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28 Nov

Bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord

Washington – Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du lundi 28 novembre :.

Etats-Unis d’Amérique :.

– Alors que les branches exécutive et législative du gouvernement US sont désormais contrôlées par les républicains, hostiles aux règlements environnementaux de l’administration du président sortant Barack Obama, les groupes écologiques ont déclaré qu’ils comptent engager des actions judiciaires contre les plans affichés par la prochaine administration Trump.

« Nous allons fortement résister devant les tribunaux face aux tentatives de saper certaines de nos lois environnementales fondamentales où des progrès ont été réalisés par des actions exécutives », a déclaré Trip Gabriel, président du groupe écologiste « Earthjustice », qui représente d’autres organisations.

Lors de sa campagne électorale, le président élu Donald Trump avait promis d’annuler le Clean Power Plan, la réglementation la plus agressive jamais engagée par le gouvernement fédéral en matière de changement climatique, qui vise à réduire les émissions de CO2 liées à la production d’électricité de 32 pc d’ici 2030.

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– Les ouragans vont frapper plus souvent à l’avenir la côte nord-est des Etats-Unis à cause du réchauffement climatique provoqué par les gaz à effet de serre dus aux énergies fossiles, avertit une étude publiée récemment.

Au fur et à mesure que la planète s’est réchauffée depuis quelques centaines d’années, les ouragans de l’Atlantique se sont déplacés vers le nord, de l’ouest des Caraïbes vers le nord-est de l’Amérique du Nord, indique cette étude parue dans la revue Scientific Reports, ajoutant que cette tendance se poursuivra si l’humanité continue à rejeter des gaz à effet de serre dans l’atmosphère.

« Nos résultats suggèrent fortement que les scénarios d’émissions futures se traduiront par des cyclones tropicaux plus fréquents sur les centres économiques et les zones habitées du nord-est des Etats-Unis », indiquent les chercheurs.

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– Sur l’île de Ta’u, à 6.400 km de la côte ouest des Etats-Unis, les habitants profitent aujourd’hui des installations solaires de Tesla et SolarCity pour alimenter en électricité la totalité de leur territoire.

Avec 5.328 panneaux solaires SolarCity et une soixantaine de batteries Powerpacks installées, les deux firmes démontrent par l’exemple qu’il est possible de se passer des énergies fossiles pour combler l’intégralité des besoins d’une île de 44,31 km2.

Construites en un an, ces installations solaires permettent aux foyers, aux écoles mais aussi aux hôpitaux d’économiser plus de 440.000 litres de diesel par an.

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Canada :.

– Le gouvernement d’Ottawa a annoncé qu’il consulterait les provinces et les territoires, les peuples autochtones, les industries et les ONG pour élaborer des normes sur les carburants propres, qui exigeraient une réduction de l’empreinte carbone des carburants fournis au Canada, en fonction d’une analyse du cycle de vie.

L’approche ne ferait pas de distinction entre les types de pétrole brut produits au Canada et ceux importés au pays, a précisé le ministère canadien de l’Environnement et du Changement climatique, ajoutant que ces consultations permettraient d’établir une approche réglementaire, au titre de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement.

Les normes sur les carburants propres seraient flexibles et favoriseraient l’utilisation de technologies propres et de carburants à faible teneur en carbone. De plus, elles favoriseraient des solutions de remplacement comme l’électricité, le biogaz et l’hydrogène, a fait savoir la même source.

L’objectif global des normes sur les carburants propres serait d’atteindre des réductions annuelles de 30 mégatonnes (Mt) d’émissions de GES d’ici 2030, a expliqué le ministère, notant que cette réduction aiderait grandement le Canada à respecter son engagement de réduction d’émissions de 30 pc en deçà des niveaux de 2005 d’ici 2030, ce qui équivaudrait à éliminer plus de 7 millions de véhicules circulant sur les routes pendant un an.

– Le chef de la Première Nation de « Grassy Narrows », Simon Fobister, a appelé le gouvernement de la province de l’Ontario à mettre par écrit son engagement de nettoyer des rivières polluées au mercure, alors que la première ministre Kathleen Wynne maintient que son gouvernement est déterminé à nettoyer ces rivières polluées au mercure près de cette communauté, dans le Nord-Ouest de la province.

Dans les années 60, une papetière de Dryden avait déversé des milliers de kilogrammes de mercure dans le système hydrographique des rivières Wabigoon et English dans le Nord-Ouest de l’Ontario. Plus de 50 ans après la contamination, il y a dans la région des niveaux de mercure qui sont jusqu’à 20 fois supérieurs à la norme.

Dans ce sens, le chef de la communauté autochtone a affirmé que cette contamination a complètement ravagé l’économie locale parce que les résidents ne peuvent plus pêcher et ne peuvent plus offrir des activités touristiques.

Toutefois, Mme Wynne a ajouté que son gouvernement veut s’assurer que les dépôts de produits chimiques qui pourraient s’être formés au fond des cours d’eau ne soient pas remués inutilement et ainsi éviter qu’ils se dispersent.

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– Le gouvernement de l’Ontario s’attend à ce que les revenus du Programme de plafonnement et d’échange du carbone, qui doit commencer le 1er janvier 2017, atteignent 1,9 milliard de dollars l’an prochain, alors que le Bureau de la responsabilité financière (BRF) de la province y voit plus d’incertitude.

Selon le BRF, le Programme, qui sera mis sur pied pour aider la province à atteindre ses objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre, aura certainement des conséquences sur les finances de la province, d’autant plus que la demande et le prix des quotas sont assez volatiles.

Pour sa part, le nouveau parti démocratique s’inquiète de la possibilité que le gouvernement ontarien n’utilise pas tous les revenus du Programme pour financer des initiatives vertes.

Dans ce sens, le ministre de l’Environnement, Glen Murray, a indiqué que, selon la Loi sur l’atténuation du changement climatique et une économie sobre en carbone, les dépenses liées au Programme de plafonnement et d’échange ne peuvent pas dépasser ses revenus, alors que le BRF a averti que certaines dépenses pour des initiatives vertes peuvent être difficiles à réduire ou à annuler, une fois que la province s’y engage.

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Honduras :.

– Les changements climatiques peuvent contribuer à la prévalence plus élevée de la pauvreté au Honduras, dont 31 pc de la population vit dans les zones exposées aux risques des catastrophes naturelles et de la sécheresse, avertit une étude onusienne, soulignant que le changement climatique peut affecter le mode de vie de plus de deux millions de personnes, dont 861.000 personnes âgées de moins de 18 ans.

L’étude, réalisée par le Fonds des Nations Unies pour l’enfance (Unicef) en collaboration avec plusieurs ONGs, indique qu’une augmentation de la température de 0,7 pc en 2020 contribuera à la réduction des précipitations de 5 pc, ce qui augmente le risque des feux de forêt et de la sécheresse.

Selon ladite étude, les enfants du Honduras, qui représentent 42 pc de la population du pays, sont considérés comme les plus vulnérables au changement climatique, en particulier dans les zones rurales.

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