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16 Jan

Bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale

Bruxelles -Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée du lundi :.

.- Elia, le gestionnaire du réseau de transport d’électricité en Belgique, envisage une activation éventuelle des réserves stratégiques cette semaine en raison de la vague de froid attendue en France et en Belgique, a annoncé le groupe dans un communiqué.

Une telle démarche vise à maintenir la sécurité d’approvisionnement. Si cette mesure devait être prise, il s’agirait d’une première puisque les réserves stratégiques n’ont jamais été activées jusqu’à présent.

‘’La vague de froid attendue en Belgique et en France entraînera probablement des pics élevés de consommation, en particulier en France. En conjonction avec les besoins d’importation de la Belgique, cette situation pourrait engendrer des tensions commerciales dans la zone de l’Europe occidentale et centrale’’, explique le groupe qui indique suivre de près la situation du marché international et le parc de production disponible.

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.- Pour diminuer ses émissions de gaz à effet de serre, la Région de Bruxelles-Capitale a inscrit l’audit énergétique dans le permis d’environnement pour les grandes entreprises.

Le nouvel arrêté relatif à l’audit énergétique des grandes entreprises et à l’audit énergétique du permis d’environnement vient d’être publié.

D’après Bruxelles-Environnement, l’administration régionale chargée des questions environnementales, les grandes entreprises seront tenues de réaliser un audit tous les 4 ans.

À partir du 01/01/2018, il sera procédé à l’élargissement du champ d’application de l’audit du permis d’environnement.

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.- Londres – La fonte des glaces en Arctique, qui engendre une masse d’eau douce, pourrait conduire à un ralentissement du Gulf Stream, ce courant chaud qui offre à l’Europe un climat bien plus doux que dans d’autres régions du monde, selon les conclusions d’une étude britannique.

Des chercheurs de l’University College de Londres et du Centre national d’océanographie de Southampton ont découvert sous la banquise, dans l’ouest de l’océan Arctique, une gigantesque et grandissante masse d’eau douce. Une sorte de piscine qui serait principalement alimentée par les cours d’eau, mais aussi par la fonte des glaces résultant du réchauffement climatique.

Celle-ci aurait gagné, en une petite quinzaine d’années, 15 centimètres et pas moins de 8.000 kilomètres cubes, soit environ 10pc de l’eau douce totale contenue dans l’océan Arctique.

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.-  »Il est urgent de mettre en place une stratégie internationale pour préserver la diversité des espèces de mammifères sur Terre », préviennent les biologistes dans une revue publiée par la Royal Society, l’académie des sciences britannique.

Si la protection de l’ours polaire, du dauphin du mékong ou du panda géant ne fait aucun doute pour des millions de personne, il est plus difficile d’attirer l’attention du public sur le sort d’espèces moins visibles, estiment les chercheurs.

Pourtant, un quart des mammifères sur les 5.339 espèces recensées est menacé d’extinction, pourchassé par des braconniers ou risquant de perdre son habitat naturel, déplorent-t-ils.

.- Le réchauffement climatique, qui a déjà fait fondre une partie des glaces d’été en Arctique, laisse entrevoir de nouvelles ambitions aux exploitants de gaz et de pétrole.

Toutefois, la prospection pétrolière dans cette zone suscite les craintes des écologistes d’une marée noire dans l’artique, nouvel eldorado de l’or noir.

Les défenseurs de l’environnement estiment qu’une marée noire aurait des conséquences dévastatrices sur l’écosystème fragile de la région. Il est en effet difficile de mener des opérations de nettoyage dans les très rudes conditions qui prévalent dans l’océan Arctique.

La compagnie Shell a été pointée du doigt dernièrement dans un rapport accablant de l’ONU pour le désastre environnemental qu’elle a causé dans le delta du Niger. La dépollution de cette zone pourrait prendre jusqu’à 30 ans.

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.- Paris – Selon une étude commandée par les professionnels français de la gestion de l’énergie dans les bâtiments, les contraintes financières et le manque de compétences techniques sont les principaux freins qui ralentissent la transition énergétique des bâtiments communaux.

Soulignant le potentiel des économies d’énergies, l’étude rappelle que les collectivités représentent notamment un patrimoine de 225.000 bâtiments et les réseaux d’éclairage public estimés à 9 millions de points lumineux.

Au plan des difficultés qui ralentissent l’engagement des collectivités dans la transition énergétique, l’étude rappelle qu’en raison de leur endettement, ces structures sont confrontées à des coupes drastiques de leurs budgets, où les investissements dans le domaine de la transition énergétique sont souvent touchés. L’étude indique, d’autre part, que les collectivités ont souvent une méconnaissance du parc bâti et de la consommation énergétique des bâtiments et que certaines collectivités s’appuient sur des services techniques très développés, alors que nombreuses sont celles qui ne disposent que de compétences limitées.

L’étude, qui souligne la nécessité d’une volonté politique et d’un engagement des élus pour la réussite de la transition énergétique, estime que les solutions passent par une mutualisation des ressources du territoire et l’impulsion d’une approche progressive, notamment en termes financiers.

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.- La vignette anti-pollution  »Crit’Air » entre en vigueur ce lundi à Paris. D’un coût de 4,18 euros, ces vignettes, à coller sur un pare-brise de voiture ou une fourche de moto, seront obligatoires mais leurs absence ne sera pour l’instant pas sanctionnée.

Ces vignettes, qui permettront de remplacer la circulation alternée par une circulation différenciée, permettront de  »s’assurer facilement que les restrictions de circulation des véhicules les plus polluants sont respectées », a indiqué Christophe Najdovski, adjoint à la mairie de Paris en charge des Transports.

Par opposition à la circulation alternée, la circulation différenciée est fondée non sur les plaques d’immatriculation mais sur le niveau de pollution homologué des véhicules, identifié par ces vignettes de six couleurs différentes. En cas d’épisode de pollution, et selon sa gravité, les véhicules les plus polluants seront interdits de circulation.

.- Madrid – Quelque 300 manifestants ont participé en fin de semaine à une marche contre le projet d’ouverture d’une mine à ciel ouvert pour l’extraction du feldspath, située dans la province d’Avila, dans le centre de l’Espagne.

La marche, qui s’est déroulée dans des températures très basses, a débuté dans la localité de Balbarda, près de La Torre, l’une des quatre municipalités les plus affectées par ce projet, aux côtés de Valdecasa, Narrillos del Rebollar et Sanchorreja.

Les manifestants ont réclamé l’abandon de ce projet qui constitue une menace pour l’environnement de cette région montagneuse riche en biodiversité.

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.- L’entreprise galicienne Revertia s’est spécialisée depuis 2010 dans le récupération, la réparation et la réutilisation des déchets électroniques et électriques afin de leur donner  »une deuxième vie », a expliqué Alejo Calatayud, responsable de communication de l’entreprise dans une interview à l’agence spécialisée EFE Verde.

L’Espagne produit chaque année un million de tonnes de déchets électroniques et électriques, un chiffre qui connait une croissance trois fois supérieure à celle des déchets ménagers, selon des données d’Eurostat citées par l’agence.

Revertia est passée d’une vingtaine de tonnes de déchets traités en 2011 à 140 tonnes en 2015, avec un pourcentage de réutilisation de 20pc du total des déchets traités, a souligné M. Calatayud, notant que ce pourcentage atteint les 30pc en ce qui concerne les déchets purement électroniques.

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.- Lisbonne – Le gouvernement portugais va consacrer à travers le Fonds de l’environnement 154 millions d’euros pour le  »financement des politiques environnementales » à même de garantir la réduction des émissions de carbone et la mise en valeur du territoire, a déclaré le ministre de l’Environnement João Pedro Matos Fernandes.

Rappelant qu’un arrêté ministériel relatif à ce fonds a été publié dernièrement, le ministre a indiqué que ce fonds consacre cette somme héritée d’autres fonds existants, mais qui ne permettaient pas une gestion flexible.

.- Certaines populations d’oiseaux qui passent l’hiver au Portugal sont en baisse, ce qui peut être dû aux changements climatiques, mais aussi en raison des problèmes de conservation des espèces, rapporte le quotidien Correio da Manha.

Chez les vanneaux ou les pluviers dorés par exemple, les populations  »sont en baisse », a déclaré Domingos Leitão, directeur de la Société portugaise pour l’étude des oiseaux. Le fait qu’au cours des 10 dernières années, le nombre de ces espèces diminue de plus en plus pourrait être dû au fait que ces oiseaux restent beaucoup plus dans le Nord parce que l’hiver y est moins rigoureux, ce qui permet leur survie dans ces régions, a-t-il estimé.

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.- Rome – Le ministre italien de l’Environnement, Luca Galletti, vient de signer un décret fixant les nouvelles règles en matière d’achat de fournitures destinées aux administrations publiques appelées désormais à prendre en considération la question environnementale.

Les nouveaux  »Critères environnementaux minimaux » (CAM) retenus pour l’acquisition des fournitures par l’administration publique concernent trois différents secteurs en l’occurrence, le bâtiment, les produits textiles et l’ameublement intérieur.

 »A travers ce décret, nous voulons rendre le secteur public plus respectueux de l’environnement et optant davantage pour l’efficience énergétique et l’économie circulaire », a déclaré le ministre selon lequel les CAM  »font partie du nouveau code d’attribution des marchés », permettent à l’Etat de faire des économies et ont un impact positif sur l’environnement ».

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.- Rome abrite du 10 Janvier au 9 Février une exposition photographique itinérante sur le thème  »Rareté-déchets – Prix Syngenta Photographie » qui met l’accent sur le paradoxe entre la rareté et le gaspillage des ressources naturelles dans le monde.

Les organisateurs de l’exposition rappellent qu’en 2050, la demande alimentaire devrait doubler. Chaque année, cependant, environ un tiers de tous les aliments produits est gaspillé et chaque seconde sont perdus des terres arables de la taille d’un terrain de football, en raison de l’érosion et de l’urbanisation des sols.

L’exposition aborde cette contradiction à travers le pouvoir évocateur des images sélectionnées par le jury du Prix Photographie Syngenta, un prix annuel organisé par Syngenta, une des grandes entreprises agro-industrielles dans le monde.

L’objectif est de  »promouvoir le dialogue et sensibiliser sur les défis que la planète doit gérer ». L’exposition présente les meilleures photos parmi celles présentées par plus de 2.000 photographes professionnels et amateurs du monde entier.

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