Chine: amélioration des capacités en matière de surveillance des tremblements de terre

Canberra – Les capacités de la Chine en matière de surveillance des tremblements de terre et de secours aux sinistrés se sont considérablement améliorées au cours des dix dernières années, selon un rapport officiel.

Une nouvelle génération de systèmes de surveillance et d’alerte sismiques a été installée le long de plus de 20 lignes de chemin de fer à grande vitesse (couvrant 6.642 kilomètres), indique le rapport, ajoutant que des progrès ont été réalisés grâce à la mise en place d’un système de surveillance des volcans et d’un centre d’alerte aux tsunamis en mer de Chine méridionale.

En termes de réponse aux séismes, plus de 22.700 abris d’urgence ont été construits et une force de secours de quelque 200.000 membres est prête à être déployée.

Afin de renforcer la capacité de réponse aux séismes du pays, le rapport appelle à davantage d’investissements dans les technologies sismiques, à un renforcement plus important des bâtiments anciens et à une meilleure coordination entre les départements dans le partage d’informations.

Voici le bulletin de l’écologie de l’Asie-Océanie pour la journée du jeudi 25 octobre 2018:

Australie

Des chercheurs australiens de l’université de Curtin en Australie viennent de découvrir un des minéraux les plus rares sur Terre, la reidite, dans le cratère de météorite de Woodleigh, l’un des plus connus au monde.

La reidite se forme à partir du zircon (ZrSiO4), lorsque ce dernier est exposé à des pressions supérieures à 30 GPa (gigapascals). C’est un polymorphe du zircon, c’est-à-dire qu’il possède la même composition chimique mais une structure cristalline différente. La reidite est 10 fois plus dense que le zircon (5,2 g/cm3).

C’est seulement la sixième fois que l’on en trouve sur Terre à l’état naturel, à chaque fois dans un cratère de météorite et à des quantités microscopiques.

« La totalité de la reidite formée dans l’histoire géologique tiendrait sous un ongle », a indiqué Aaron Cavosie, chercheur au département des sciences de la Terre et des Planètes à l’université de Curtin et auteur principal d’un article paru dans le journal Geology, relatant la découverte.

Vietnam

Des pluies torrentielles qui s’abattent depuis le 22 octobre ont causé de lourds dégâts dans les deux provinces septentrionales montagneuses de Lao Cai et Ha Giang, selon le Comité national de prévention et de lutte contre les catastrophes naturelles.

Dans la commune de Nghia Do, dans la province de Lao Cai, une pluviométrie de plus de 100mm a été enregistrée jusqu’à mercredi causant l’effondrement de 9 maisons et l’inondation de 87 autres en plus de 96,6 ha de rizières détruits et 5,7 tonnes de poissons des fermes aquatiques emportés.

Le Vietnam enregistre depuis ces dernières années des dérèglements climatiques majeurs et des tempêtes de plus en plus fréquentes qui ont causé des pertes humaines et des milliards de dollars de dégâts matériels.

Le pays d’Asie du Sud Est est l’un des 10 pays les plus vulnérables au changement climatique.

Inde

Moins d’un tiers des déchets solides municipaux générés dans les 97 villes situées le long du fleuve de Ganga (nord de l’Inde) est traité, ce qui représente un défi majeur pour le nettoyage de ses eaux.

Le ministère des Affaires urbaines a proposé de mettre l’accent sur la séparation des déchets humides et secs pour faire face à la crise plutôt que d’attendre que de nouvelles usines de traitement des déchets soient prêtes.

Selon les données du ministère, environ 11.625 tonnes de déchets solides sont générées par les villes et villages situés le long du fleuve.

La longueur du fleuve varie de 2500 à 3.000 km, alors que son bassin couvre 907.000 km2. Le Gange est la plus sainte des sept rivières sacrées de l’Inde.