Bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord

Washington – Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du jeudi 05 janvier :.

Etats-Unis d’Amérique :.

– Limiter la hausse de la température mondiale à 1,5 degré par rapport au niveau de l’ère préindustrielle, comme prévu dans l’accord de Paris, permettrait de préserver les prises de pêches menacées par les effets du réchauffement sur les écosystèmes marins, selon une étude publiée dans la revue américaine Science.

Les chercheurs ont simulé avec un modèle mathématique l’impact de différentes hausses de température sur les 892 espèces de poissons et d’invertébrés pêchés dans le monde.

« Les pays situés dans ces zones sensibles sont très dépendants de la pêche pour des raisons économiques et aussi pour se nourrir, mais toutes les nations seront affectées car cette activité est mondialisée », indique l’étude.

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– Au cours des quatre derniers mois de l’année, la couverture mondiale de banquise a accusé un effondrement inédit en plus de trente ans d’observations, selon les données du National Snow and Ice Data Center (NSIDC) américain.

En novembre et décembre, un déficit presque constant de plus de 3 millions de kilomètres carrés de glaces de mer a été enregistré par rapport à la moyenne 1981-2010, fait savoir la même source, qui relève qu’en Arctique, ce sont les fortes températures, relevées en fin d’année, qui contribuent à ralentir l’englacement de l’océan.

Dans l’autre hémisphère, autour de l’Antarctique, l’entrée dans le printemps austral a, de son côté, vu une réduction abrupte des surfaces de glace qui enserrent le continent blanc, souligne le NSIDC.

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Canada :.

– Le ministre canadien des ressources naturelles, Jim Carr a indiqué mercredi que l’amélioration de l’efficacité énergétique fait économiser de l’argent aux consommateurs canadiens tout en réduisant les émissions de gaz à effet de serre (GES).

Dans ce sens, M. Carr a annoncé une modification du Règlement sur l’efficacité énergétique qui relèvera les normes d’efficacité énergétique de 20 catégories de produits, depuis les électroménagers tels que les réfrigérateurs et les machines à laver jusqu’aux équipements commerciaux tels que les machines à glace et les moteurs électriques.

La modification fera économiser aux Canadiens environ 1,8 milliard de dollars en coûts d’énergie d’ici 2030 et se traduira par une réduction des émissions de GES d’environ 0,7 mégatonne cette année-là, a affirmé le ministre, précisant qu’elle contribuera aussi à aligner les normes d’efficacité énergétique du Canada sur celles des Etats-Unis d’ici 2020, comme en ont convenu le premier ministre Justin Trudeau et le président sortant Barack Obama dans la Déclaration commune sur le climat, l’énergie et le rôle de leadership dans l’Arctique qu’ils ont signée en mars 2016.

Les règlements sur l’efficacité énergétique figurent parmi les approches les plus rentables pour réduire les émissions de gaz à effet de serre. Une cinquantaine de pays en ont fait le fondement de leurs politiques nationales de lutte contre les changements climatiques.

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– Le nombre de jours où l’air respiré par les Montréalais a été de mauvaise qualité a diminué de 60 pc l’an dernier, alors que parallèlement le nombre de jours avec une bonne qualité de l’air a fortement augmenté, un niveau jamais vu depuis des dizaines d’années.

L’air a été de bonne qualité pendant 116 jours en 2016, selon les données du Réseau de surveillance de la qualité de l’air de la ville de Montréal, soit une augmentation de plus de 50 pc par rapport à l’année précédente.

Par ailleurs, en 2016, il n’y a eu que 26 jours avec de l’air de mauvaise qualité, alors qu’on en comptait 64 en 2015.

Par contre, le nombre de jours où l’air était de qualité dite acceptable est demeuré stable à 223 jours, comparé à 225 en 2015, a précisé la même source, qui a souligné que le nombre de journées de smog est aussi en chute libre dans la métropole.

Ces données sont les meilleures depuis qu’on mesure la qualité de l’air, soit depuis 2002, a fait savoir le Réseau.

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Mexique:.

– Le bureau du Procureur fédéral de la protection de l’environnement a reçu 1.961 rapports sur les urgences environnementales associées aux produits chimiques, au cours de la dernière année, dont 139 sont compatibles avec son mandat et son autorité juridique.

Selon le centre d’orientation relatif aux urgences environnementales de cet organisme, 86 pc de ces incidents se sont produits pendant le transport de produits chimiques par canalisation enterrée.