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04 Déc

Climat: Le Premier ministre danois souligne l’importance de la collaboration pour atteindre les objectifs de l’accord de Paris

Copenhague – Le Premier ministre danois Lars Løkke Rasmussen, récemment en visite en Indonésie, a souligné l’importance de la collaboration entre les gouvernements, les organisations internationales et le secteur privé pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies, et l’accord de Paris de 2015 sur le climat.

« Si nous, en tant que génération, voulons transmettre un monde durable à nos enfants, nous devons respecter les ODD », a affirmé M. Rasmussen lors d’une allocution à Jakarta, notant que pour atteindre les objectifs, il faudra rechercher une « nouvelle voie vers la croissance », qui comprend la mobilisation massive des financements du secteur privé.

Le Danemark, avec le Chili, l’Ethiopie, le Kenya, la Corée du Sud, le Mexique et le Vietnam, a lancé le Partenariat pour la croissance verte et les Objectifs mondiaux 2030 (P4G) lors de l’Assemblée générale des Nations Unies à New York en septembre.

Le P4G vise à accélérer les progrès et à produire des résultats concrets sur les ODD en mettant l’accent sur des partenariats public-privé innovants, notamment en débloquant les investissements privés dans la croissance verte, couvrant l’énergie, l’eau, l’utilisation des sols, économie.

M. Rasmussen, qui a invité le président indonésien Joko « Jokowi » Widodo à participer au premier sommet P4G à Copenhague, en novembre dernier, a affirmé que l’Indonésie « est prête à s’engager dans le P4G ».

« L’Indonésie peut utiliser le P4G comme plate-forme pour lancer des partenariats public-privé qui créeront plus d’emplois, généreront une énergie abordable et amélioreront l’environnement », a indiqué le PM danois.

Le gouvernement indonésien a été actif dans ses efforts pour atteindre et intégrer les ODD dans ses propres plans de développement.

.- La compagnie d’énergie danoise Maersk Oil a annoncé ce week-end qu’elle allait de l’avant avec un effort de 3,3 milliards de dollars pour redévelopper le champ gazier offshore de Tyra, le plus grand du Danemark.

« Tyra a été un atout clé dans l’histoire de Maersk Oil, et une source importante de sécurité énergétique pour le Danemark », a déclaré Gretchen Watkins, PDG de Maersk Oil, dans un communiqué.

« Le réaménagement de Tyra est le plus important investissement réalisé dans la mer du Nord danoise et, une fois achevé en 2022, la production du champ de Tyra lui-même pourrait couvrir la consommation de gaz danois pendant une décennie », précise la même source.

En décembre dernier, Maersk Oil avait soutenu que le champ de gaz naturel Tyra n’avait pas de solution économique viable, laissant entendre que la production se terminerait probablement fin 2018.

La compagnie a annoncé qu’elle poursuivait désormais l’effort de 3,3 milliards de dollars pour réaménager le terrain, suite à l’approbation par le Parlement d’un investissement devant permettre au champ Tyra de maintenir sa production pendant au moins 25 années à venir.

Début 2016, Maersk avait noté que les installations en place dans les zones de production de Tyra en mer du Nord étaient en fin de vie opérationnelle. La société avait signalé à l’époque qu’elle informait les acteurs du marché concernés de la fermeture en cours, conformément aux exigences réglementaires de l’Union européenne.

L’entreprise affirme maintenant qu’elle dépenserait environ 2,7 milliards de dollars pour modifier les installations existantes et construire de nouvelles infrastructures pour Tyra. Une grande partie du reste serait consacrée à la démolition d’une partie de l’infrastructure actuelle.

La production après le réaménagement sera d’environ 60 000 barils d’équivalent pétrole par jour et près de 60% de cette quantité sera dans le gaz. L’ensemble du champ sera fermé pour réaménagement en 2019 et remis en service trois ans plus tard.

Voici, par ailleurs, le bulletin écologique de l’Europe du Nord:

.- Stockholm- La Suède devra ajouter 2,6 gigawatts (GW) de capacité de production d’électricité d’ici 2040 pour éviter les pénuries d’électricité après la fermeture de certains de ses réacteurs nucléaires, selon l’opérateur du réseau du pays.

Les centrales nucléaires génèrent actuellement environ 40% de la production totale d’électricité en Suède et la capacité de production d’énergie supplémentaire requise correspond aux besoins d’environ 1,1 million de foyers.

Cela s’ajouterait à une augmentation de capacité de plusieurs gigawatts que la Suède envisage déjà dans sa production d’énergie éolienne et solaire.

Deux réacteurs nucléaires, Ringhals-1 et Ringhals-2, arrêteront leurs activités d’ici 2020, et un troisième, Forsmark-1, atteindra la fin de sa durée de vie prévue en 2040, réduisant ainsi la capacité de production électrique de 2,7 GW.

« Lorsque la puissance nucléaire diminuera, selon le scénario de 2040, le sud de la Suède risque de connaître une pénurie d’électricité moyenne de 400 heures par an », a déclaré l’exploitant du réseau, Svenska Kraftnat, dans un rapport publié ce week-end.

Alors que les turbines éoliennes devraient générer 67 TWh et les panneaux solaires 7 TWh supplémentaires par an en Suède d’ici 2040, cela ne suffira pas à couvrir la pénurie, car la demande devrait augmenter, a expliqué la même source.

L’énergie éolienne et solaire dépend également de la météo, ce qui ajoute au risque de pénurie.

Ainsi, une capacité de production d’électricité flexible supplémentaire de 2,6 GW sera nécessaire pour combler l’écart d’ici 2040.

Une partie du déficit pourrait être complétée par Hansa PowerBridge, une interconnexion électrique de 700 mégawatts vers l’Allemagne que la Suède prévoit de mettre en place vers le milieu de la prochaine décennie.

« L’augmentation de la capacité commerciale est également d’une grande importance, car la fermeture de l’énergie nucléaire suédoise devrait conduire à plus d’occasions avec un risque sérieux de pénurie d’électricité dans le sud de la Suède », a relevé l’opérateur.

Svenska Kraftnat et son partenaire, l’opérateur de réseau allemand 50Hertz, ont l’intention de prendre une décision d’investissement finale sur le lien d’ici 2022.

Les cinq autres réacteurs nucléaires de la Suède devraient être mis hors service d’ici à 2045, réduisant de 5,5 GW la capacité énergétique du pays.

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.- Tallinn – Le gestionnaire de réseau de transport estonien Elering réduira les frais d’énergie renouvelable de 14% à 0,89 cent le kilowattheure l’année prochaine, ce qui devrait également se traduire par des prix d’électricité moins élevés pour les clients.

« Lorsque nous considérons la baisse de 15% du prix du service réseau d’Elering et que les frais d’énergie renouvelable chutent de 14%, il est important de noter que, contrairement à la notion générale selon laquelle les services d’électricité deviennent de plus en plus chers, les prix de l’électricité fluctuent à la hausse et à la baisse », a déclaré le PDG d’Elering, Taavi Veskiägi, dans un communiqué.

Le conseil d’administration d’Elering a approuvé les frais d’énergie renouvelable de l’année prochaine, qui seront de 0,89 cents le kilowattheure, une diminution de 14% par rapport aux 1,04 cent le kilowatt-heure. Les frais de réseau d’Elering ont également été réduits de 7,6% le 1er juillet.

La baisse de la redevance sur l’énergie renouvelable se reflétera dans les factures d’énergie des consommateurs, car ce sont les consommateurs qui financent les énergies renouvelables.

Selon les prévisions, 74,6 millions d’euros seront versés en soutien aux énergies propres et 4,5 millions d’euros en soutien à la cogénération à haut rendement l’année prochaine.

La part des énergies renouvelables dans la production totale d’énergie en Estonie est estimée à 17%, dépassant légèrement l’objectif de l’État de 16,1%.

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.- Oslo – La compagnie ferroviaire norvégienne Bane NOR a décidé d’accélérer la mise en place d’un grillage le long d’une voie ferrée du nord de la Norvège après une nouvelle collision mortelle entre un train et des rennes.

Dix-sept rennes sont morts dans la matinée après avoir été fauchés par un train sur la ligne reliant les villes de Trondheim et Bodø dans le Grand Nord du pays. Cela porte à 127 le nombre de cervidés tués dans des circonstances similaires en une semaine dans la région.

Tirant les conséquences de ces drames à répétition, la compagnie publique Bane NOR a annoncé la construction dans la zone à risque, dès 2018, de 25 kilomètres de grillage, initialement prévue pour 2019 ou 2020.

« Les collisions avec les animaux nous affectent », a expliqué la responsable des infrastructures de Bane NOR, Vibeke Aarnes, dans un communiqué. « Nous comprenons pourquoi les éleveurs de rennes et d’autres réagissent vivement à ce qui se passe ».

Quatre accidents mortels se sont produits sur cette ligne depuis le 22 novembre, provoquant le ras-le-bol des Samis. Ce peuple autochtone (autrefois appelé lapons) vit notamment de l’élevage de rennes, animaux semi-domestiques qui se déplacent assez librement dans les grands espaces.

À cette période de l’année, les éleveurs rassemblent généralement leurs troupeaux avant d’entamer la transhumance vers les pâturages d’hiver.

Bane NOR a aussi étendu la zone où ses trains roulent au ralenti. La compagnie dit réfléchir à des systèmes de détection automatique en plus d’un dialogue renforcé avec les éleveurs qui, pour certains, marquent leurs troupeaux avec des émetteurs de géolocalisation.

De tels accidents sont assez fréquents dans le pays, où plus de 2.000 animaux, essentiellement des élans, des biches, des rennes et des moutons, sont morts en 2016 dans des collisions avec des trains.

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