Bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale

Bruxelles, 11/01/2017 (MAP) – Voici le Bulletin de l’écologie pour la journée de mercredi :.

Paris, _ Selon une étude de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm), les ampoules LED, réputées pour leur économie d’énergie, renfermeraient certaines longueurs d’ondes toxiques pour la rétine, susceptibles de favoriser, à terme, la dégénérescence maculaire liée à l’âge (DMLA).

Ce constat établi par des scientifiques de l’Institut, à partir d’expériences sur des rats de laboratoire, met en cause les rayons bleus émis par les LED. Ces chercheurs appellent à ce titre au développement de nouvelles générations d’ampoules moins nocives.

.- En 2015, les puissances électriques renouvelables raccordées en France ont progressé de 5 pc par rapport à 2014″, selon la 7e édition du Baromètre des énergies renouvelables, publié mardi.

En termes de puissance électrique renouvelable installée, les cinq premières régions françaises, toutes filières confondues, sont Auvergne-Rhône-Alpes (12.783 MW), suivie par l’Occitanie (7.841 MW), la région Grand-Est (5.499 MW), Provence-Alpes-Côte d’Azur (4.262 MW), puis la Nouvelle-Aquitaine (4.184 MW).

En termes de production, le classement des régions reste le même : Auvergne-Rhône-Alpes (28.791 GWh) en tête, suivie par l’Occitanie (15.229 GWh), la région Grand-Est (14.390 GWh), Provence-Alpes-Côte d’Azur (10.956 GWh), puis Nouvelle Aquitaine (7.221 GWh). La Normandie (1.954 GWh), Bourgogne Franche-Comté (1.835 GWh), l’Ile-de-France (1.216 GWh) et la Corse (529 GWH).

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Londres,_ Greenpeace vient de dévoiler son rapport 2017 sur les politiques environnementales des géants du net. Dans cette nouvelle édition, l’ONG évalue les politiques environnementales mises en œuvre (ou non) par les plus grandes entreprises du secteur de la high-tech pour réduire l’usage d’une électricité dont  l’origine n’est pas renouvelable.

Dans la nouvelle mouture du rapport Clicking Clean, Greenpeace cite les bons élèves des précédentes éditions comme Apple, Facebook ou encore Google, qui avaient atteint ou pratiquement atteint les meilleures notes possibles dans chaque domaine évalué par l’ONG.

D’autres ont progressé, comme Microsoft et Amazon, mais il leur reste encore du chemin à parcourir avant de rattraper les leaders.

-Le gouvernement  britannique, qui affiche sa volonté de développer les énergies renouvelables, a sélectionné les projets écologiques qui doivent bénéficier d’un mécanisme de soutien.

La totalité de ces projets représente 20 milliards de dollars d’investissement. Leur réalisation devrait, selon le gouvernement, ajouter 4,5 gigawatts (GW) de capacité de production d’électricité au parc britannique, et créer 8.500 emplois dans le secteur de l’énergie.

Ce nouveau système de subvention va bénéficier à cinq parcs éoliens offshores et trois centrales biomasses. Les « contracts for difference » mettent en place un système, permettant aux producteurs d’électricité de bénéficier d’un prix minimum d’achat de l’électricité pendant 15 ans.

Selon les règles du mécanisme britannique, les opérateurs devront vendre leur électricité au prix du marché, l’Etat s’engageant à payer la différence si ces prix sont inférieurs aux coûts de production. De ce fait, en cas de prix de marché supérieur au prix de production, l’Etat n’aura pas à soutenir les entreprises.

Deux compagnies norvégiennes et l’entreprise écossaise SSE sont choisies pour leurs projets de parcs éoliens. Les deux entreprises britanniques MGT Power et Lynemouth Power vont construire deux centrales biomasse, et la centrale de Drax (Grande-Bretagne) sera convertie pour fonctionner au charbon et à la biomasse.

Des ONG britanniques tirent la sonnette d’alarme sur l’impact économique des catastrophes naturelles sur les pays plus pauvres, appelant les pays riches à aider les pays pauvres à financer des projets d’adaptation aux conséquences du changement climatique (sécheresses, inondations, chute des rendements agricoles, etc.).

Selon l’avis des experts, l’appui à la mise en place de systèmes d’alerte, de protection sociale …pourrait permettre à la communauté internationale d’économiser 100 milliards de dollars par an.

Chaque année, les catastrophes naturelles mettent 26 millions de personnes dans la pauvreté, sur 89 pays (90 pc de la population mondiale). La Banque mondiale investit autour de 6 milliards de dollars par an dans des projets qui contribuent à la réduction des risques.

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Lisbonne,_ L’Espagne a souligné qu’il y a une possibilité d’établir un dialogue avec Lisbonne quant à l’avenir du site de stockage des déchets nucléaires que Madrid prévoit de construire près de la centrale nucléaire d’Almaraz, située à 100 kilomètres de la frontière portugaise.

« La construction du site n’a pas encore commencé » est la justification que les diplomates espagnols ont avancée, selon le quotidien Publico, pour l’ouverture d’un dialogue qui a été confirmée par le chef de la diplomatie espagnole.

Le ministre espagnol des Affaires étrangères Alfonso Dastis, qui a assisté mardi aux funérailles de l’ancien président portugais Mario Soares, a confirmé avoir parlé avec son homologue Augusto Santos Silva sur la question, ajoutant que les ministres de l’environnement des deux pays voisins se réuniront jeudi à Madrid pour examiner cette question.

– Le Premier ministre portugais, Antonio Costa, a souligné mardi, devant quelque 2.000 entrepreneurs et hommes d’affaires indiens lors d’une conférence à Ahmedabad (Inde), que le Portugal est parmi les pays les plus avancés en matière d’énergies renouvelables, notant que ce domaine pourrait être le « start-up » du partenariat luso-indien, rapporte l’agence Lusa.

Dans son discours, M. Costa a indiqué que pour le Portugal « la décarbonisation est une priorité, en particulier dans le secteur des transports, à travers notamment la promotion des transports publics et la promotion de la mobilité électrique », ajoutant que les énergies renouvelables sont l’un des domaines considérés comme prioritaires pour la coopération avec l’Inde.

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Madrid, _La Fondation BBVA a décerné mardi son prix Frontières de la connaissance sur le changement climatique aux climatologues Syukuro Manabe et James Hansen.

Ces scientifiques plaident pour l’arrêt immédiat de l’utilisation des combustibles fossiles comme étant la seule manière d’éviter les conséquences désastreuses du réchauffement climatique.

Syukuro Manabe (Japon, né en 1931) et James Hansen (Etats-Unis, 1941) ont été pionniers dans le développement de modèles mathématiques pour calculer l’accumulation dans l’atmosphère des gaz résultant de l’activité humaine ainsi que l’impact de ceux-ci sur le climat.

-L’Université de Murcie (UMU) et l’Université polytechnique de Carthagène (UPCT) (sud-est de l’Espagne) vont mettre en pratique un projet pilote visant à créer des zones humides artificielles qui serviront à drainer les eaux procédant de l’activité agricole et éviter le déversement des sels et nutriments dans la lagune de Mer Mineure.

Le projet, financé par l’Entité régionale d’assainissement et d’épuration des eaux résiduelles (ESAMUR), porte sur la création de plusieurs types de zones humides sur une superficie de 2.000 m2, qui traiteront les eaux procédant des champs des environs de Carthagène avant de les libérer vers la Mer Mineure.

Les systèmes humides seront construits avec des matériaux favorisant la filtration des eaux agricoles, afin de permettre l’épuration de l’eau par des mécanismes biogéochimiques et biologiques, ont expliqué les médias spécialisés.