Le Burkina veut restaurer plus de 5 millions ha de terres dégradées
Ouagadougou – Le Burkina Faso s’est engagé à restaurer un total de 5,16 millions d’hectares de terres dégradées d’ici à 2030 dans le cadre de l’objectif de l’ONU de neutralité en matière de dégradation des terres (NDT), selon une source officielle.
S’exprimant à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre la désertification et la sécheresse, célébrée jeudi, le ministre de l’Environnement, de l’Economie verte et du Changement climatique, Siméon Sawadogoil a invité ses compatriotes à planter des arbres dans des espaces sécurisés, créer des espaces de conservation, reverdir les villes, aménager des jardins polyvalents et protéger les forêts.
Il a ajouté que la restauration des terres agricoles allait aussi générer des retombées économiques, avec des emplois verts. Si cette démarche a l’avantage de relancer la croissance, elle est également essentielle dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique et la perte de la biodiversité, a noté M. Sawadogo.
Pour lui, afin d’appuyer une reprise économique sur le long terme, il faut « jouer un rôle essentiel pour façonner l’avenir en réduisant au maximum le poids du fardeau économique et environnemental que pourrait subir les futures générations si rien n’est fait ».