ActualitésBulletin de l’écologie de l’Afrique

Actualités

04 Jan

Bulletin de l’écologie de l’Afrique

Dakar – Voici le bulletin de l’écologie de l’Afrique pour la journée du mercredi 04 janvier.

Sénégal :

— Le maire de Djembéring, Tombon Guèye, a souligné mardi la nécessité d’un programme d’urgence prévoyant notamment la construction d’une digue en béton de Kabrousse à Kafountine, pour ‘’sauver’’ les 21 îles de la Basse Casamance, dont certaines sont ‘’sérieusement menacées de disparition’’, sous l’effet de l’érosion côtière, rapporte la presse locale.

‘’La situation est plus que difficile pour les zones insulaires qui sont confrontées à toutes sortes de problèmes dont la résolution dépasse les seules capacités des municipales. Nous invitons l’Etat à mettre d’urgence un programme de construction d’une digue bétonnée de Kabrousse à Kafountine pour sauver les îles’’, a déclaré M. Guèye lors d’un forum organisé à Kafountine à l’initiative du Réseau des îles de la Basse Casamance (RIBC).

‘’L’érosion côtière va à une vitesse rapide avec un effet de 3 mètres de décapage par année dans certaines îles, alors que la moyenne nationale est de 1,5 mètres. Il faut cette digue de protection bétonnée ou une disposition de rochers de Kafountine à Kabrousse en passant par Cap-Skirring pour sauver les îles’’, a préconisé Tombon Guèye.

Ethiopie :

— L’Ethiopie envisage de lancer les travaux de construction de 4 parcs industriels répartis dans plusieurs régions dont Amhara, Oromia, Tigray, rapporte l’Ethiopian Herald.

D’un coût d’environ 2 milliards USD, le projet de construction est prévu pour durer 4 ans.

Le gouvernement fédéral éthiopien ambitionne d’installer 17 parcs industriels dans toutes les régions du pays, selon la même ssource.

Côte d’Ivoire :

— La Côte d’Ivoire se trouve confrontée à la problématique de l’équilibre financier du secteur de l’électricité, face aux besoins croissants de consommation, et au défis de protection de l’environnement, rapporte, mardi, l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP) dans un dossier consacré à l’énergie dans la région ouest-africaine.

En Côte d’Ivoire, l’électricité produite provient à près de 85 pc du thermique et à 15 pc d’hydroélectricité, alors que la production thermique implique l’achat de combustibles soumis aux aléas du cours du baril du pétrole, explique la même source.

En 2015, à titre indicatif, les dépenses d’achat du Gasoil se sont chiffrées à 2 milliards FCFA destiné à alimenter les 55 centrales isolées dans les localités non encore raccordées au réseau électrique, selon le rapport d’activité de l’ANARE CI, l’Autorité de régulation du secteur de l’électricité, d’où la mobilisation des autorités ivoiriennes pour l’efficience énergétique, à travers le recours aux énergies renouvelables.

— La Côte d’Ivoire, à l’instar de plusieurs pays à travers le monde, ambitionne de disposer de son propre marché carbone ouvert sur l’extérieur. Une réalisation qui favorisera, de façon plus efficiente, la réduction de ses émissions de gaz à effet de serre, à travers l’application de ses contributions nationales déterminées, explique le ministère de l’environnement et du développement durable qui a organisé récemment à Abidjan, un atelier portant validation des résultats des études de faisabilité du projet.

Selon le Directeur des Opérations de la Banque Mondiale en Côte d’Ivoire, M. Pierre Laporte, la tarification du carbone sur ces marchés englobe un ensemble d’actions dont il faut pouvoir tenir compte dans le cas ivoirien. Ce sont, notamment ‘’la fixation de la taxe carbone, le fonctionnement du système de compensation, celui du système d’échange des quotas d’émission, etc’’.

La Côte d’Ivoire a déjà pris des engagements à l’échelon international, à travers son adhésion à la coalition du leadership sur le prix du carbone (CPLC) à Washington, rappelle-t-on.

Mali :

— L’institut polytechnique rural de Mali a organisé récemment une journée porte ouverte consacrée à la visite des parcelles agro-écologique et biologique dans la région de Koulikoro, rapporte la presse locale.

La visite rentrait dans le cadre des activités de communication et d’information de l’institut dans le cadre du projet de l’agriculture écologique et biologique.

Elle faisait suite à deux jours d’atelier et une conférence de presse organisée à Bamako dans le cadre de la relance des activités du projet de l’agriculture écologique. Ledit projet vise à institutionnaliser les principes de l’agriculture écologique dans les politiques et programmes de développement agricole des pays d’ici 2025.

Voir Aussi