Séisme de 6,7 dans le centre-nord du Chili

Santiago – Un séisme de magnitude 6,7 sur l’échelle de Richter, dont l’épicentre a été localisé dans la région de Coquimbo, a secoué, dans la nuit de samedi à dimanche, le centre-nord du Chili, sans toutefois faire de victimes ou de dommages matériels, a-t-on annoncé de source officielle.

La secousse, ressentie dans la capitale Santiago, est survenue à 22h32 (01H32 GMT dimanche) et son épicentre a été localisé à 32 kilomètres au nord-ouest de Tongoy, une ville située à 430 kilomètres au nord de Santiago, a précisé le Centre national de sismologie.

En 2018, sept mille mouvements telluriques ont été recensés au Chili, selon le directeur du Centre national de sismologie, Sergio Barrientos, alors que la région nord a été la plus touchée par les secousses.

Selon les données communiquées dernièrement par le Centre national de sismologie, sur ce total seulement 275 séismes ont été perçus par la population lors de cette période, alors que la région de Coquimbo a été la plus touchée avec 89 secousses, suivie d’Atacama (47) et de Valparaíso et Tarapacá (30).

En raison de son caractère de pays sismique, le Chili est un sujet d’étude constant en raison de son passé, de son présent et de son avenir en termes de tremblements de terre, alors qu’en 2018 il n’a pas enregistré de « grand événement » sismique.

Le Chili a récemment placé sous surveillance la faille de San Ramon qui pourrait provoquer à tout moment un séisme majeur, qui frapperait de plein fouet la capitale Santiago.

Dans un des pays les plus sismiques au monde, le projet de suivi de la faille de San Ramon, prévu pour durer jusqu’en 2019, vise essentiellement à contrecarrer cette menace réelle: un séisme d’ampleur affecterait directement Santiago, capitale de sept millions d’habitants.

Longue d’au moins 30 kilomètres, cette faille peut provoquer des séismes au moins deux ou trois fois plus forts que le tremblement de terre de 2010, qui avait atteint une magnitude de 8,3 à Santiago, et 8,8 à son épicentre, dans la région de Bio Bio (sud), provoquant l’évacuation d’un million de personnes.