le vent en poupe. On trouve le sigle FSC sur des lambris issus d’une gestion durable de la forêt, le logo Oeko-tex sur les oreillers exempts de substances nocives pour la santé. Parmi les références en matière d’écotourisme et de qualité bio, on cite notamment:

– Bio Austria: avec 14.000 membres, Bio Austria est la plus importante organisation de cultivateurs bio de toute l’Europe. Leurs produits obéissent tous à des règles très strictes. On peut également faire confiance aux produits bio européens Eu-Bio qui arborent, en plus de l’eurofeuille sur fond vert, l’abréviation AT : ils sont 100 pc autrichiens.

– Biohotel: Le label Biohotel récompense les efforts des hôteliers qui répondent à des normes précises en matière de développement durable et proposent une cuisine à base de produits frais, de saison et du terroir, provenant d’une agriculture biologique contrôlée. Il garantit donc aux hôtes des petits plats maison, sans engrais ni pesticides, ou encore OGM. Le premier hôtel à avoir été certifié biohotel est le Schweitzer de Mieming au Tyrol (ouest).

– Umweltzeichen (Ecolabel): Depuis 1990, l’État attribue le certificat ‘’Umweltzeichen’’ à des entreprises, entre autres, des hôtels, des campings et des restaurants, qui se distinguent par leurs pratiques éco-responsables: utilisation de matériaux naturels, maîtrise de la consommation d’eau, réduction du volume des déchets. La première à l’avoir reçu en 1996 est un hôtel de Carinthie (Sud), le Biolandhaus Arche. Aujourd’hui, plus de 200 établissements comme les hôtels viennois Altstadt ou Stadthalle portent le logo ‘’Umweltzeichen’’ qui symbolise les quatre éléments de l’écologie: l’eau, la terre, l’air et la nature.