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04 Juin

Canada : séance spéciale de mobilisation du Sommet du G7 sur la santé des océans le 9 juin

Washington – Le Premier ministre canadien, Justin Trudeau, a annoncé que le Canada accueillera plusieurs dirigeants mondiaux ainsi que des chefs d’organisations internationales pour participer à une séance spéciale de mobilisation du Sommet du G7 sur la santé des océans et la résilience des communautés côtières, qui aura lieu le 9 juin.

Ces dirigeants mondiaux et chefs d’organisations internationales rencontreront les leaders du G7 afin de discuter des moyens d’améliorer la résilience des littoraux et des communautés, de partager les connaissances et les données scientifiques concernant les océans ainsi que d’encourager une gestion durable des océans et des pêches, a affirmé M. Trudeau.

Il a ajouté que les participants vont également explorer les meilleures façons de répondre aux défis urgents, dont la présence de plastique dans les océans et les pêches illégales, non déclarées et non réglementées.

Dans ce sens, M. Trudeau a affirmé que le Canada est déterminé à travailler avec les autres pays du G7 et d’autres organisations pour renforcer la résilience des communautés, lutter contre les changements climatiques et protéger les océans pour les générations à venir.

« Nos océans et nos littoraux sont menacés de manière considérable. Ils font face à l’augmentation de la pollution par le plastique, à des phénomènes météorologiques plus fréquents et plus violents ainsi qu’aux pêches illégales, non déclarées et non réglementées », a déclaré le Premier ministre canadien.

« Pour encourager une croissance économique qui bénéficie au plus grand nombre, nous devons assurer la résilience des communautés côtières et la santé des océans. C’est pourquoi nous sommes déterminés à travailler en collaboration pour protéger les océans de la planète », a-t-il insisté.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Amérique du Nord pour la journée du lundi 04 juin 2018.

Etats-Unis d’Amérique:

Les conclusions d’une étude, publiées lundi dans la revue Review of Environmental Economics and Policy, indiquent que les projections utilisées par le Groupe d’experts intergouvernemental des Nations Unies (GIEC) sur l’évolution du climat reposent sur des modèles dépassés et ne tiennent pas compte des « points de basculement », ces moments clés où le réchauffement climatique accélère rapidement et devient irréversible.

Le GIEC, créé en 1988, est le principal organisme international chargé d’évaluer le changement climatique et a assumé un rôle élargi après que tous les pays du monde ont signé l’Accord de Paris, le premier pacte mondial visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre. En s’appuyant sur des modèles économiques inexacts, l’organisation induit les décideurs politiques du monde entier en erreur sur les risques du changement climatique, estiment les chercheurs de l’Environmental Defense Fund, de l’Université Harvard et de la London School of Economics.

Les estimations actuelles pour savoir combien coûtera le changement climatique prennent différentes formes. Une étude récente s’est penchée sur les dommages projetés par le comté des États-Unis, constatant que certains comtés de la basse altitude de la Floride, par exemple, verraient les coûts jusqu’à 30% de leur produit intérieur brut. D’autres projections sont plus larges, plaçant le chiffre mondial à 535.000 milliards de dollars à la fin de ce siècle.

Ces résultats viennent au coïncident avec l’échec des politiques pour freiner les émissions mondiales des gaz. Les émissions de combustibles fossiles ont atteint un sommet inégalé l’an dernier, provoquant une augmentation de la pollution mondiale par le dioxyde de carbone pour la première fois en trois ans.

En effet, 2017 a été la deuxième année la plus chaude du monde et la troisième plus chaude de l’histoire des États-Unis. Selon un rapport du plus grand réassureur au monde, les catastrophes naturelles alimentées par le climat ont causé des pertes de 330 milliards de dollars en dommages non assurés l’année dernière.

Rien qu’aux États-Unis, les phénomènes météorologiques extrêmes ont causé 306,2 milliards de dollars de dégâts et tué au moins 362 personnes au cours des pires saisons d’ouragan et de feux de forêts de l’histoire moderne, avait indiqué l’Administration nationale océanique et atmosphérique, en janvier.

Plus grave encore, la semaine dernière, les chercheurs de Harvard ont constaté que 4.645 personnes ont perdu la vie à Porto Rico à la suite de l’ouragan Maria l’année dernière, principalement en raison des problèmes d’approvisionnement en médicaments, traitement et électricité, un chiffre qui dépasse plus de 70 fois le bilan officiel des victimes.

Mexique:

Le Gouvernement du Mexique a mis à la disposition des autorités guatémaltèques tout le soutien et l’assistance technique nécessaire suite à l’éruption du Volcan de Fuego, qui a projeté de la lave et des cendres sur une vaste zone qui se trouve à 35 kilomètres de la capitale Guatemala.

Haut de 3.763 mètres, le Volcan de Fuego (le Volcan de feu, en espagnol), dont l’éruption a affecté notamment des communes rurales proches du volcan et la cité coloniale d’Antigua, le plus important site touristique du Guatemala, touche un total de 1,7 million de personnes à divers degrés.

Les colonnes de cendres émises par le volcan ont dépassé l’altitude de 2.200 mètres au-dessus du cratère, selon l’Institut de volcanologie du Guatemala.

Le Volcan de Fuego, qui se trouve aux confins des trois départements cités par le président, avait déjà fait éruption en janvier 2018.

En septembre 2012, sa précédente éruption avait entraîné l’évacuation de quelque 10.000 personnes résidant dans des villages situés sur le flanc sud du volcan.

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Panama:

Plus de 20 mille volontaires panaméens, y compris les étudiants et les acteurs de la société civile, ont participé samedi à une opération de reboisement dans 40 sites du pays, à l’occasion de la journée nationale du reboisement, célébrée le 02 juin de chaque année.

Le président du Panama, Juan Carlos Varela, et la vice-présidente et ministre des Affaires étrangères, Isabel de Saint-Malo, ont pris part à cette opération, organisée pour la quatrième année consécutive, qui entre dans le cadre de « l’Alliance pour un million d’hectares », visant la reforestation d’un million d’hectares à l’horizon de 2035.

Dans une déclaration à cette occasion, le président Varela a affirmé que l’avenir du tourisme dans le pays dépend en grande partie des ressources écologiques, d’où l’idée du lancement journée nationale du reboisement, afin de renforcer le couvert forestier du pays et réduire la déforestation.

Il a ajouté que, depuis le lancement de l’initiative en 2014, il a été procédé à la plantation de plus de 5 millions d’arbres dans différentes régions du pays, soulignant que son gouvernement envisage de lancer un programme visant à associer les pensionnaires des établissements pénitentiaires dans les opérations de reboisement en échange d’une réduction de leur peine.

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