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13 Jan

Bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale

Bruxelles – Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du vendredi :.

.- Les deux nouveaux parcs éoliens belges en Mer du Nord coûtent deux milliards d’euros de plus aux consommateurs que des installations similaires aux Pays-Bas, d’après une évaluation de la chaine flamande VRT, réalisée sur base d’une étude du régulateur fédéral pour l’énergie (CREG).

Aux Pays-Bas, le gouvernement a conclu un accord en 2016 pour la construction des parcs éoliens de Borssele 1 et 2, à proximité de la frontière belgo-néerlandaise, avec la société danoise DONG Energy. Un prix de 72,70 euros par mégawatt-heure (MWh) produit a été garanti par les autorités pour une durée de 15 ans.

Un montant qui semble bon marché, alors que la Belgique a conclu des accords garantissant entre 124 et 130 euros par kilowatt-heure (kWh) pour 19 ans aux consortiums Rentel et Norther, qui exploitent les parcs éoliens dans la partie belge de la Mer du Nord.

D’après les données disponibles, la VRT estime que les installations belges coûteront donc sur près de 20 ans deux milliards de plus que les néerlandaises.

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.- Londres – Les changements climatiques sont responsables de la sécheresse, des typhons, des inondations et des catastrophes naturelles qui devraient continuer à se multiplier dans les décennies à venir, provoquant la migration des populations, selon les prévisions de l’IDMC (Internally Displacement Monitoring Centre).

Ainsi, le nombre des réfugiés climatiques a atteint près de 90 millions en 2015, alors que certains centres d’études anglais pensent que plus de 100 millions de personnes pourraient basculer dans l’extrême pauvreté si les engagements de réduction des gaz à effets de serre ne sont pas tenus.

Ils disent que les populations les plus pauvres sont aussi menacées par les mauvaises récoltes dues à la diminution de la pluviométrie, la flambée des prix alimentaires provoquée par des phénomènes météorologiques extrêmes.

Le continent africain serait le plus durement touché, la flambée des prix alimentaires pouvant atteindre 12pc en 2030 et jusqu’à 70pc à l’horizon 2080.

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.- Le Conservatoire National britannique vient de lancer une souscription en vue d’acquérir pour mieux la protéger la dernière portion des célèbres falaises de Douvres (sud-est de l’Angleterre) qui lui échappait encore.

Le National Trust, deuxième propriétaire foncier privé du Royaume-Uni après la Couronne, possède déjà huit kilomètres de la célèbre bande côtière crayeuse qui domine la Manche, et entend lever des fonds pour acquérir  »le chaînon manquant » d’environ 1,6 kilomètre.

 »Les blanches falaises de Douvres » immortalisées dans d’innombrables chansons, poèmes, tableaux et photographies, accueillent chaque année des centaines de milliers de visiteurs.

 »Si nous ne recueillons pas l’argent nécessaire, l’avenir des falaises blanches sera menacé », a fait valoir la direction du National Trust qui s’est donné pour mission de protéger l’héritage culturel et les sites naturels du pays.

.- Lisbonne – Le gouvernement espagnol a tenté jeudi de convaincre le ministre portugais de l’environnement, João Matos Fernandes, d’accepter l’idée que c’était au Portugal de mener l’étude des impacts sur l’environnement visant à évaluer les risques associés à la construction d’un site de stockage des déchets nucléaires dans la centrale d’Almaraz, située au bord du fleuve du Tage et à environ 100 kilomètres de la frontière portugaise, rapporte le quotidien Publico.

Selon une source gouvernementale, le Portugal a rejeté l’idée, insistant sur le fait que, conformément à la législation européenne, cette responsabilité incombe à l’Espagne, qui a les détails de ce qui est prévu, croit savoir le quotidien.

Et de noter qu’après l’échec de parvenir à un accord avec les autorités espagnoles, le ministre portugais de l’Environnement a annoncé qu’il va présenter lundi prochain auprès de la Commission européenne un recours contre l’Espagne.

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.- Le Portugal va connaitre cette fin de semaine une vague de froid due à un front froid qui traverse le pays ibérique depuis jeudi. Les températures minimales vont atteindre des valeurs inférieures à 0°C, rapporte Jornal i.

Ce front froid entraînera une baisse des températures en moyenne entre 3 et 7°C. Selon l’Institut portugais de la mer et de l’atmosphère (IPMA), cette situation devrait se poursuivre jusqu’à lundi prochain.

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.- Paris – La Compagnie des transports strasbourgeois (CTS) vient d’annoncer l’expérimentation concluante du GTL, un carburant issu du gaz naturel moins polluant que le gasoil pour les moteurs diesel, dans dix bus publics.

Cette expérimentation, la première en France par un opérateur public de transport urbain, était menée depuis le mois de septembre dans 10 véhicules, sur la centaine de bus encore motorisés au diesel que compte la flotte de la CTS, ont expliqué ses dirigeants de la compagnie lors d’une conférence de presse.

Carburant de synthèse produit à partir du gaz naturel, le GTL (pour  »Gas to liquid ») peut être utilisé à la place du gasoil classique et ne nécessite aucune modification sur les véhicules.

La CTS, dont les bus roulent à 62pc au gaz naturel, compte recourir à ce nouveau carburant pour une centaine de bus diesel, mais, selon les médias, une incertitude pèse sur la possibilité pour la compagnie d’obtenir le remboursement d’une partie de la taxe intérieure de consommation sur les produits énergétiques (TICPE) pour le GTL comme pour le gasoil classique.

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.- La France dispose, depuis le 1-er janvier, d’une agence pour la diversité (AFB), sous forme d’établissement public placé sous la tutelle du ministère de l’environnement, de l’énergie et de la mer. Cette structure regroupe désormais l’Agence des aires marines protégées (AAMP), l’Atelier technique des espaces naturels (Aten), l’Office national de l’eau et des milieux aquatiques (Onema) et Parcs nationaux de France (PNF).

Elle a pour missions notamment d’organiser et de développer les connaissances et les savoirs, appuyer la mise en œuvre des politiques publiques liées à la biodiversité, gérer des espaces protégés et appuyer les autres gestionnaires, apporter conseil et expertise aux acteurs socio-professionnels et des soutiens financiers à des actions partenariales et vérifier le respect de la réglementation relative à la protection de la biodiversité.

.- Madrid – La mairie de Madrid, dirigée par une coalition de gauche, a critiqué le protocole antipollution adopté par le gouvernement de la région autonome de Madrid, dirigé par le Parti Populaire (PP), et qui prévoit des mesures plus souples et moins contraignantes que celles de la municipalité.

La conseillère municipale de l’environnement, Inés Sabanés, a accusé le gouvernement régional de prendre des décisions unilatérales et de ne pas avoir informé la mairie de la capitale ou les autres municipalités de la région du contenu de ce protocole avant sa publication.

La région a notamment élevé le seuil minimum pour déclencher les procédures antipollution à 200 microgrammes de dioxyde d’azote par mètre cube, contre 180 microgrammes requis par le protocole municipal.

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.- La capitale espagnole a enregistré en 2016 des niveaux de pollution atmosphérique supérieurs aux limites tolérées par l’Union européenne et l’Organisation mondiale de la santé OMS), a dénoncé l’ONG Ecologistes en Action.

Même si l’ONG reconnait une  »légère amélioration » de la qualité de l’air par rapport à 2015, elle attribue ce fait aux conditions météorologiques, et non aux mesures prises par les autorités locales et régionales.

 »Nous sommes clairement en dehors de la loi », a estimé Juan Barcena, membre d’Ecologistes en action lors de la présentation du bilan de la qualité de l’air de la ville de Madrid, notant que les mesures prises par la mairie lors des épisodes de pollution élevée n’ont pas eu d’effets.

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.- Rome – Depuis quelques années, l’activité d’une caldeira située dans la baie de Naples (sud de l’Italie) et connue sous le nom de ‘’Campi Flegrei’’ ou ‘’champs Phlégréens’’ inquiète les scientifiques de la péninsule.

Cette structure volcanique serait selon les volcanologues la plus dangereuse d’Europe et pourrait laisser planer une menace plus grande.

La structure se présente sous la forme d’une vaste dépression elliptique de 13 kilomètres de large. Elle a été formée au cours de deux éruptions majeures il y a respectivement 36.000 et 14.000 ans. Les champs Phlégréens abritent actuellement deux villes principales : Pouzzoles et Cumes.

Selon de récentes estimations, plus d’un million de personnes vivraient ainsi à l’intérieur même ou à proximité de la caldeira. C’est pourquoi son activité préoccupe particulièrement les scientifiques. Ces dernières années, les spécialistes ont en effet enregistré une hausse du niveau du sol de 10 centimètres entre 2012 et 2013.

En termes de catastrophes volcaniques, le sud de l’Italie a connu au cours de son histoire des épisodes particulièrement violents dont le plus destructeur est sans aucun doute l’éruption du Vésuve survenue le 24 août 79.

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