Burkina Faso : le PNUD ouvre un atelier de gestion des catastrophes par l’approche PDNA
Dakar – Le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD) a ouvert, mardi à Ouagadougou, un atelier de gestion des catastrophes par l’approche PDNA (évaluation des besoins Post Catastrophes), indique l’Agence d’information burkinabè (AIB).
«Le PDNA représente un engagement significatif vers une approche harmonisée et standardisée afin de soutenir les efforts des gouvernements à estimer les besoins après une catastrophe, planifier et mettre en œuvre, des stratégies de relèvement visant à reconstruire le capital physique, social et humain des communautés affectées», a souligné à cette occasion Corneille Agossou, directeur pays du PNUD au Burkina Faso.
«L’objectif de cet atelier de trois jours est de renforcer les capacités des acteurs des départements ministériels et des ONG impliqués dans la gestion des catastrophes, y compris les partenaires techniques et financiers sur l’approche du PDNAºau contexte national du Burkina Faso», a-t-fait savoir.
— La compagnie minière canadienne Iamgold a retenu d’investir une enveloppe de 15 milliards de FCFA dans la construction d’une centrale solaire pour sa mine d’or d’Essakane (Sahel), ont révélé les responsables de la compagnie, cités par des médias D’une capacité de 15 mégawatts, l’infrastructure sera construite avant avril 2018, assure la direction de la compagnie.
Erigée sur une superficie de 22 hectares, la centrale comportera 130.000 panneaux solaires qui convertiront l’énergie solaire en électricité afin de permettre à la mine et au Burkina Faso, d’économiser l’importation de 6 millions de litres de fuel par an.
Par ailleurs, voici le bulletin de l’écologie en Afrique pour la journée du mercredi 31 mai :
Sénégal:
— L’Institut des sciences de l’environnement (ISE) organise un panel, samedi, dans le cadre de la Journée mondiale de l’environnement, annonce un communiqué.
L’édition 2017 de la Journée mondiale de l’environnement, prévue du 1 au 5 juin, va porter sur le thème « Des villes vertes pour un développement durable au Sénégal : le cas de Diamniadio ».
L’ISE est un institut universitaire de formation par l’enseignement et la recherche. Il s’investit, depuis sa création, dans la préservation de l’environnement, une problématique constituant « une préoccupation majeure de la communauté internationale et des scientifiques en particulier ».
— Une délégation de députés a visité, pendant deux jours, les réalisations de l’Office du Lac de Guiers devenu Office des lacs et cours d’eaux (Olac), rapporte la presse locale.
Au terme de cette visite, les députés, par la voix de leur collègue Cheikh Seck, se sont déclarés satisfaits des réalisations de l’Olac qui, à travers le Projet de restauration des fonctions écologiques et économiques du Lac de Guiers (Prefelag) et conformément aux instructions et directives du président Macky Sall, a contribué efficacement à l’amélioration des conditions de vie de 50.000 personnes réparties dans 113 localités situées autour du cours d’eau.
Ils ont félicité le directeur général de l’Olac, Amadou Bocoum, et son équipe pour les efforts constants et louables déployés depuis 2014 dans le but de mettre en place, à travers le Prefelag, des systèmes d’alimentation en eau potable, construire une case de santé au profit des populations de Belel Mbaye, localité située à quelques encablures de Ross-Béthio, ouvrir des points d’accès sur le lac au droit des villages et réaliser des ouvrages de franchissement pour faciliter la mobilité des populations, surtout en hivernage, etc.
RD Congo :
— La situation environnementale à Kinshasa, la capitale de la République Démocratique du Congo (RDC), est ‘’tout simplement catastrophique’’, a alerté Fédorah Bikay, une militante écologiste de l’ONG congolaise ‘’Congo Green Citizen’’, qui tire la sonnette d’alarme sur le niveau de pollution dans cette ville mégalopole africaine abritant plus de 10 millions d’habitants.
‘’Compte tenu d’une politique inexistante dans la gestion des ordures à Kinshasa, les déchets se sont accumulés dans le fleuve Congo depuis quelques mois. En effet, depuis la fin de l’année 2016, le paysage est défiguré par les ordures qui flottent un peu partout. Les fortes pluies ont tout emporté sur leur passage et les déchets se trouvent donc à la surface de l’eau’’, s’est-elle indignée dans des propos relayés par des médias.
Fédorah Bikay dénonce à cet égard la politique inexistante de la ville qui ne compte actuellement aucune structure de collecte, de tri et de recyclage des déchets, alors que les habitants de la capitale produisent en moyenne 7.000 tonnes d’ordures par jour.
Mali :
— «ºWatershedº» est un nouveau programme de la coopération néerlandaise dans le secteur d’accès à l’eau potable, hygiène et assainissement (AEPHA) et il sera dirigé au Mali par un consortium de 3 organisations non gouvernementales Néerlandaises (AKVO, IRC, Wetlands International Mali) avec l’accompagnement du ministère Néerlandais des Affaires Etrangères.
Ce programme lancé le mois d’avril va s’atteler à l’amélioration de des ressources en eau et la gestion des services eau et assainissement.
«ºWatershedº» couvre 6 pays dans le monde à savoir : le Kenya, l’Ouganda, le Mali, le Ghana, le Bangladesh et l’Inde, selon Mme Traoré Afou Chantalº, Coordinatrice de Watershedº.
Il s’agit d’un programme de 5 ans (2016-2020), dont l’objectif ultime est l’amélioration de la gouvernance des ressources en eau et la gestion des services AEPHA en mettant l’accent sur le contrôle citoyen.
Les objectifs de ce nouveau programme cadrent avec les Objectifs du Développement Durable (ODD).
Côte d’Ivoire :
— Le ministère des Eaux et Forêts de Côte d’Ivoire organise mercredi à Abidjan, un atelier national de présentation de l’étude de faisabilité de l’inventaire national des ressources forestières, fauniques et des zones humides de Côte d’Ivoire.
Selon une note d’information relayée par l’Agence Ivoirienne de Presse (AIP), cet atelier traduit la volonté du ministère d’avoir des statistiques actualisées de ces ressources afin de définir une politique réaliste de leur gestion.
Il réunira des experts nationaux et internationaux qui échangeront sur le mode opératoire proposé pour la réalisation de l’inventaire du patrimoine forestier ivoirien.
Les ressources forestières et fauniques, objet de toutes les sollicitations et de tous les usages par les populations, se dégradent au fil des ansºà un rythme effrayant. Certaines estimations avancent des chiffres contradictoires sur ce qui reste de la forêt et de la faune sauvage en Côte d’Ivoire, souligne le document.
— L’ONG ‘’GAYA’’, spécialisée dans le développement local, l’encadrement des jeunes et l’accompagnement des femmes, a initié récemment à Yadio, petite localité dans le département d’Akoupé, une campagne de sensibilisation sur les causes et les conséquences de la déforestation, et de la pollution de l’environnement, afin de lutter contre les changements climatiques qu’on observe de nos jours au niveau local.
A cette occasion, il a été procédé à l’inauguration du nouveau siège de ladite ONG, et à la présentation des grandes lignes de son plan d’action pour l’année en cours et qui se déclinent entre autres en plusieurs projets, entre autres la mise en place de plus de 3 grandes pépinières sur toute l’étendue du territoire nationale, la création d’au moins 500 nouveaux hectares de reboisement au profit des populations vivant dans tout le pays, tout en entretenant celles qui ont été déjà mises en place.
Il sera procédé aussi au recensement dans la région de la ME premièrement, de tous les planteurs de Teck, de Gmélina et de Cédrela, l’accompagnement par un coaching professionnel l’ensemble des nombreux propriétaires de plantations forestières, et la poursuite de la mobilisation des propriétaires terriens et détenteurs de terres à travers leurs distinctions lors de son traditionnel festival de planting d’arbres d’Akoupé (FESTIPLANT).
Kenya :
— Environ 120 km de la nouvelle ligne de chemin de fer (472km), construite entre la capitale Nairobi et Mombasa, ville portuaire et touristique du Kenya, traversent le parc national du Tsavo.
Toutefois, le projet réalisé par la « China Road and Bridge Corporation » pour un coût estimé à 3,8 milliards de dollars, prévoit 13 passages pour faciliter la migration et la circulation des animaux sauvages au sein du parc, a rapporté l’agence « Xinhua ».
Le président kényan Uhuru Kenyatta devrait présider, ce mercredi, la cérémonie d’inauguration de ce projet phare à la gare de Miritini à Mombasa.