Bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale (2/2)

Quelque 65 millions euros seront consacrés au renforcement des équipes aériennes de lutte contre les incendies avec 19 hélicoptères de transport et d’extinction des feux pour les compagnes d’hiver et d’été 2017 et d’hiver 2018.

Plus de 11 millions d’euros seront consacrés à l’engagement de six hydravions d’une capacité de 3.100 litres pour renforcer les moyens aériens de lutte contre les feux de forêts.

****

Londres, _ Des militants de l’ONG écolgiste Greenpeace ont grimpé sur des statues de la ville de Londres pour dénoncer les niveaux alarmants de pollution de l’air.

Alison Garrigan et Luke Jones, les deux militants, ont escaladé jusqu’à 52 mètres de hauteur (statue de l’amiral Nelson) afin de placer des masques anti-pollution sur le visage des statues.

Ainsi, les statues de différentes personnalités, telles que l’homme d’Etat Winston Churchill et le Capitaine Oliver Cromwell sont parés à affronter la pollution de l’air de la capitale britannique.

Au Royaume-Uni, la pollution de l’air est responsable de 40 000 décès prématurés chaque année en dépit des efforts déployés par les autorités pour lutter contre ce fléau.

-Des chercheurs britanniques appellent les législateurs à restreindre la pêche du poisson perroquet afin de permettre un renouvellement plus rapide des récifs coralliens.

Ils disent que capturer des poissons perroquets dont la taille dépasse les 30 centimètres de long assure le renouvellement de la population de cette espèce. Elle joue un rôle de régulateur, avec d’autres espèces de poissons herbivores, dans l’écosystème marin.

Le poisson perroquet est un herbivore qui se nourrit d’une algue qui entre en compétition avec le corail. La prolifération de cette algue empêche la croissance des récifs coralliens. Son élimination par le poisson perroquet réduit la pression sur le corail et permet donc sa croissance.

-L’Organisation maritime internationale, basée à Londres, affirme que le taux de soufre dans le carburant marin sera limité à 0,5 pc dès 2020.

Le plafond mondial de la teneur en soufre du fioul sera de 0,5 pc à partir du 1er janvier 2020, contre 3,5 pc actuellement, précise l’IMO qui veut limiter les émissions hautement toxiques de dioxyde de soufre par l’industrie du transport maritime. Très gros consommateur de fioul, ce secteur est le principal pollueur mondial au soufre.

Les ONG environnementales avaient mis en garde contre les enjeux et les retombées sanitaires et environnementales d’un report de la mise en œuvre de cette décision, tandis que l’industrie affirmait qu’il n’y avait tout simplement pas assez de fioul léger (moins riche en soufre) disponible sur les marchés.