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09 Sep

La plupart des citoyens du monde favorables à la criminalisation des atteintes à la nature (enquête)

Johannesburg – Soixante-douze pour cent des personnes interrogées dans le cadre d’une nouvelle enquête mondiale, publiée lundi, estiment qu’approuver ou permettre des actions causant de graves dommages à la nature et au climat devrait être une infraction pénale.

L’étude « Global Commons Survey 2024 », menée auprès de 22.000 personnes dans 18 pays du G20, «témoigne d’une préoccupation croissante» concernant l’état de la nature, de la prise de conscience des points de basculement planétaires et de la demande de protections environnementales plus fortes pour préserver la planète pour les générations futures».

Parmi les 1.000 Sud-africains interrogés, 85 % estiment que les actions approuvées par les dirigeants de grandes entreprises ou les hauts fonctionnaires du gouvernement et qui sont susceptibles de causer des dommages à la nature et au climat devraient être considérées comme une infraction pénale.

En outre, 59 % des personnes interrogées se disent très ou extrêmement préoccupées par l’état actuel de la nature, soit une légère augmentation par rapport à l’enquête Global Commons Survey de 2021. De surcroit, 69 % conviennent que la Terre se rapproche d’un point de basculement lié au climat et à la nature en raison des activités humaines.

Les résultats ont également montré que les habitants des économies émergentes comme l’Inde (87 %), la Chine (79 %), l’Indonésie (79 %) et la Turquie (69 %) se sentent plus personnellement exposés au changement climatique que ceux d’Europe et des États-Unis. Les personnes qui se considèrent comme fortement exposées aux risques environnementaux et climatiques sont également celles qui manifestent le plus d’inquiétude et d’urgence en matière d’action climatique.

L’enquête a classé les répondants en cinq «segments de gestion planétaire», montrant que les groupes de «progressistes constants», d’«optimistes préoccupés» et de «gestionnaires planétaires» qui prônent une action forte pour protéger l’environnement constituent la majorité (61 %) des personnes dans les pays du G20 interrogés.

«Cela marque un point de basculement social, avec désormais davantage de personnes exigeant des mesures pour protéger la planète que celles qui ne le font pas», souligne-t-on.

Les pays du G20 représentent environ 85 % du PIB mondial, 78 % des émissions de gaz à effet de serre , plus de 75 % du commerce mondial et environ les deux tiers de la population mondiale.

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