Bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale

Bruxelles, 28/01/2017 -(MAP) – Voici le bulletin de l’écologie de l’Europe occidentale pour la journée de samedi :

Londres, _À Londres, une première flotte de bus fonctionnant à l’hydrogène a parcouru plus de 37 000 km et a circulé pendant 3 400 heures au cours de la première année de sa mise en service.

Selon Transport for London (TFL), la société chargée du transport dans la capitale britannique, la première année des bus à hydrogène a connu un véritable succès.

« Ces bus écologiques ont fait preuve d’une grande fiabilité et ont remporté un franc succès auprès des passagers, qui ont vu d’un bon oeil les avantages de la technologie des bus à hydrogène pour l’environnement », soulignent les responsables de ce projet proposant une alternative propre au diesel considéré un carburant polluant.

-Au Royaume-Uni il pleut souvent, ce qui entraîne des inondations et des catastrophes naturelles dont le coût pèse lourdement sur la trésorerie publique du pays.

Certains chercheurs pensent que le réchauffement climatique et les rivières sont responsables de la formation des tempêtes qui provoquent des crues et des inondations.

Les rivières se présentent comme des courants en basse troposphère. Elles sont riches en vapeur d’eau et peuvent atteindre 300 km de large pour 1.000 km de longueur.

Selon une équipe de l’université de Reading (Royaume-Uni), ces rivières devraient apporter plus fréquemment de l’humidité aux moyennes latitudes dans les décennies à venir.

D’après leur étude, l’augmentation de la température atmosphérique entraîne une augmentation progressive de la pression de vapeur saturante de l’eau. En d’autres termes, la vapeur d’eau atmosphérique augmentera, ce qui favorisera des précipitations exceptionnelles, des crues de rivières et des inondations.

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Paris, .- Selon une étude de l’Agence de l’Environnement et de la Maitrise de l’Energie, le coût des énergies renouvelables continue de baisser. Ainsi, l’éolien, le photovoltaïque et le bois-énergie atteignent un niveau de coût compétitif avec les technologies conventionnelles.

L’éolien terrestre est le plus compétitif vis-à-vis des moyens conventionnels, avec une fourchette de coûts de production possibles comprise entre 57 et 91 euros/MWh.

Le photovoltaïque possède quant à lui un potentiel d’innovation très important sur l’ensemble de la chaîne de valeur des projets.

Le coût total des centrales au sol photovoltaïques est estimé entre 74 et 135 euros/MWh, et les meilleures sont aussi en compétition avec les moyens conventionnels. Chez les particuliers, le bois-énergie offre des coûts de revient moins élevés : entre 48 et 103 euros/MWh contre 84 pour le gaz et 153 pour le chauffage électrique. Les énergies renouvelables représentent également un potentiel très important pour l’alimentation en chaleur des installations de grande taille, et sont légèrement plus chères que le gaz, actuellement très bas, selon la même étude.

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Lisbonne,_- Pour 84 pc des Portugais, les voitures et les motos sont synonymes de pollution, une valeur supérieure à la moyenne des quinze pays étudiés (70 pc) par Observador Cetelem.

Interrogés sur les différentes dimensions associées à l’automobile, la grande majorité des Portugais affirme que cela est synonyme de pollution. 58 pc sont d’accord et 26 pc sont complètement d’accord avec cette affirmation, des valeurs supérieures à la moyenne des quinze pays sondés.

Seulement 16 pc des automobilistes portugais disent qu’ils ne sont pas d’accord sur le fait que les voitures sont polluantes, face à une moyenne globale de 30 pc.

En revanche, ce sont les Japonais (42 pc) et les Allemands (51 pc) qui associent le moins la pollution aux véhicules. Dans ce sens, ce sont les Italiens (17 pc) qui donnent une plus grande priorité à ce critère, alors que la moyenne des 15 pays se situe à 10 pc.

– Le parti PAN (Personnes-Animaux-Nature) a présenté cette semaine auprès de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe, une plainte contre l’Espagne en raison de la construction d’un site de stockage des déchets nucléaires dans la centrale d’Almaraz, rapporte Jornal de Noticias.

Il s’agit aussi de la prolongation de la durée de vie de la centrale nucléaire, située à environ 100 kilomètres de la frontière entre l’Espagne et le Portugal, et qui a connu plusieurs incidents ces dernières années.

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Madrid,_ Quelque 29.980 personnes meurent de forme prématurée chaque année en Espagne à cause de la pollution, dont 23.940 décès dû aux particules fines, 4.280 au dioxyde d’azote (NO2) et 1.760 à l’ozone (O3), a indiqué l’Agence européenne de l’environnement (AEMA).

Aucune personne n’a été tuée directement par la pollution, mais celle-ci aggrave de façon décisive les maladies cardiovasculaires et respiratoires et certains types de cancer, a souligné l’AEMA, notant que 13 pc des particules polluantes dans l’atmosphère européen proviennent du transport routier, ce qui signifie que le trafic routier génère 3.897 décès en Espagne.

Cependant, le transport routier ne vient qu’en deuxième position parmi les sources de pollution, devancé par les ménages, les commerces et les établissements institutionnels, responsables de 52 pc des émissions de gaz polluants.

-Plusieurs partis de l’opposition espagnole ont présenté une proposition de loi conjointe visant à développer l’autoproduction et l’autoconsommation par l’habitant d’énergie électrique à travers des énergies renouvelables, notamment le solaire, prévoyant d’annuler toutes les taxes imposées sur l’énergie autoconsommée et de simplifier les procédures administratives.

La proposition de loi permet aussi à plusieurs auto-producteurs d’électricité de partager leurs installations et de vendre l’énergie excédentaire aux mêmes conditions que pour les producteurs institutionnels.

Le gouvernement espagnol, qui ne dispose pas de la majorité absolue et qui pourrait être contraint d’accepter cette loi, avait émis des réserves sur ce projet, estimant que l’auto-consommateur doit payer les coûts proportionnels au système électrique et que toutes les installations d’autoproduction doivent être enregistrées pour des «raisons de sécurité».

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Rome,_ Les carabiniers italiens annoncent avoir effectué des dizaines de milliers de contrôles, saisi des marchandises pour une valeur de 1.200.000 d’euros et infligé des amendes d’un montant de plus de 516 mille euros en 2016 dans le cadre des opérations visant à protéger la faune et la flore, notamment les espèces en voie d’extinction.

Un rapport du service « Cites » relevant des carabiniers a précise que près de 250 mille contrôles ont été effectués débouchant sur la saisie de 100 mille espèces, entre plantes et animaux.

Ces opérations de contrôle s’inscrivent dans le cadre de la législation nationale en la matière et conformément à la convention sur le commerce international des espèces de la faune et de la flore menacés d’extinction, signé à Washington en 1973 et ratifié par l’Italie en 2015, ajoute-t-on.