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15 Nov

Climat: M. Guterres met en garde contre les investissements dans les énergies fossiles

Bonn – Le secrétaire général de l’ONU Antonio Guterres a mis en garde, mercredi, contre les investissements dans les énergies fossiles qui promettent « un avenir insoutenable », dans un discours de la 23e conférence sur le climat (COP23) à Bonn.

« Un montant estimé à 825 milliards de dollars a été investi en 2016 dans les énergies fossiles et les secteurs générant des émissions élevées de gaz à effet de serre », a-t-il précisé devant de nombreux responsables politiques présents à ce sommet présidé par les îles Fidji.

Il a dans ce contexte appelé à « cesser de parier sur un futur insoutenable mettant en danger économies et sociétés ». Selon M. Guterres, « le changement climatique est la menace déterminante de notre temps. Notre devoir est de relever l’ambition » pour lutter plus efficacement contre le réchauffement.

La cérémonie d’ouverture du segment de haut niveau de la COP 23 a été marquée par la participation de SAR la Princesse Lalla Hasnaa qui représente SM le Roi Mohammed VI. Y ont aussi pris part de nombreux chefs d’Etat et de gouvernement, dont la Chancelière allemande, Angela Merkel, le Président français, Emmanuel Macron, et le Premier ministre de Fidji, Frank Bainimarana, président de la COP 23.

Selon le chef de l’ONU, « le monde devrait adopter une règle simple : si les grands projets d’infrastructure ne sont pas verts, ils ne devraient pas recevoir de feu vert ».

En l’absence d’une telle perspective, a-t-il averti, « nous serons enfermés dans de mauvais choix pour les décennies à venir. L’investissement dans un développement respectueux du climat est là où l’argent intelligent est nécessaire ».

Il a d’autre part estimé que le Fonds vert pour le climat pourrait jouer un rôle de catalyseur à cet égard, tout en appelant ses membres, en particulier les pays bailleurs de fonds, à donner vie à ce mécanisme.

Alors qu’une plus grande ambition en matière de réduction des émissions, d’adaptation et de résilience « est inextricablement liée au financement », M. Guterres a mis l’accent sur l’impératif de « mobiliser chaque année les 100 milliards de dollars annuels convenus pour les pays en développement ».

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